The parisienne

Oui, depuis le 1er jour, je m’occupe, je m’agite, et le temps passe, plutôt vite d’ailleurs ! Mais insidieusement la question s’installe. En fait, de quoi sera fait demain ? Et pire encore, le doute, la crainte que rien ne change, alors que tout devrait devenir different après ce que nous aurons vécu. Alors, faute de savoir de quoi sera fait l’après, on se demande déjà comment on va y arriver…

Jour 17 – la sortie du confinement sera progressive

C’est aujourd’hui que nous l’avons vraiment compris, même si cela semblait déjà logique et prévisible. Le premier ministre a donné cette information, sans plus de détails aujourd’hui. Et cela aussi, c’était logique. Parce que nous sommes dans une situation jamais rencontrée dans l’histoire de l’humanité. Alors même les plus grands experts tâtonnent, et surtout ils vont devoir tout inventer en espérant faire au mieux. Quant à nous, il nous reste à espérer. Espérer être dans la première vague des « libérés ». Espérer être immunisé. Et si ce n’est pas le cas, être sur de pouvoir se protéger contre ce virus qui va continuer à rôder encore longtemps.

Et après ?

Dans la version blockbuster hollywoodien du scénario qui se dessine, les humains changeront, le monde deviendra meilleur.

Nous serons devenus proches de nos voisins que nous connaissions si peu. Et nous continuerons à nous entraider, pour les petites choses et les grands moments de la vie.

Nous évoluerons dans notre façon de consommer. Finis les achats saisonniers de tenues en provenance directe du bout du monde et à prix cassés. Ces vêtements que nous portant le temps d’une saison pour ensuite s’en débarrasser, en dons ou vente sur Vinted. Finis les fruits et légumes aux pesticides. Nous redoublerons d’exigence face au contenu de notre assiette, que nous achèterons en France, chez des agriculteurs qui auront reçu toutes les aides nécessaires à leur passage en bio.

Il ne sera plus question d’utiliser la voiture dans les villes, à commencer par Paris. Quand on voit à quelle vitesse l’air s’est purifié et la nature a repris ses droits, on est en droit d’être optimiste !

Nous ferons du tourisme autrement. Parce que la France et l’Europe sont belles, et qu’il ne sera plus question de traverser la planète pour un weekend.

Mais serons nous à la hauteur ? Le pays, les gouvernements bien sur, mais nous, à titre individuel ? A quoi serions nous prêts à renoncer définitivement pour participer à la construction du monde d’après ?

Et vous, vous le voyez comment ce monde d’après ?

 

 

« Et maintenant, que vais-je faire, de tout ce temps, que sera ma vie … » Pour le moment, en ce jour 16 du confinement, loin des grandes questions existentielles, je me suis mise à la cuisine ! Comme bon nombre de français si j’en crois ce que je vois sur les réseaux sociaux …

Confinement jour 16 – direction les fourneaux

Je ne fais pas partie des réfractaires absolues à la cuisine, mais mitonner des petits plats n’a jamais été une passion non plus. Je crois néanmoins pouvoir dire que lorsque je cuisine, c’est plutôt bon. Alors petit à petit, l’idée de me mettre aux fourneaux s’est insinuée dans mon cerveau. Et voilà, depuis le début du confinement, je cuisine, au quotidien, ou en mode batch cooking. Et ça fait du bien ! Pourtant, nous ne sommes que deux à la maison, et nous pourrions nous contenter du minimum. Mais voilà, le plaisir de délicieux fumets qui envahissent le salon est une nouvelle sensation bien agréable.

La vue d’une tarte salée plutôt réussie devient un de ces petits plaisirs dont nous avons tant besoin.

Mais attention, loin de moi l’idée de vous livrer ici recettes ou visuels food en mode Instagram. Je voulais juste partager un élément de mon nouveau quotidien, simplement.

Pour des recettes délicieuses et des images qui donnent envie de traverser l’écran, si je ne devais en citer qu’une seule, ce serait Charlotte, de Paris with Charlotte.  Elle est passé derrière les fourneaux, elle qui, habituellement, teste tous les restaurants qui ouvrent à Paris ! Et elle fait ça très bien.

Alors un seul conseil, faites juste attention à votre ligne ! Et sinon, vous aussi vous vous êtes mis à cuisiner ?

Ce jour 15 pourrait être la moitié du chemin si on en croit la dernière annonce qui prévoit le confinement jusqu’au 15 avril. Personnellement, je n’y crois pas vraiment. Mais peu importe alors en attendant, j’écume les sites de vente en ligne encore ouverts. Et je parle de ceux qui produisent français !

Jour 15 – offrez vous des fleurs !

Les fleurs me manquent. Je sais bien qu’il ne s’agit pas d’un produit de première nécessité. Et en même temps on sait que les producteurs français vont avoir beaucoup de mal à écouler leur production. Du coup, j’ai décidé de les aider, en me faisant plaisir ! Et c’est vers Monsieur Marguerite que j’ai décidé de me tourner. Si je veux être tout à fait transparente, j’ai d’abord écumé le site de Bergamotte. Mais je n’ai pas pu me résoudre à acheter fleurs ou plantes en provenance des Pays Bas, ce qui est le cas de la plus grande partie de leur production. Quant à « Fleurs d’ici« , qui a également cette démarche 100% française, les frais de port ( 15€) m’ont grandement refroidie ! Alors j’attends maintenant avec impatience ce bouquet qui va mettre de la couleur dans mon intérieur de confinée !

Et sinon, mangez du chocolat !

Histoire de réconforter tous les sens, le chocolat semble un incontournable ! Alors quand j’ai vu que « A la mère de famille » reprenait la production et livrait à domicile, comment résister ?

A situation de crise, achat de crise non ? Et le chocolat pour le coup est vraiment un produit de première nécessité dans les circonstances que nous vivons… Ceux qui savent savent !

Prenez soin de vous, prenons soin de nous !

Aujourd’hui, lundi 30 mars, c’est le jour 14. On sait d’ores et déjà que nous en avons encore jusqu’au 15 avril au minimum. Autant dire que cela va être long, parfois difficile. Et que parfois, certains d’entre nous vont craquer !

Jour 14 – Le maire de Sanary en plein délire … ?

Aujourd’hui, les mesures de confinement validées dans le pays sont très claires. Il s’agit entre autres règles de pouvoir faire un peu d’exercice en allant marcher pendant moins d’une heure et dans un rayon d’un kilomètre de son domicile. Sauf à Sanary, charmant petit port de pêche !

Alors c’est vrai, Sanary invite à la flânerie et à la promenade. Déambuler sur le quai le long de la mer, quoi de plus agréable ? Du coup on peut comprendre que les sanaryens aient un peu abusé. Voire même imaginer qu’ils ne respectent pas les consignes nationales. Mais est ce que cela justifie le délire du maire ? Parce qu‘interdire de s’éloigner de plus de 10 mètres de son domicile, c’est tout simplement du délire ! Oui, oui, vous avez bien lu : 10 mètres ! Non mais sérieusement ? Cela revient simplement à dire que l’on ne peut plus du tout sortir de chez soi !

Sans parler des propriétaires de chien : il a prévu quoi M. Ferdinand BERNHARD pour les besoins quotidiens du meilleur ami de l’homme ? Je ne parlerai pas des courses, puisque je vais supposer que dans son délire il a pensé une autre règle pour s’alimenter ! Parce que sinon, autant dire que les sanaryens vont tous retrouver la ligne, s’ils ne meurent pas de faim avant !

Prenez soin de vous, prenons soin de nous !

En ce jour 13, chacun a plus ou moins pris ses marques. Pour certains, c’est cuisine et nouvelles recettes tous les jours, pour d’autres séries sur Netflix en cascades, et pour d’autres encore, sieste quotidienne. Quant à moi, c’est Tiktok qui m’a saisie dans ses bras. Et j’ai du mal à m’en dépêtrer !

Jour 13 – Tiktok, c’est quoi ?

Tiktok, anciennement Musically, est un réseau social basé sur la vidéo et la musique, avec une touche d’humour indispensable en plus. La cible : les ados, jusqu’aux jeunes adultes. Le concept : donner libre cours à sa créativité sur des musiques rythmées, et avec un outil de traitement vidéo intégré qui permet des effets multiples et inespérés.

Alors autant vous dire que j’y ai passé des heures avant même de saisir les premiers ressorts de cet univers totalement décalé. En même temps, rien n’est intuitif dans Tiktok quand on est pas né après l’an 2000 ! Par exemple : avant même de commencer à filmer, il faut choisir sa musique. Ensuite bien sur, il y a la chorégraphie à déterminer, voire même à répéter. Sans oublier les effets : démultiplication, ralenti, marche arrière, et j’en passe. Donc voilà où j’en suis en ce 13ème jour de confinement !

Autant dire que je n’aurai pas trop de 2 semaines de plus pour commencer à maitriser la chose… Et si vous voulez assister à ma progression en live, je partage tout sur mes stories Instagram.

Prenez soin de vous, prenons soin de nous.

Si, si, c’est le weekend ! En ce jour 12, les télé travailleurs peuvent ranger leur ordi et se déconnecter de leurs mails pro. Les parents peuvent interrompre les douloureuses séances de cours et de devoirs. Et nous pouvons tous débattre enfin de l’intérêt de changer d’heure ou pas !

Jour 12 – je me suis aventurée dans mon quartier

Je commence par rassurer tous ceux qui sont prêts à me sauter à la gorge en hurlant « CONFINEMENT« , ou encore ceux qui ont déjà le tweet parfait pour m’accuser de ne pas respecter les règles. A tous ceux là je dis…Non, je ne le dirai pas à haute voix, cela risquerait d’être grossier, et ce n’est pas mon genre ! Mais pour les autres, je vous confirme que je suis restée dans mon périmètre autorisé, et que j’étais munie de mon attestation. Et je me suis donc dirigée d’un pas décidé vers la Place d’Italie.

Bien sur les images sont inédites. Peu de piétons, peu de voitures, et pourtant, je ne parviens pas à prendre la mesure de ce qui se passe vraiment. La moitié de la planète est en confinement. Nous vivons un moment d’histoire du 21ème siècle qui rentrera dans les manuels de cours des générations à venir. Et moi je suis là, en train de promener tranquillement mon chien, sous le soleil printanier de ce 28 mars. Dans mon quartier qui ressemble tellement à l’image d’avant.

Le monde ne ressemblera plus jamais à celui que nous avons connu. Nous nous dirigeons vers un inconnu qui ne dit pas son nom.  Et je n’en prends pas la mesure, je ne parviens pas à  saisir ce que sera ce nouveau futur. Demain sera un autre jour.

Prenez soin de vous, prenons soin de nous.

Je le savais, il y aurait des hauts et des bas. En ce matin du Jour 11, pour la première fois, je me suis réveillée en me demandant ce que j’allais faire de ma journée. Pourtant, j’en ai des projets, des choses à apprendre et à découvrir. Mais ce matin, je me suis demandée ce que j’allais faire de ma journée !

Confinement Jour 11 – ne pas laisser tomber

Allez, on ne va pas se laisser abattre ! Je suis sure qu’on a tous quelque chose en attente, quelque chose à faire qui va nous libérer l’esprit et occuper la journée. Personnellement, je dois ranger mes placards. Mais non, je ne céderai pas à la tentation de la méthode Marie Kondo ! Non, je ne communiquerai pas mon affection à ce fichu Tshirt !!

D’ailleurs, tiens, celui là justement, je le jette direct ! Et avant, je vais le lancer à l’autre bout de la pièce, le piétiner, et l’achever éventuellement aux ciseaux…Mais bon, si certains d’entre vous sont tentés, surtout, faites vous plaisir !

Confinement jour 11 – l’heure de la sieste

Vous l’aurez compris, on peut presque dire que j’ai craqué ! Alors je me suis autorisée une sieste… Et elle a été très bienvenue je dois dire. Alors je suis d’attaque pour la suite des évènements ! Depuis plusieurs jours j’essaie d’appréhender TikTok. Et je peux vous dire que l’âge moyen sur ce réseau étant de 15 ans, l’ergonomie n’a pas été conçue pour moi ! Mais je ne lâcherai, et j’y arriverai ! Stay tuned …

Prenez soin de vous, prenons soin de nous !

En ce jour 10, je vais partager ici un concept de cette période de confinement, lancée par de nombreuses institutions culturelles. L’idée : proposer de partir à la découverte de l’art, avec des expositions virtuelles, des focus sur une oeuvre et toutes sortes d’initiatives culturelles. Etant donné que nous ne pouvons pas sortir de chez nous, c’est une belle idée. Alors pourquoi ne pas en profiter !

Jour 10 – l’expo Pompéi chez vous

On l’attendait, elle n’aura pas lieu : l’expo Pompéi au Grand Palais. C’est pour cette raison que le Grand Palais RMN met à disposition de multiples éléments permettant une visite virtuelle de cette exposition. Des vidéos, des dessins, et même des jeux !

Ainsi, on découvre que lors de récentes fouilles de Pompéi, la Maison au Jardin a laissé apparaître des objets uniques tels que des bijoux . Il faut vraiment que je m’intéresse de plus près à cette histoire !

Jour 10 – un jour une oeuvre par le musée d’Orsay

Le musée d’Orsay dispose d’une collection exceptionnelle. Et c’est donc chaque jour que le musée présente une de ses oeuvres sur Twitter. Aujourd’hui par exemple il s’agissait du tableau « Printemps » par Jean-François Millet.

On apprend ainsi que cette peinture faisait partie d’un cycle des saisons qui occupa Millet pendant les dernières années de sa vie.  Ainsi, tous les jours, le musée nous offre une occasion d’enrichir notre connaissance de la peinture. Autant la saisir !

Pour finir la journée, allons à l’Opéra !

L’Opéra de Paris a également bouleversé ses habitudes pour nous proposer ses plus grands spectacles en ligne. L’opportunité d’assister à un grand spectacle confortablement installé dans son canapé. Cela n’est pas prêt d’arriver de nouveau de si tôt.

La programmation est en ligne et propose une multitudes de grands classiques. Actuellement, et jusqu’au 29 mars, c’est Don Giovanni qui vous est proposé.alors si Mozart sait vous séduire, ceci est pour vous !

Le confinement est donc prolongé. Nous n’en sommes qu’au jour 9. Et il reste 5 semaines. Cela va être long, et compliqué financièrement. Moins pour ceux qui ont la chance d’être salariés, en télé travail ou tout autre dispositif leur garantissant des revenus. Mais pour les entrepreneurs, ceux qui viennent de créer leur activité, ou encore pour ceux  battent jour après jour pour maintenir leur toute jeune entreprise à flots. Et si nous les aidions ?

 

Confinement jour 9 – faites vous plaisir !

Quoi de mieux pour le moral que de s’offrir un petit bijou ? Est-ce bien raisonnable ?  Je réponds oui, oui, et encore oui ! surtout quand il s’agit de petits bijoux plaqués or, de grande qualité, et abordables. Je vais donc vous parler de nouveau de la marque Louyetu. Une jolie marque qui a fêté ses 5 ans. Mais surtout , la marque a ouvert il y a juste un an un superbe espace à quelques pas de la place Vendôme. Des colliers, des bracelets, des boucles d’oreille et des bagues comme s’il en pleuvait. Il y en a pour tous les goûts, à partir du moment ou vous aimez l’or.  Alors oui, je l’avoue, juste avant l’arrêt des envois des commandes, j’ai eu un craquage (en ligne)…!

Et puis la marque a décidé d’arrêter les expéditions. Pour protéger les équipes de logistique et respecter le : « restez chez vous ». Par contre, le site est toujours ouvert et on peut y effectuer des pré commandes. Une bonne façon de se réserver de jolies surprises dès la sortie du confinement ! Et en plus Louyetu  verse désormais 5% de son chiffre d’affaire au fond d’urgence de l’APHP : une autre belle façon de contribuer à l’effort national.

Jour 9 – faites vous belle !

Parce que ce n’est pas parce que nous sommes en confinement qu’il faut se laisser aller ! Je dirais même que c’est le moment ou jamais de tenter de nouvelles expériences. Après tout, notre seul juge sera notre propre reflet dans la glace !

Indira de Paris, c’est le turban tel que l’on l’a connu, mais réinventé, modernisé, décliné de mille et une nouvelles façons. Ici, l’accessoire de tête est un art de vivre.

Indira de Paris a d’ailleurs déposé un brevet pour son concept : le turban bonnet. Ainsi, une grand partie des modèles est équipée d’un bonnet de tissus qui permet de positionner aisément l’accessoire sur la tête pour ensuite finaliser la forme.

De toutes les couleurs, armaturé ou pas, de plusieurs largeurs, ils existent dans tant de formes et de modèles que vous trouverez évidemment celui qui vous convient.

Un exemple, le modèle intitulé « La parisienne » , qui se décline en carrés style Hermés pour un look délicieusement vintage élégant.

Indira de Paris existe depuis 2016. Un jour, bientôt, vous pourrez allez rencontrer la créatrice dans sa très jolie boutique de la rue Beaubourg.

Et en attendant, direction son site en ligne ! On peut y acheter ses créations, et elle y explique également les milles et une façon d’agrémenter ses turbans.

Prenez soin de vous, prenons soin de nous.

Depuis le début du confinement, nous avons adopté un rituel : une séance cinéma tous les 2 jours. Et le dernier film de la sélection : Mort à Venise. Choix de circonstances s’il en est. Pas vraiment recommandé si l’on est en quête de légèreté ! Mais idéal pour parfaire sa culture cinématographique.

Jour 8 – mort à Venise

Le film se déroule en 1911 dans une Venise prisée par la bourgeoisie qui en a fait son lieu de villégiature de prédilection. Le personnage principal est Gustav von Aschenbach, un compositeur vieillissant et convalescent, inspiré de Gustav Mahler. Installé dans le Grand Hôtel des Bains, il cherche l’inspiration. C’est lui qui, le premier, va comprendre qu’un mal que l’on ne nomme pas encore est entrain de s’abattre sur la ville. Odeur pestilentielle, chaux deversée dans les ruelles de la sérenissime. Le choléra ne dit pas son nom mais fait ses premières victimes. Les autorités ne disent rien pour préserver la manne que représente le tourisme. Quant à la bourgeoisie, elle se voile la face, pense toujours que le mal ne la touchera pas. Et la vie continuera dans les salons luxueux du Grand Hôtel. Les vacanciers se voileront la face jusqu’à finalement comprendre qu’il faut quitter les lieux. Et c’est la mort qui frappera le compositeur, sur la plage, face à ce paysage si paisible , contraste saisissant avec le drame qui s’est abattu sur la ville.

Jour 8 – le corona virus à Paris

Grâce à mon chien fidèle, j’ai la chance de pouvoir sortir pour les promenades quotidiennes. Et c’est donc dans mon quartier que je déambule tranquille. Et aujourd’hui, cela m’a frappée. Par cette belle journée ensoleillée, les ruelles étaient vides, l’atmosphère paisible. Une certaine douceur flottait dans l’air. Alors comment imaginer le combat qui se livrait au même instant dans les hôpitaux, les cliniques et les EHPAD ?

Mais, contrairement au film Mort à Venise, les autorités ne dissimulent pas la gravité de la situation. On nous supplie de respecter les règles. Alors pour les soignants, pour les malades et ceux qui risqueraient de l’être, faisons le. Et peut-être qu’alors, au bout des 6 semaines de confinement qui nous attendent, nous sortirons presque indemnes de cette épreuve qui frappe le monde.

Prenez soin de vous, prenons soin de nous.