Il y a de l’espièglerie dans le talent de Margiela. Une audace rebelle dans l’univers feutré de la haute couture. Et puis il y a Hermès. L’élegance absolue, l’assurance de l’expérience. Rencontre de deux univers.
Margiela – les années Hermès
Dès la première salle l’exposition confronte les deux univers.
L’un de celui qui déconstruit les silhouettes dans des tonalités monochromes, l’autre proposant des lignes classiques sur fond d’orange emblématique.
Et puis soudain, l’audace change de camp. Quand le président d’Hermès, Jean-Louis Dumas, donne carte blanche à Margiela de 1997 à 2003 pour concevoir la garde robe féminine Hermès en 12 collections. Margiela relèvera le défi et va innover dans tous les domaines : coupes, techniques et matières, vocabulaire et univers. Laissant sur son passage une trace indélebile.
Margiela – les années Hermès : les coupes volent en éclats
Il va s’attaquer à la silhouette globale, et à chacun de ses détails. Tracé des épaules, pureté des lignes, raffinement des finitions. Loin des épaules hyper structurées de l’époque, en mode épaulettes pour working woman, il en adoucit le tomber.
Ligne élégante, détails bouleversés. Le classiquissime trench en perd ses manches. L’icône de la garde robe traditionnelle classique s’émancipe et s’encanaille.
Il offre à la vareuse, pièce emblématique de ses collections, de multiples vies. Elle devient chemise, veste, pull ou tunique.
Margiela – les années Hermès : la vareuse
Il transforme la silhouette en s’adressant à chaque détail du vêtement. Ainsi ses manches prennent du volume, se libèrent du vêtement, en en modifiant totalement l’équilibre.
Margiela – matières et vocabulaire
Lors de ses années Hermès Margiela découvre le tricot et le cachemire en particulier. Il travaille aussi le cuir, matériau emblématique d’Hermès.
Mais surtout il joue des vêtements, crée ses deux en un, leur offrant ainsi une dimension ludique et facétieuse. Les manches aériennes s’estompent pour devenir cape et col chemise.
Quant au génereux gilet il s’enroule dans des sangles pour ressembler furieusement au plaid historique de la marque.
C’est sur la salle « patrimoine » que la visite de l’exposition prend fin. Et même si Margiela ne se sera pas attaqué aux très grands classiques Hermès, il laissera une trace de son passage en doublant par exemple le bracelet de l’icônique Cape Cod, ou en destructurant le célèbre carré qui devient losange, abandonnant ses imprimés pour se parer de la teinte reconnaissable entre mille.
Margiela – les années Hermès du 22 mars au 2 septembre 2018 Musée des Arts Décoratifs 107-11 rue de Rivoli 75001 Paris
Attention, ce qui va suivre n’inclut aucun coffee shop, concept store, ou tout autre lieu à la décoration épurée et au mobilier d’inspiration scandinave.
Nous nous concentrerons ici sur le café parisien tel qu’on le voit dans les films, de ceux où les chaises sont en rotin tressé, là où les serveurs portent un tablier blanc et vous regardent avec un oeil interrogateur si vous évoquez un latte ou encore un doppio.
Parce que Paris sera toujours Paris, et que les coffee shops aseptisés aux intitulés de boissons difficilement intelligibles pour les non experts se retrouvent dans tous les quartiers branchés des capitales du monde.
Mais ce n’est qu’à Paris que l’on trouve nos célèbres cafés ! Voici donc une liste de vraies bonnes adresses parisiennes.
Les Deux Magots versus le Café de Flore
L’éternel dilemme. Entre les deux les coeurs balancent souvent.
Mais pour ce qui me concerne, le choix s’est fait, un peu par hasard. Mais il est désormais définitif. Parce qu’un matin imprévu a guidé mes pas vers cette institution germanopratine. Et, contrairement à l’évidence qui peut pousser à s’installer en terrasse quand le temps le permet, j’ai décidé de m’installer à l’intérieur.
Il m’a suffi de passer l’impressionnante porte tambour, et soudainement, en mode « Midnight in Paris« , le voyage a commencé.
Un regard circulaire, le crissement des banquettes traditionnelles en cuir rouge, les boiseries aux teintes chaudes, et l’effet est instantané.
Le temps se fige, les minutes s’écoulent plus doucement, et l’envie me prend de savourer l’instant. Sous le regard de ces célèbres Deux Magots qui ont donné leur nom à l’établissement.
Les Deux Magots
Et oui, tous mes préjugés ont volé en éclat. Parce que non, la clientèle ne consiste pas exclusivement en touristes armés de leur guide et de leur appareil photo. Et non, les serveurs ne sont pas arrogants et grognons, bien au contraire.
Parce que c’est précisément l’un d’eux qui s’est approché alors que je prenais mon café et quelques photos, pour me vanter les multiples formules de petit déjeuner, et aussi la carte revisitée avec ses plats du jour presque abordables et ses grands classiques. Le tout fait maison, du croissant ( croustillant à souhait) à la blanquette de veau.
Les Deux Magots, 6 Place Saint-Germain-des-Prés, 75006 Paris
Place de la Contrescarpe – Delmas
Ici, c’est LA terrasse par excellence. Orientée plein soleil à toute heure de la journée elle attire le regard grâce à ses couleurs éclatantes et auvent traditionnel rouge. Abritée du vent, elle est parfaite en toute saison.
Et quand le soleil brille, le croissant prend définitivement une toute autre dimension !
E terrasse se croisent habitants du quartier, étudiants des écoles et universités de proximité et touristes éreintés de leur découverte à pieds du quartier.
Delmas 2 Place de la Contrescarpe 75005 PARIS +33 (01) 43 26 51 26
Le Bar du Marché rue de Buci
Le quartier de Saint Germain est emblématique de Paris et le Bar du Marché ne s’y est pas trompé. Tous les codes du café traditionnel sont respectés ici. Chaises en osier cané, couleurs classiques rouge et blanc. Jolies tables bistro. Et clients attablés en terrasse comme il se doit.
Une petite touche de branchitude cependant, dans le look du serveur qui troque le classique tablier blanc pour une salopette noire savemment destructurée. Histoire de dépoussiérer le bistro parisien, et c’est ça qui fait son charme, sa signature !
Le Bar du Marché 75 Rue de Seine, 75006 Paris
Le Nemours
Incontournable, immuable, Le Nemours domine la place Colette avec sa superbe terrasse, théâtre de multiples shootings, tant du cinéma que des instagrameurs en quête d’un setting de qualité.
Ici, vous pourrez déguster une cuisine fait-maison à base de grandes assiettes, croque monsieur et bagels pour une restauration facile et efficace. Les desserts ne sont pas en reste puisque les gâteaux sont de chez La Meringaie, et les glaces Pedone.
Un must de ce quartier vivant et animé qu’est le Haut Marais. Et même dans un quartier à haute concentation de coffee shops, le traditionnel revisité continue d’avoir la côte si on en croit la terrasse bondée dès l’apparition du moindre rayon de soleil.
Alors bien sur vous déjeunerez ici, vous prendrez un café, un verre avant de diner, mais surtout vous aurez la même surprise de déguster un thé vert menthe qui fait voyager, servi dans sa théière en argent et son petit verre délicatement décoré. Si bon qu’il donne des envies de coucher de soleil dans le désert, ou d’un bon couscous…
Velours rouge et comptoir traditionnel en bois ciré aux couleurs sombres et profondes. Ce sont les codes de ce petit bijou qui dispose également d’une terrasse sur la très jolie rue Saint Honoré.
Et les habitués ne s’y sont pas trompés. Ils viennent ici pour le petit déjeuner, version light, en mode café croissant, ou pour la version plus gourmande, avec le muesli et les oeufs bio, sans oublier un délicieux jus Alain Millat pour compléter le tout.
Journées Européennes des Métiers d’Art – futurs en transmission
Les JEMA, organisées par l’Institut National des Métiers d’Art, fêtent cette année leur 12ème édition.
Chaque année, ces journées permettent au grand public de partir à la rencontre de ces artisans qui perpétuent un savoir faire unique, créent, donnent vie à ces créations chargées de sens.
DOGNIN – beauté du geste
La maitrise du geste, la précision du mouvement, la magie de ce moment où l’objet prend vie, voilà ce que les JEMA permettent de découvrir dans les ateliers qui ouvrent leurs portes durant ces journées très spéciales pour nous accueillir.
Cette année, le thème de ces rencontres porte l’intitulé : « futurs en transmission« . A travers des rencontres, des ateliers, workshops participatifs, découverte en réalité virtuelle, jeux, fablabs pour jeunes publics, l’objectif est de dépoussiérer l’image des métiers de l’artisanat, de montrer le lien très fort entre ces métiers et l’innovation, et de susciter de nouvelles vocations !
Journées Européennes des Métiers d’Art – Rendez-vous d’exception
durant les Journées Européennes des Métiers d’ Art, vous pourrez vous rendre dans tous les ateliers dont vous trouverez les coordonnées sur le site JEMA.
Des rendez-vous sur inscription, pour découvrir des métiers d’art et des savoir-faire d’excellence en ouvrant exceptionnellement les portes de manufactures prestigieuses, d’Entreprises du Patrimoine Vivant, d’ateliers Meilleurs Ouvriers de France.
Pour exemple, le créateur Santiago Lomelli dévoilera son savoir-faire. Vous pourrez partager avec le créateur l’art de la création florale en créant votre propre fleur en soie ou en cuir. Par ailleurs, la visite de son showroom sera l’occasion d’admirer de somptueuses robes et de merveilleux accessoires.
Attention, pour tous ces rendez-vous d’exception, il est indispensable de s’inscrire.
Dépechez-vous, certains rendez-vous sont déjà complets !
Journées Européennes des Métiers d’Art – focus sur les Ateliers de Paris
Les Ateliers de Paris accompagnent les talents des métiers de la création. Deux incubateurs, une pépinière, ils ont participé à l’envol de créatrices de génie tels que Sakina M’sa ou encore Christine Phung.
Lors des JEMA les Ateliers ouvrent leurs incubateurs et nous offrent ainsi la possibilité de rencontrer ceux qui feront la mode, le design de demain.
Pensez à pousser la porte de l’univers merveilleux d’Aline Houdé-Diebolt. Impossible de résister à la magie de ses mises en scène joyeuses et colorées qui ont déjà séduit les plus grands noms parisiens.
Quant à William Amor, c’est à ses créations messagères qu’il vous initiera quand vous créérez de toutes pièces avec lui de superbes fleurs nées de la metamorphose de la pollution plastique de notre univers.
Lafayette Anticipations – fondation des Galeries Lafayette
La fondation Lafayette Anticipations s’adresse aux créateurs des univers de l‘art contemporain, du design et de la mode. Elle leur offrira des moyens qui privilégient la création collective, favorisant l’expérimentation, et leur proposant ainsi de créer et d’exposer des oeuvres nouvelles.
C’est dans un bâtiment industriel du XIXème situé en plein coeur du Marais que la fondation s’est installée.
Dans cette rue du Plâtre qui permet d’apercevoir au loin un des bâtiments les plus controversés des années 70. Souhaitons à la fondation qu’elle ait la même longévité…
L’espace de 2200m2 a été entièrement reinventé. Il dispose désormais d’une « tour d’exposition » centrale faite de parois vitrées et de planchers mobiles.
La promesse éventuelle de surprises au fur et à mesure des expositions/installations à venir puisque cette construction permet d’organiser une quarantaine de configurations différentes !
La fondation accueillera des expositions tout au long de l’année, mais aussi des cycles de performance. Allez savoir ce en quoi cela consistera.
Des expositions, mais aussi bien sur un lieu pour se restaurer. Allez, je vous laisse deviner….
Wild and The Moon. Au coeur de la tendance food du moment.
Et puis il y a aussi une boutique. La boutique A Rebours. La visite sera pour une autre fois. Ou pas. Chaque chose en son temps.
Lafayette Anticipations – l’exposition en cours
Une exposition implique un accrochage, des objets, des supports tangibles. Ce n’est pas le cas ici. Serait-ce donc une performance ? Mais il n’y a pas non plus d’humain visiblement impliqué. Il s’agirait en fait d’une « exposition monographique ».
Pour la béotienne que je suis, voici ce que j’ai vu en quelques mots.
Tout d’abord, au sol et dans les escaliers, des milliers de paillettes scintillantes que l’on foule au risque de déraper pour s’écraser deux étages plus bas. Prenez donc plutôt l’ascenseur.
Et puis doucement, de façon insidieuse, un son pénètre votre cerveau, s’amplifie, pour devenir quasi insupportable. On l’entend à tous les étages mais on comprend quand on se retrouve au 2ème étage et que des images l’accompagnent.
Il s’agit là de séquences filmées de la mer, des vagues. Floues, instables, et accompagnées du bruit du vent.
Je vous épargnerai l’analyse artistique de ce qui est qualifié par certains d' »expérience forte » .
Lafayette Anticipations – la déception
Vous l’aurez compris. Je n’ai pas adhéré. Je n’ai pas été happée dans le « geste architectural » de Lutz Bacher. Je ne suis même pas parvenue à lire l’inscription sur le fronton du bâtiment. Et pas plus à déchiffrer le message de ces projections murales.
Je dirais que le quartier est agréable, et que la vue est belle.
Si on en juge par la personne qui s’applique à photographier les toits de Paris à travers les baies vitrées, je ne suis pas la seule.
Quant aux paillettes qui jonchent le sol, elles ne fascinent clairement pas les visiteurs présents.
Elles donnent simplement l’impression que le lieu a accueilli une grande fête. Mais la fête est finie.
Lafayette Anticipations 9 rue du Plâtre 75004 Paris / 44 rue Sainte-Croix-de-la-Bretonnerie
Diane Venet collectionne les bijoux d’artistes depuis plus de 30 ans. C’est grâce à elle, mais aussi aux prêts de galeries, collectionneurs et familles d’artistes que l’exposition De Calder à Koons a pu être mise en place.
Diane Venet a sélectionné ses bijoux pour les faire entrer en résonance avec les oeuvres plus monumentales des artistes qui les ont créés. Ainsi vous pourrez admirer une statue de Niki de Saint Phalle qui donnera tout son sens à la broche Brown Nana.
Diane Venet se passionne pour les bijoux d’art le jour où son mari Bernar Venet enroule autour de son annulaire gauche une fine bague en argent pour en faire une alliance.
Pour elle, porter un bijou d’artiste est loin d’être un acte anodin. Bien loin du bijou traditionnel, il s’agit pour l’artiste d’un geste occasionnel de création, souvent conçu pour un proche, signe d’affection qui mène l’artiste dans un monde plutôt éloigné de son univers traditionnel.
De Calder à Koons – le parcours
A tout seigneur tout honneur, c’est par les créations de Pablo Picasso que commence la découverte. Parce qu’il offrait des médailles sculptés dans l’argile à ceux qu’ils aimaient, de celles que l’on aurait rêvé de recevoir aussi !
Puis il y a Derain, passionné d’antiquité qui s’inspire de ses découvertes au Louvre pour créer des ‘sculptures portables’ qu’il offre à sa femme.
Quant au nom de l’exposition, il rend hommage à ces deux artistes : Calder et Koons.
L’un avec ses colliers sculpturaux que je verrais bien autour de mon cou.
Quant à Koons, loin de son cadeau empoisonnée en forme de bouquet de tulipes, il reste dans la veine de ses créatures animalières avec un petit lapin. Il ne m’a pas vraiment convaincue pour tout vous dire.
De Calder à Koons et Pomellato
Pomellato est une maison italienne de joaillerie qui existe maintenant depuis 50 ans. Pour l’amoureuse de bijoux que je suis ,elle représente l’élégance, la modernité et la féminité. De la couleur avec ses bagues NUDO aux teintes multiples et éclatantes.
Des lignes élégantes et contemporaines pour des bagues que l’on ne quitte plus.
Ou encore les volumes généreux des chaines TANGO dans la catégorie du rêve.
Cette belle marque incarne un esprit libre et sophistiqué en écho à la personnalité de Diane Venet. C’est donc naturellement qu’elle a choisi d’être le mécène principal de l’exposition que vous pourrez découvrir au Musée des Arts Décoratifs.
De Calder à Koons – Musée des Arts Décoratifs 107-111, rue de Rivoli 75001 Paris du 7 mars au 8 juillet 2018
Le Coq Rico porte son nom à la perfection. Ici, lavolaille est reine. Et c’est Antoine Westermann qui est aux commandes.
Le cadre est agréable et épuré, et les ouvertures donnent directement sur les petites rues de Montmartre.
Les cuisines ouvertes apportent une dimension chaleureuse et permettent d’échanger avec le chef et son équipe. On peut même manger au comptoir pour une proximité optimale.
Dans le fond une grande salle permet d’accueillir de grandes tablées et d’avoir un oeil sur la cave en cas de besoin.
Le Coq Rico – ce qu’on y mange
Qu’elle soit rôtie ou mijotée la volaille est toujours d’appellation contrôlée, et de provenance identifiée.
Ici se côtoient canette de la Dombes et poule jaune du Gers.
La simplicité est ici synonyme de qualité.
Pas de fioritures, de produits bons, frais et savoureux, des recettes traditionnelles aux notes de modernité et un chef qui laisse s’exprimer sa générosité dans une assiette gourmande.
La volaille est proposée avec deux approches.
En mode rôtisserie. Attention, rôtisserie oui, mais comme vous ne l’avez jamais imaginée.
Sans doute parce qu’elle est d’abord pochée au bouillon avant d’être rôtie.
Et c’est ce qui explique la tendresse de la chair, son moelleux unique.
Côté rôtisserie donc, vous pourrez opter pour un quart de poulet, ou bien une canette ou une pintade, ou encore la volaille entière jusqu’à 4 personnes.
Le tout accompagné de tout ce que l’on adore sans oser l’avouer.
Des frites croustillantes à souhait, de délicieux légumes ou encore des macaronis au fromage gratinés et parfaitement régressifs.
Côté volaille mijotée c’est le poulet jaune du Gers truffé qui fera vaciller votre volonté.
Mon cerveau frémit encore à l’évocation des arômes des truffes qui accompagnent cette volaille délicieusement mijotée en bakehof.
Et pour finir, il faut que je vous mette en garde.
Parce qu’une île flottante comme celle ci, vous n’êtes pas prêts de l’oublier !
Si gourmande, si parfaitement vanillée, personne ne saurait lui résister. Pas moi en tous cas.
Le Coq rico – pourquoi j’y reviendrai
Sans doute pour tester le bon plan du lieu : le plat du jour à 15€.
Ce n’est pas tous les jours que l’on peut se régaler à ce prix dans un restaurant bistronomique.
Qui eût cru que la si touristique Butte Montmartre abritait de tels trésors.
Le Coq Rico propose de ces repas qui rassurent, qui font du bien à l’âme et au corps.
Loin des tendances et des diktats il offre une assiette gourmande et généreuse et on repart le sourire de l’enfance accroché aux lèvres.
D’autant plus heureux que si vous n’avez pas pu finir votre plat si copieux c’est tout naturellement que l’on vous préparera un sac à emporter chez vous, permettant ainsi de faire durer le plaisir gustatif encore un peu, chez soi, voire même de se mettre aux fourneaux puisque dans le sac vous trouverez des suggestions de recettes à faire avec les restes rapportés.
Juch, c’est une histoire d’inséparables. Et aussi de bottines.
C’est pendant un voyage à Shangaï que Charles se fait confectionner des bottines sur mesure. Dès son retour en France, il remporte un succès spectaculaire avec ses chaussures.
L’envie d’entreprendre était déjà là, et l’histoire prend forme. C’est ensemble, avec Julia, qu’ils se lancent dans l’aventure.
Parce qu’avant tout, JUCH, c’est une belle histoire, l’histoire d’un couple. L’histoire de Julia et de Charles-Hugo, les deux cofondateurs de la marque, qui se sont rencontrés en école de commerce et qui ne se sont plus quittés.
Les deux inséparables, ce sont eux. Et vous aurez donc compris d’où vient le nom de la marque : JUlia et CHarles-Hugo !
En point de départ donc, un modèle de bottines pour homme. Décliné en de multiples teintes, certaines classiques, d’autres plus originales.
Et l’histoire est lancée. La bottine sera le premier classique de la marque. Pour femme aussi, bi matière, plates ou avec un petit talon, un basic parfait en toute saison.
Elle portera le nom de Nigrigenis. Quand je vous disais qu’il s’agissait d’une histoire d’inséparables !
JUCH – revisiter les classiques
Et ce n’était que le début. JUCH s’attaque ensuite aux sneakers, un autre grand classique. Ils les appelleront les Taranta. Vous aurez compris pourquoi ! Tout est dans le détail, dans la finition.
Bi matière ou en 100% veau lisse, la gamme de couleurs s’inspire des envies de voyage du couple. Couleurs chaudes pour la Colombie.
Bleu azur et sable avec la collection Sidi Bousaid.
Et toujours l’oeillet de deux couleurs, la couture parfaite.
JUCH – boutique(s) parisienne(s)
Ces deux inséparables voyageurs, entrepreneurs, ont posé leurs valises à Paris. C’est donc en plein coeur de Saint Germain que vous trouverez leur nid. Ici, toutes les chaussures, ainsi que leur ligne de bagages, sobre, élégante.
Et la bonne nouvelle, c’est que vous les trouverez aussi rive droite, dans une boutique du Marais qu’ils partagent avec une de mes découvertes de l’année dernière, Le Bijou Parisien. Il s’agit du Vingt Six.
Paris est donc couvert, que vous soyez « rive droite » ou « rive gauche », vous pourrez leur rendre visite et découvrir leurs créations.
Oui, nous l’avons fait. Nous avons passé un week-end à Stockholm en hiver. Plus précisément, nous sommes allés à Stockholm pour la semaine du jour de l’an.
Oui j’ai pris l’avion en connaissance de cause, c’est à dire en sachant que je ne verrais dans le meilleur des cas la lumière du jour qu’entre 09h30 et 14h30.
Je dois reconnaitre que le weekend a bien commené puisque je n’ai eu ni retard ni annulation de vol. Cela dit, si cela avait été le cas, cela aurait été l’occasion de faire appel à Flightright . Ce service qui s’occupe de tout quand vous avez un problème avec un vol.
C’est très simple : il suffit d’envoyer ses billets et de demander la prise en charge des démarches pour obtenir des indemnités pour un retard ou une annulation. Flighright s’occupe de tout. S’ils échouent, cela ne vous coûte rien. Et s’ils obtiennent des indemnités, le paiement se fait par un pourcentage prélevé sur la somme perçue. Plus besoin de se battre avec la compagnie aérienne, de passer des heures au téléphone ou de s’énerver à coup de mails et de lettres recommandées. Ca donnerait presque envie d’avoir du retard sur ses vols !
Stockholm donc.
Oui, j’ai choisi cette destination alors que la météo promettait des températures très proches de 0, à un ou deux degrés près, plus ou moins.
Parce que cela nous semblait original et innovant comme destination pour passer le jour de l’an. Et puis pour tout vous dire, je rêvais de neige aussi. La neige, nous ne l’avons pas vue. Et le solil, peut-être une heure en tout et pour tout pendant tout le séjour !
Alors sachez le pour commencer : si vous tenez absolument à aller à Stockholm pour des fêtes, ce sera AVANT Noël.
Parce que là au moins vous pourrez voir tous les marchés de Noël, la magie des décorations lumineuses et colorées comme les suédois savent si bien les faire.
Parce que tous ces marchés, dont le plus célèbre installé sur la place de Gamla Stan, charmante petite île de Stockholm aux maisons typiquement colorées, tous ces marchés disparaissent le 24. Pfff ! Disparus, envolés, comme par enchantement !
Nous sommes donc allés à Stockholm, en hiver, et après Noël, et vous l’aurez compris, ce n’était pas un choix très judicieux.
Mais cela étant dit, nous avons quand même trouvé des atouts à cette ville et ce séjour moyennement réussi nous a donné envie d’y retourner ! Alors pourquoi ?
Voici un plan synthétique, pour comprendre la géographie de la ville. Sachez que la plupart des distances se pratiquent à pieds sans difficulté.
Stockholm – ses quartiers visuel issu du site les-escapades.fr
Des îles, encore des îles
Parce que Stockholm est une ville où l’eau est omniprésente.
Cette configuration permet de voir la nature à distance proche, de superbes voiliers, des points de vue avec une abondance de reflets extrêmement photogéniques.
Des îles, encore des îles, toujours des îles !
Il y a Gamla Stan, précédemment évoquée. C’est le Stockholm historique ou l’on peut voir les maisonnettes colorées tant photographiées
Cela étant dit, Gamla Stan est mignonne mais elle ne constitue pas le quartier le plus authentique de la ville, envahie par des boutiques à touristes en mode Mont Saint Michel ou Rocamadour.
Alors surtout, sortez au plus vite des deux « grandes artères » de l’île, pour la découvrir dans ce qui lui reste d’authenticité. Vous pourriez être agréablement surpris !
Et puis il y a l’île de Djurgården.
Elle héberge un grand parc et plusieurs musées plutôt exceptionnels.
Le plus unique de tous à mon goût est le Vasamuseet.
Vasa museet
Ici vous découvrirez ce que vous n’avez jamais vu ailleurs.
LeVasamusset tient son nom du Vasa, nom du voilier auquel il est dédié et autour duquel il a été construit
Je m’explique : en 1628 un superbe navire de guerre à 64 canons, le Vasa, quitte le port de Stockholm pour la première fois.
Après 1,5km de navigation, il coule dans les eaux du port.
Mauvaise conception, erreurs des ingénieurs qui l’ont pensé et dessiné, il s’abîme en mer avec tout son équipage.
C’est en 1950 qu’on le retrouve, en excellent état, protégé par une eau très froide et moins salée.
Il est donc décidé de le sortir des eaux, opération très technique et périlleuse.
Mais en 1961 c’est chose faite.
Le Musée sera construit autour du navire, permettant ainsi de l’admirer sous tous les angles. Spectaculaire.
Et puis il y a le plus grand musée à ciel ouvert d’Europe ( ou peut-être du monde ?) : Skansen. Ici vous plongerez dans le quotidien de villages suédois tels qu’ils existaient au siècle dernier.
On peut voir les artisans à l’oeuvre, déguster de délicieuses pâtisseries faites sur place.
Enfin, je finiria sur le musée ABBA, incontournable si vous souhaitez chanter à tue te^te ou danser accompagnés du’un ou pusieurs membres du groupe. Bemol cependant : l’entrée est à 25€ !
Week-end à Stockholm – focus Sodermalm
Parce qu’à Stockholm, il y a beaucoup à découvrir, même quand on ne s’y attend pas.
Prenons par exemple Sodermalm. Cette île et ce quartier revendiquent le positionnement vis à vis de Stockholm identique à ce qu’est Williambsburgh pour Manhattan et New York.
Attention à la déception cependant. Si on vien à pied, on arrive par un grand pont multi voies qui relie Gamla stan à Sodermalm. Actuellement en travaux il n’offre pas une perspective très alléchante.
Néanmoins, si on dépasse le pont, et que l’on prend immédiatement à droite, sur Hornsgatan, puis encore à droite, sur une des petites ruelles qui propulsent sur un petit chemin campagnard qui offre un point de vue tout à fait unique à ne pas manquer.
Sodermalm
Commençons par la vue.
C’est de Sodermalm que sont prises ces images inoubliables de Stockholm.
Stockholm – vue depuis Sodermalm
En se promenant, on pénètre dans la vie réelle des suédois, les petits squares et on croise les habitants qui résident là.
Après cette balade il est temps d’aller prendre un café, ou encore de faire du shopping dans cette boutique suédoise aux valeurs uniques : Nudie jeans.
atelier Nudies
Ici, le coton est bio. Jusque là rien d’original. Mais ici, vous pouvez rapporter votre jean, encore et encore, pour le faire réparer. Une super idée pour ne pas tomber dans la sur consommation.
Et enfin, ici, vous pouvez rapporter votre jean qui sera recustomisé pour être revendu, et vous benéficierez de 20% de réduction sur votre prochain achat. Et pour finir, ces jeans sont beaux, bien coupés, unisexe ! Le bonheur.
Enfin, toujours à Sodermalm, et sans doute le clou de la visite, le superbe musée de la photographie : Fotografiska.
Un lieu extraordinaire pour plusieurs raisons. Le bâtiment pour commencer : un ancien bâtiment des douanes Art nouveau, entre gare et dépôt de marchandises, tout à fait inattendu pour un tel musée.
fotografiska – image Stockholm Pass
Ici se succèdent les expositions temporaires des plus grands photographes contemporains. Nous y avons découvert l’extraordinaire photographe Chen Man. Aussi belle que talentueuse ! La vie est tellement injuste.
Jugez par vous-même !
Et la photographe en mode mannequin, opur que vous compreniez bien !
Chen Man
Et pour en finir avec Fotografiska, il y a ce spectaculaire rooftop, dernier étage, en mode bar restaurant, ouvert jusqu’à 23h00 au moins et qui permet d’admirer un autre point de vue sur Stockholm, au chaud, même quand la nuit tombe à 15h00, tout en se régalant de l’offre restauration proposée sur place. A ne manquer sous aucun prétexte !
Manger à Stockholm
Un des basiques lorsque l’on découvre une ville. Alors voici quelques suggestions.
Pour commencer, il y a les incontournables, j’ai nommé les célèbres boulettes accompagnées de cornichons, purée et airelles.
C’est dans un restaurant de Sodermalm, Bistroteket, que j’ai mangé les meilleures. Moelleuses, savoureuses. Et retaurant après restaurant, je me suis rendue compte que les suédois avaient un certain talent à créer des cadres particulièrement agréables pour leurs restaurants. celui ci en est une des preuves, même si la rue ne paie pas de mine !
Vient ensuite le rituel du goûter : FINKA. Fans de cannelle, ceci est pour vous. Dans tous les coffee shop, salons de thés, vous trouverez cette brioche roulée parfumée de cannelle.
Par exemple, au Drop coffee de Sodermalm. Ici, café responsable, familles bobo à souhait, et brioche canelle pour tout le monde.
Il faut le savoir, pendant la semaine entre Noël et le Jour de l’an, tous les restaurants renommés sont fermés. Et oui !
Heureusement, on peut quand même trouver de délicieuses pizza chez 1819 fast fine pizza. Le lieu est également surprenant : il ressemble diablement à un fast food, de l’extérieur, mais dès que l’on passe le pas de la porte le cadre change et l’on se retrouve dans une jolie salle de restaurant, confortable et chaleureuse.
Et pourtant, il s’agit bien d’un fast food ! Sans service à table. La carte est une vraie surprise aussi.
Des pizze rouges, et des blanches ! Avec des produits frais, de qualité, et le tout confectionné sur place dans un superbe four à bois géant.
Dans la gamme restauration, il y a également le food court de Östermalm. Il est situé au coeur d’un quartier qui abrite de nombreuses boutiques de déco dont certaines font furieusement penser à FLEUX ou Merci. Sauf que le food court historique est en travaux, et toutes les enseignes se sont installées dans un lieu temporaire juste en face. L’occasion unique de se régaler avec des plats typiques , fruits de mer, ou encore le célèbre toast Skagen de Lisa Elmqvist. Pour les amoureux de crevettes fraichement pêchées.
Week-end à Stockholm en hiver – comment se déplacer
Soyez surs que si j’en parle ici, c’est un vrai sujet !
Commençons par l’arrivée à l’aéroport. Dirigez-vous directement vers le comptoir informations et achetez votre billet pour le Arlanda Express
Rapide, efficace, le plus abordable, il passe toutes les quelques minutes et vous mène directement en centre ville ! Attention à ne pas acheter votre ticket dans le métro, qui a aussi une station portant le nom d’Arlanda mais qui n’a rien à voir !
Sur place, vous pourrez vous déplacer en tram ou en métro. POur le Tram en particulier, surtout, achetez votre billet, pour un seul trajet si vous prévoyez de beaucoup marcher, ou pour la journée, dans une des bornes disponibles à côté de chaque ligne de tramway. Sachez que vous serez systématiquementcontrôlé, et que si vous achetez le billet dans le Tram vous le paierez beaucoup plus cher.
Enfin, ne boudez pas votre plaisir et prenez au moins une fois le métro. Vous n’en croirez pas vos yeux.
Alors, pour résumer, Stockholm est la ville de l’eau et des musées. Et probablement celle de l’été, et des parcs, et de la nature. Sauf si elle couverte de neige ce qui semblerait être la seule justification d’y aller en plein hiver ! Même si nous avons eu la chance d’un dernier rayon de soleil avant de rentrer à Paris.
Au commencement était Ze Kitchen Galerie. Cuisine fusion aux parfums d’Asie, c’est le premier restaurant de la galaxie de William Ledeuil. Cuisine ouverte en mode spectacle pour les convives, oeuvres d’art accrochées aux murs de ce restaurant à la décoration sobre urbaine. Puis vient le petit second. A quelques pas de là, c’est KGB ( Kitchen Galerie Bis) qui s’installe quelques années après l’ouverture de la première adresse.
Et soudain, on change de quartier, on change d’univers culinaire, et c’est kitchen ter(re).
Ici, ce sont les pâtes qui sont reines.
Elles portent des noms aussi insolites que leur composition et leurs recettes inspirées de procédés ancestraux.
Ainsi se retrouvent sur la carte dentelles de Cucugnan ou encore crêtes de coq.
kitchen ter(re) – ce qu’on y mange
Vous l’aurez compris, des pâtes. Des pâtes au blé dur, au Blé de Khorasan ou encore à l’Amidonnier noir. Mais qu’est-ce donc ? L’amidonnier est une céréale très prisée pour les bouillies ou les pains. Quant au blé de Khorasan, il doit son nom à la région d’Iran dont il provient, et il semblerait qu’il contienne moins de gluten que les blés traditionnels facilitant ainsi sa digestion pour ceux qui y sont intolérants.
Une vraie recherche dans les produits, et de belles recettes dans l’assiette.
Comme ces cargolettes (amidonnier noir) à l’agneau fondant en mode tagine, ou encore mes dentelles de Cucugnan aux poulpes snackés à point et algues.
Les plats étaient délicieux. Promesse tenue donc : des pâtes, que des pâtes, délicieuses, et pas comme les autres.
Seulement voilà….
kitchen ter(re) – est-ce que je reviendrai ?
Il faut le dire. Le service a été interminable. Et quand on fait le choix d’un restaurant à pâtes un samedi midi, c’est avec l’attente tacite d’un repas efficace et de qualité. Et une heure et demie pour une entrée et un plat de pâtes, c’est trop, bien trop.
Alors disons que nous retenterons l’expérience en semaine, pour contredire cette première cette première experience.
Pénétrons dans l’univers envoûtant et mystérieux de l‘hôtel Nolinski installé avenue de l’Opéra.
Cet établissement 5 étoiles propose un univers unique à l’atmosphère envoûtante.
Dès que l’on passe le pas de la porte le chaos de la ville s’estompe.
Une ambiance feutrée, une lumière tamisée, le ton est donné.
J’avais découvert la brasserie Rejane, et je m’étais régalée d’un sublime bourguignon aux parfums d’enfance. J’ai également exploré l’épicerie Rej et sa lasagne à emporter dont la seule évocation ravive l’émoi de mes papilles.
J’ai visité les chambres, lumineuses et donnant sur cette superbe avenue emblématique de la capitale.
Aujourd’hui donc, nouvelle experience, et direction le Spa.
Le spa du Nolinski
Ici la lumière se fait encore plus tamisée encore et l’on peut même parler de douce pénombre, pour un moment de déconnection total et absolu.
La carte des soins La Colline offre une proposition très large et répond à toutes les attentes. Une palette de soins du visage, un éventail de massages du corps sur mesure, avec un premier atout qui est que l’on peut se faire plaisir avec un massage d’une demie heure qui n’empiétera pas excessivement sur la journée tout en apportant tous les bénéfices d’un massage parfaitement réalisé.
Le Spa dispose d’un sauna, et surtout, cerise sur le gâteau, d’une piscine.
Je dois avouer que de façon générale j’aime vivre le plaisir d’un soin dans un Spa d’hôtel de luxe, mais la cerise sur la présence d’une piscine est un atout décisif !
J’ai donc testé pour vous un soin double : massage de dos, puis instant éphémère soin des yeux.
Spa Nolinski – instant éphémère
Le Spa du Nolinski propose de compléter un massage ou un soin classique par un soin ciblé, rapide et efficace : les instants éphémères. Il peut s’agir d’un soin des main, des pieds, ou encore des yeux ou du décolleté.
Spa Nolinski – instants ephémères
Je n’avais jamais encore vu cette combinaison qui me convient parfaitement.
Oui, j’ai fait des massages du corps qui duraient en une heure, une heure trente et qui ne prenaient pas en compte les traits tirés de mon visage.
Oui j’ai pu expérimenter des soins visage de la même durée qui laissait mon corps à l’écart du bien être.
Ici, le combo est parfaitement pensé.
Spa Nolinski
On commence par le massage du dos qui me plonge rapidement dans une douce béatitude et qui ravit mes trapèzes noués.
Puis, alors que je sombre presque dans un demi sommeil réparateur, on passse à mon instant éphémère, « vivifiant pour votre contour d’oeil ». Massage, puis bâtonnets de massage glacés, et enfin hydratation complète.
Détendue, reposée, j’ai constaté avec surprise que l’effet relaxant que je ressentais sur les cernes après le traitement était visible à l’oeil nu ! Vraiment. Regard reposé, peau rebondie, j’avais meilleure mine qu’en arrivant alors que je n’avais plus aucun maquillage sur le visage.
J’ai profité encore un peu de la piscine avant de quitter cet endroit où j’espère revenir très vite !
Et plus tard, un jour peut-être, je prolongerai cette expérience par une douce nuit dans une des suites du Nolinski !