Paris – restaurants cachés

Et si on profitait des plus jolies adresses de la capitale avant qu’elles ne soient envahis par la foule ? L’été 2020 est unique : après une période surréaliste dont on se demande si on l’a vécue ou bien rêvée, nous sortons petit à petit de notre torpeur. Alors, avant le retour des touristes, et maintenant que beaucoup de parisiens s’apprêtent à quitter la capitale pour les vacances, à nous les adresses nichées dans de jolis jardins méconnus, les terrasses dissimulées. En somme, à nous les restaurants cachés de Paris !

Restaurants cachés – Caché paris

A tout seigneur tout honneur ! C’est lui qui porte le mieux son nom, et il s’agit là de ma toute dernière découverte. Pour y accéder, c’est un parcours exigeant.

Etape 1 : réserver.

Et là, sachez qu’il faut s’y prendre vraiment à l’avance. Par ailleurs Caché fait partie de ces restaurants qui gèrent le « no show » en prenant votre empreinte de carte bleue. Cela peut surprendre, mais en y réfléchissant, cela prend tout son sens quand on sait que le lieu n’accueille que peu de couverts et qu’une annulation non annoncée représenterait une perte conséquente.

Etape 2 : se rendre sur place.

Contrairement à ce que l’on pourrait croire, avoir l’adresse ne suffit pas ! D’abord, il faut trouver la Villa Riberolle : facile.

On passe la grille ( la porte est ouverte), et on fonce vers le n°23. On croit y être : on y est pas ! Une affichette invite à continuer jusqu’au fond du chemin et à prendre à gauche (derrière les tables et chaises) !

Et elle est là, la grille qui ouvre sur ce chemin terrasse au fond duquel se trouve la partie « intérieure » du restaurant.

Etape 3, découvrir, s’attabler et déguster !

Et voilà, nous y sommes ! On s’installe en extérieur puisque le temps le permet.

Ne négligeons pas cependant l’intérieur qui a beaucoup de charme également !

En quelques mots le concept est simple : Caché est un lieu qui accueille tous les deux ou trois mois un nouveau chef en résidence. Actuellement, et jusque début août, il s’agit du chef de MARA. MARA, c’est un petit restaurant qui a ouvert ses portes mi février dans le Marais, pour fermer le 15 pour cause de confinement !

C’est donc chez Caché qu’on peut déguster sa cuisine ensoleillée avant de le retrouver chez MARA rue Saintonge à la rentrée. Une très bonne adresse que je vous recommande chaleureusement.

Caché PARIS 23 villa Riberolle 75020 Paris 

Hotel particulier Montmartre

A quelques pas de la si pittoresque Villa Léandre, l’Hôtel Particulier Montmartre se mérite.

Il vous faudra tout d’abord passer la grande grille sur rue. Elle s’ouvrira lorsque vous aurez sonné à l’interphone. Puis c’est en suivant un charmant chemin de pavés que vous pourrez pénétrer dans le jardin secret de l’Hôtel Particulier.

On peut diner du mardi au samedi, et le dimanche soir, ce sera assiettes d’entrée à cumuler et à partager, pour un apéritif dinatoire dans un cadre magique.

La burrata est coulante à souhait, et les tomates savoureuses.

La Patanegra fond dans la bouche. Ceux qui l’aiment riche l’apprécieront tout particulièrement.

Et bien sur, tout finit avec un dessert, beaucoup plus savoureux que photogénique !

Les ingrédients parfaits pour une soirée délicieusement romantique.

L’Hôtel Particulier 23, avenue Jugnot pavillon D 75018 Paris
teatime tous les jours /  brunch samedi et dimanche / déjeuner lundi jusqu’à vendredi / diner mardi jusqu’à samedi

Le Café Jacques

Pour vous installer à la terrasse du Café Jacques, il vous faudra simplement procéder comme si vous vouliez vous rendre au musée du Quai Branly. Puis suivre les indications qui vous mèneront au but.

Pour commencer vous la verrez, cette superbe terrasse à la vue imprenable.

Et si le temps ne permet pas de s’installer à l’extérieur, l’intérieur est lumineux, et la vue tout aussi plaisante.

Le nouveau chef du café Jacques, passé tout d’abord par le restaurant Les Ombres, juste au dessus, a apporté son twist personnel à la carte tout en maintenant ses essentiels.

Le résultat est idéal pour un déjeuner frais, léger et savoureux. Pour commencer, je vous recommande de partager  quelques tartinades.

Les salades sont aussi fraiches que l’été l’exige, aussi bien la salade César que la salade aux crevettes.

Pour une plus grosse faim, le poulet est moelleux comme je n’en avais pas mangé depuis longtemps.

Et la cuisson de la bavette précisément telle que l’on l’avait demandée !

Quant aux pâtisseries, impossible d’y résister, sauf si vous avez un caractère extrêmement trempé ! Personnellement, ce n’est pas le cas, et donc, voilà …

Et pour finir, pourquoi pas un tour au musée ? C’est le bon moment, il n’y a personne !

Café Jacques 27 Quai Branly, 75007 Paris fermé le lundi

 

 

On se fait un rooftop à PARIS ?

Ca y est, la vie reprend, les restaurants ont ouvert leurs portes. Et la bonne nouvelle, c’est que pour le moment, il n’y a que les parisiens à PARIS… Ce qui simplifie les réservations ! C’est donc l’occasion unique de (re)découvrir les adresses qui ont pris de la hauteur. Alors, envie de se faire un rooftop à Paris ?

Au Top – parce qu’il porte si bien son nom

Au Top est un secret que l’on ne confie qu’à ceux qu’on aime. Et même quand on en parle, on peut le rendre désirable et pourtant inaccessible. Parce que Au top se mérite !

Au Top Paris
Au Top Paris

Dissimulé au sommet d’un austère bâtiment de bureau, rien n’indique que sur le toit vous pourrez vous régaler d’une vue extraordinaire et de plats concoctés par l’équipe deJean-Philippe Nikoghossian, fondateur du café La Perle et du café Foufou !

Avant de vous rendre sur place et de décrocher le graal, il vous faudra réserver bien sur. C’est à ce moment que vous recevrez les instructions précises pour accéder au lieu. En synthèse il s’agira de traverser une cour intérieur, prendre un ascenseur, sombrer dans des reflets surprenants, et vous y serez. Vous pourrez alors découvrir la cuisine méditerranéenne en admirant la vue.

Au TOP 93 rue vieille du temple 75003 Paris

Girafe – vue sur la Tour Eiffel

Girafe est un rooftop d’un genre unique : il est au rez de chaussée ! L’accès s’effectue directement depuis la place du Trocadero. Un intérieur élégant, une terrasse spectaculaire. Et une carte où les fruits de mer ont la part belle.

Bien sur, c’est à la tombée de la nuit que le spectacle devient encore plus éblouissant.

restaurant Girafe
restaurant Girafe

Restaurant Girafe 1 Place du Trocadéro et du 11 Novembre, 75016 Paris

43 Up on the roof – la bonne surprise

Les rooftops côté Saint Germain sont trop rares. Et celui ci tout à fait inattendu.

En effet, de prime abord, rien ne laisse penser qu’un tel bijou se cache sur le toit de cet hôtel. Parce que c’est au sommet d’un Holiday Inn qu’il faut se rendre pour admirer la vue et siroter un cocktail.

N’hésitez donc pas à pénétrer dans le lobby, puis à prendre l’ascenseur, et à monter au dernier étage. Voilà alors ce qui vous attend !

Pas mal, non ?

Holiday Inn Paris Notre-Dame : 4, rue Danton, 75006 Paris
Ouvert de mai à septembre de 17h à 22h30 sans réservations
Tel. +33 (0) 1 81 69 00 60

LE Rooftop – tout simplement

Et si nous examinions maintenant dans l’offre luxe des rooftops parisiens ? Et l’on sait que les palaces de la capitale ne font pas les choses à moitié ! direction Le Rooftop du Peninsula.

rooftop Peninsula
rooftop Peninsula – photo www.penisula.com

Comment résister à la vue imprenable qui s’offre depuis ce toit terrasse ? Que ce soit pour un cocktail ou des tapas à partager, l’endroit semble idéal pour une escapade magique. Dès 15h00, vous pourrez vous installer pour siroter un Paris New York  (Vin rosé de Provence, crème de cassis, jus de citron vert, sirop d’agave, bitter cherry), histoire de voyager. Un peu plus tard, vous pourrez accompagner votre boissons d’un cheese burger au comté ou encore d’une fine tartelette tomate, jambon et parmesan. dans tous les cas, le moment devrait être unique ou ne sera pas !

Tarifs : cocktail 30€ cheeseburger 29€ tartelette fine tomate 15€
Peninsula Rooftop 19 Avenue Kléber 75116 Paris  +33 (0)1 58 12 28 88

Créatures – délicieusement veggie

Pour finir cette liste qui est bien loin d’être exhaustive, je vous emmène dans l’univers passionnément veggie de Julien Sebbag.  Ici, sur le toit des Galeries Lafayette, il sublime ces légumes qu’il aime tant.

Salades multicolores, légumes de saison rôtis, chaque détail compte pour cet amoureux de la cuisine végétarienne. Il revendique pouvoir convaincre les plus réticents… On essaie ?

Réservation pour le déjeuner – pas de réservation pour le diner
Créatures 8ème étage des Galeries Lafayette Paris Haussmann 25 rue de la Chaussée d’Antin 75009 Paris

Fruttini – gourmandise complètement givrée !

Fruttini by MO, c’est une nouvelle adresse gourmande à quelques pas du Bon Marché. Vous souvenez-vous de ces citrons givrés qui faisaient le bonheur des amateurs de fraicheur en été ? Les créatrices de Fruttini se sont réappropriées la recette pour nous proposer une large gamme de fruits givrés, délicieusement frais et naturels.

Fruttini by MO – mais qui est MO ?

MO, ce sont deux amies, Marie Laure et Ollivia ( avec deux L).

Fruttini - Ollivia à gauche et Marie-Laure
Fruttini – Ollivia à gauche et Marie-Laure

Les fruits givrés faisaient partie de leurs souvenirs d’enfance, telle une madeleine de Proust glacée. Il suffit d’un voyage en Italie lors duquel elles dégustent de délicieux fruits glacés… Et l’idée jaillit ! Elles vont redonner vie à ce souvenir gourmand à Paris.

Elles se lancent donc dans une aventure qui aboutira à l’ouverture de cette nouvelle gourmandiserie rue Saint Placide.

Fruttini by MO – farandole de fruits givrés

Grâce au savoir-faire d’un Maître glacier italien, elles parviennent au résultat tant espéré.

A l’intérieur de chaque fruit givré, un sorbet fait à base de la pulpe du fruit, et à la texture étonnamment crémeuse. De la figue à la date en passant par la cabosse de cacao, la variété de la proposition répond à toutes les envies.

On peut créer son propre assortiment, et choisir de le présenter dans une jolie corolle en nougatine.

Bouchées individuelles ou fruits plus généreux à partager, Fruttini propose des fruits pour tous les envies et toutes les occasions !

Les fruits Fruttini by MO sont à consommer sur place en cas d’urgence gourmande, ou à emporter chez soi dans la boite offerte à cet effet.

Pâques avec Fruttini

A l’approche des fêtes de Pâques et leurs gourmandises chocolatées, Fruttini réinvente l’oeuf de Pâques. Une demi coquille d’oeuf en nougatine, garnie de délicieuses bouchées givrées.

Une belle idée de dessert frais et léger après un repas généreux !

Fruttini by MO 24 rue Saint Placide 75006 Paris

 

Un nouveau chef pâtissier au Shangri-La : Maxence Barbot

La fin de l’année 2019 a vu se jouer le mercato des chefs pâtissiers des palaces parisiens. On connait le coupable : c’est le Cheval Blanc qui ouvre très bientôt ses portes dans les murs de la Samaritaine. C’est ainsi que Maxence Barbot est arrivé au Shangri-La en direct du Plaza Athénée pour remplacer Michaël Bartocetti, lui même parti rejoindre le Four Seasons George V où la place avait été laissée vacante par le départ de Maxime Frédéric. C’est en effet ce dernier qui devient le futur chef pâtissier du Cheval Blanc ! Vous me suivez ?

Shangri-La
Shangri-La

Maxence Barbot : Le nouveau Tea Time

A peine arrivé, Maxence Barbot s’attaque au Tea Time. Bien loin du Tea Time précédent, en mode vegan, il a concocté un Tea Time délicieusement régressif aux parfums d’enfance.

Tea time Shangri-LA par Maxime Barbot
Tea time Shangri-La par Maxime Barbot

Vous souvenez vous de ce goûter parfait : une barre de chocolat dans un petit pain au lait fondant ? Il le réinvente. Et avec lui, il remet le partage au coeur de ce repas pas comme les autres.

Puis en passant, il revisite ce dessert bouchée qu’il avait inventé lors de son passage au Georges V.

Le Tea Time prendra donc l’allure d’un moment de douceur et de gourmandise à partager à deux.

A l’étage supérieur, les mini pâtisseries, au niveau intermédiaire les souvenirs d’enfance, pain au lait et madeleines. Et pour finir, l’assiette inférieure accueille une brioche, un kougloff , une gourmandise à partager généreusement.

Le Tea Time nouvelle version sera disponible dès le 28 mars à 90€ pour deux personnes (50€ pour une personne)

Maxence Barbot – un oeuf rûche de Pâques

Il y a le Tea time, proposition pérenne à déguster tout au long de l’année, et puis il y a Pâques qui approche à grands pas.

A cette occasion, c’est l’abeille qui est au cœur de la première création pascale de Maxence Barbot pour le Shangri-La. Symbole de la famille Bonaparte, elle est aussi l’emblème du restaurant du palace !

C’est donc une ruche en pin des Landes qui dévoile un œuf en chocolat alvéolé suspendu et habité par de charmantes abeilles.

A l’intérieur se dissimule la reine des abeilles, dont l’intérieur chocolaté est recouvert de craquantes noisettes du Piémont. Quant au fond de l’œuf, il est serti de noisettes torréfiées, et  propose aux gourmands des bouchées praliné-noisette totalement addictives.
Enfin, dans le tiroir on pourra choisir de se régaler de petites abeilles garnies d’une ganache au chocolat noir au miel de châtaignier. Comment résister ? Et tout particulièrement quand c’est le chef qui le propose avec un tel sourire !

Maxence Barbot
Maxence Barbot

l’Oeuf-Ruche 120€
à partir du 30 mars 2020 réservation 24 heures à l’avance au 01 53 67 19 91
Shangri-La 10 Avenue d’Iéna, 75116 Paris

L’endroit des Batignolles – the place to be

Le village des Batignolles a un charme discret à peine boulversé par son succès grandissant. Les rues semblent plus paisibles que dans le reste de la capitale, les boutiques ont le charme de leur sélection unique et exclusive, bien loin des franchises qui ont envahi nos rues. Et pourtant, c’est un quartier où je ne me rends que rarement. Déjeuner à l’Endroit des Batignolles était donc une occasion inespérée !

L’Endroit des Batignolles – Au centre du village

Face à l’église Saint Marie des Batignolles,  sur la jolie petite place du Dr. Felix Lobligeois, on sait immédiatement que l’Endroit a bien trouvé sa place. J’avais découvert ce restaurant il y a plusieurs années, et j’ai été ravie d’y revenir après les changements qu’il a traversés ces derniers mois. Une jolie terrasse, qui donne envie d’été, mais en cette période encore hivernale c’est à l’intérieur que tout se passe.

La salle est agréable, une brasserie traditionnelle avec une touche de modernité. L’espace a été repensé, plus lumineux, plus confortable et spacieux. Le bar aussi donne envie de s’y installer immédiatement ! Une fois attablé, on peut étudier la carte et les formules. Et c’est là une belle surprise. dans ce quartier plus que branché, on peut encore déjeuner à moins de 20€ ! Et cela tout en ayant le choix entre trois propositions aussi bien pour l’entrée que le plat ou le dessert !

L'endroit Batignolles - la formule
L’endroit des Batignolles – la formule

L’endroit des Batignolles – dans l’assiette

Le seul problème que j’ai rencontré : l’embarras du choix. A la carte on trouve une telle variété de plats alléchants qu’il faut prendre le temps de la réflexion !

En entrée, la première belle surprise : cette « belle salade crevettes avocat  » qui mérite si bien son nom.

On continue sur le plat : poulpe mariné et ses petits légumes. Là encore, copieux – aujourd’hui on dit généreux – et définitivement délicieux.

L'endroit Batignolles - poulpe et ses légumes
L’endroit Batignolles – poulpe et ses légumes

Quand au steack de thon mi cuit il n’a rien à lui envier !

steack de thon mi cuit - L'endroit
steack de thon mi cuit – L’endroit

Venons en à la cerise sur le gâteau, autrement dit le clou du repas : les desserts ! Et ils sont à la hauteur de ce qui a précédé ! La pavlova est gargantuesque et pourtant elle se dévore sans difficulté…

Et la tatin banane est une gourmandise absolue !

Gardez en tête que les horaires d’ouverture permettent de se régaler dès le petit déjeuner et jusqu’au bout de la nuit puisque l’Endroit est ouvert de 08h00 à 02h00 tous les jours… Alors que ce soit pour le déjeuner, le gouter ou le diner, sans oublier juste prendre un verre, rendez-vous à l’Endroit !

L’Endroit 67 Place du Dr Félix Lobligeois, 75017 Paris

Restaurant MUMI – pépite des Halles

Les Halles ont un passé intimement lié aux plaisirs de la table. Puis les années ont passé, le ventre de PAris a quitté la capitale, un centre commercial a pris sa place. Bien sur, quelques enseignes historiques ont survécu au bouleversement du quartier. Et aujourd’hui, l’heure est venue du renouveau, avec de nouvelles adresse gastronomiques qui s’installent à nouveau. Le restaurant MUMI est une de ces nouvelles pépites à découvrir au plus vite.

Restaurant MUMI – passion artistique

MUMI doit son nom à la passion de son créateur pour l’art. Il a donc choisi ce nom évocateur du Muséum Mile de New York. Ce mile, qui débute au MET (Metropolitan Museum of Art) , et continue jusqu’au musée : El Museo Del Barrio, regroupant ainsi 9 grand musées New Yorkais .

La référence artistique ne s’arrête pas là puisqu’on la retrouve jusque dans les livres posés là et dans l’intitulé du menu.

Mais plus encore, c’est dans l’assiette que l’on retrouve l’art sous sa forme culinaire, avec le nouveau chef, Romain Le Cordroch.

MUMI – le chef

Romain Le Cordroch est breton. Mais ne croyez pas que sa cuisine se résume à cette origine. Il a parcouru le monde, travaillé avec les plus grands.
A l’Atelier, 2*, à Arles, il apprend  » la rigueur, la minutie, le végétal « . Puis il fait ses armes entre Sydney et Saint Barthélemy. de retour en France, il exerce ses talents au Royal Monceau auprès de Laurent André et au Violon d’Ingres de Christian Constant.
Chez MUMI, il a trouvé ce qu’il recherchait : un établissement à taille humaine où il a carte blanche. Il laisse ainsi libre cours à sa passion produit. Il va jusqu’à dénicher des oeufs d’escargot en Pologne, histoire de surprendre ses hôtes. Et ça marche ! Le restaurant ne désemplit pas depuis son ouverture.

MUMI – dans l’assiette

Pour profiter de l’instant, passez outre les descriptifs des plats en mode « / ».
Quand vous verrez arriver l’artichaut spiky sur votre table, il saura vous séduire au premier regard.
Pour oublier cette approche télégraphique il vous suffira de demander les explications de chaque plat. Elles vous seront fournies avec le sourire, et vous permettront de mieux comprendre que vous allez vraiment vous régaler.
ainsi, la « volaille fermière/helianti/liveche«  deviendra une « volaille , et plus précisément le suprême du coucou de Rennes, poché dans son bouillon, accopagné de sa sauce poulette parfumée à la feuille de poivrier, fleur d’helianti, marmelade de nori et gel de liveche. Sans oublier le crumble de peau croustillante ! »
Plaisir des yeux et des papilles garanti !
quant aux desserts : la poire du curé, espuma chaud guanaja à la fève de tonka et cardamome noire, tuile sobacha et noix de pecan.
concurrence le Mont Blanc revisité avec une coque de meringue, crémeux au miel de châtaignier, noix du Brésil caramélisées, sorbet pomelo blanc de  Kalamata et grenade !

La carte change environ tous les 15 jours en s’adaptant à la saisonnalité des produits. Une garantie de pouvoir revenir encore et encore sans se lasser.

 

MUMI 14 rue Sauval
75001 Paris France
Téléphone: +33 (0) 1 40 26 27 54

 

Café Joyeux enchante les Champs Elysées

Les cafés joyeux sont des bulles d’amour dans la frénésie parisienne. Le premier est né à Rennes fin 2017 a l’initiative de Yann Bucaille-Lanrezac, entrepreneur engagé . Aujourd’hui Café Joyeux ouvre sa troisième adresse parisienne là où ne l’attendait pas : sur les Champs Élysées !

Café joyeux – une histoire de générosité

C’est Yann Bucaille-Lanrezac qui a l’idée de ce projet un peu fou en 2014 après une rencontre qui le marque pour toujours. Theo, jeune adulte autiste, s’adresse à lui, dirigeant d’entreprise, et lui demande un travail. Lorsqu’il lui explique qu’il n’a rien pour lui la déception qu’il lit dans son regard le pousse sur une nouvelle voie. Il décide de de créer une entreprise qui permettra aux personnes handicapées d’entrer dans le monde du travail en y apportant la richesse de leur différence.


6 ans après, il en parle avec autant de passion lors de l’inauguration de la nouvelle adresse des Champs Élysées : « Ce café joyeux c’est la victoire de la fragilité, de la dignité retrouvée. Le plus beau ici ce sont nos équipiers joyeux «

Café joyeux – avenue des Champs Elysées

On est au sommet de la plus belle avenue du monde.

« Difficile d’y croire et pourtant c’est vrai on y est. ci c’est un café joyeux XXL. C’est la possibilité de recruter 19 équipiers joyeux. 

Ici, les équipiers joyeux vont pouvoir montrer au monde entier qu’ils peuvent exister dans le monde de l’entreprise et dans le monde. Ici on montre que c’est possible. Nos héros ce sont eux, ils sont courageux, ils donnent tout »


Cette adresse hors normes à tant d’égards nait de la bonne volonté de multiples intervenants. Groupama, propriétaire du bâtiment, est un des acteurs clé de ce projet puisque le groupe met à disposition le local pour au moins 6 mois. Sarah Lavoine a offert ses « imparfaits », une superbe vaisselle qui s’expose sur les rayonnages.  Pour le mobilier, c’est AMPM qui a offert tables et fauteuils de velours.

Champs Elysées – les nouveautés

C’est avec cette nouvelle adresse que Café Joyeux va lancer son centre de formation et accueillir ainsi sa première formation du CFAJ Centre de Formation d’Apprentis Joyeux qui délivrera un diplôme reconnu par l’état. Une véritable reconnaissance professionnelle.

Dans cette nouvelle adresse il y a aussi une boutique. On y trouve un café de spécialité torréfié par une meilleure ouvrière de France. Il est proposé aussi bien en dosettes qu’en grains. On peut aussi acquérir des objets dérivés, gobelets REVOL, badges à messages.


Une façon innovante et solidaire de consommer. Comment résister quand on sait que l’intégralité des bénéfices est utilisée pour ouvrir de nouveaux cafés joyeux ! Et permettre ainsi  au sourire de se répandre !


Enfin, la mezzanine est privatisable pour toutes les réunions professionnelles que l’on souhaite sortir du cadre traditionnel.

Il va falloir patienter une semaine pour découvrir cette nouvelle adresse dont l’ouverture officielle est prévue le 10 mars.
Rendez vous dans cette adresse qui va reéenchanter la plus belle avenue du monde !

Café Joyeux 144 Avenue des Champs Elysées 75008 Paris

Les amis des Messina – voyage en deux temps

Il y a quelques semaines, j’ai découvert avec bonheur l’adresse historique des amis des Messina. C’est donc avec un plaisir non dissimulé que je viens vous conter ici mon repas chez les amis des Messina, mais cette fois à leur nouvelle adresse, rue Réaumur. Un voyage en deux temps, pour le plaisir de tous les sens !

Les amis des Messina, premier temps : le plaisir des yeux

Ne nous voilons pas la face : la rue Réaumur est loin d’être la rue la plus charmante de Paris…Ce n’est donc pas là que se situe l’atout des amis des Messinas, mais plutôt dès que l’on pousse la porte !Il y a les couleurs, et il y a les délicieux fumets qui viennent titiller les narines.

Dès les premiers pas ce charmant comptoir invite à s’installer. Et quand on pousse un peu plus loin, c’est une salle lumineuse et spacieuse qui s’ouvre à nous.

Puis en progressant on découvre finalement les cuisines ouvertes. Le ton est donné, on va se régaler. Chaque détail compte dans ce lieu haut en couleurs, de la moindre plante au choix des assiettes en provenance directe de Sicile.

Second temps – le plaisir des papilles

Ici, tout est fait maison, jusqu’aux délicieux petits pains proposés agrémentés de fromage et tomates en entrée.

Et quand je dis « tout », cela commence bien sur par les pâtes fraiches confectionnées ici même.

Tout commence bien sur par les antipasti bien sur, et ils sont addictifs. Les légumes marinés fondent dans la bouche, la mozza est parfaitement fondante, et je pourrai continuer pour chacun des produits.

On passe à une sélection de pâtes bien sur, et puis il y a les desserts. Et là, il faut prendre le temps d’apprécier le moment et les saveurs. Les spécialités des Amis des Messina sont multiples. Il y a le tiramisu bien sur, mais également la glace à la noisette et le gâteau à l’orange.

Et il faut le dire, glace à la noisette et gâteau à l’orange sont les clous du voyage gourmand !

Alors bon appétit, et surtout passez le bonjour au chef Ignazio Messina et à son bras droit quand vous les verrez : il sont l’âme du restaurant.

Ignazio Messina (à droite)
Ignazio Messina (à droite)

Les amis des Messina 81 rue Réaumur 75002 Paris

YUMI s’installe chez Make my lemonade

Make My Lemonade a ouvert ses portes il y a un peu plus d’un an. Un concept store à l’esthétique parfaite, hautement instagrammable ! Pas étonnant puisque le lieu est la création de Lisa Gachet, la pétillante et joyeuse instagrammeuse devenue chef d’entreprise. Elle s’associe à la marque healthy YUMI pour son corner restauration et ça fonctionne !

YUMI – au commencement étaient les jus

La marque YUMI s’est fait connaitre pour ses jus. Fruits et légumes bios pressés à froid, sans conservateur ni sucres ajoutés, ces jus sont des concentrés de vitalité.

Ils sont proposés en « shots » de 50ml, ou en plus grand format, de 270ml. En mode « coup de foudre » – pomme, gingembre, citron, jusqu’au « pacemaker » – avocat , épinard, ananas et  menthe verte. en fait, tous les besoins de la vie quotidienne sont couverts ! C’est en mai 2019 que le premier bar à jus de la marque, situé rue du Château d’Eau, ouvre son offre à la restauration.

Et désormais on peut aussi se régaler en mode YUMI chez Make My Lemonade. Cuisine green, en phase avec l’esprit originel des jus.  Le Novocado toast (houmous, feta, crème végétale et crudités marinées) remplace le traditionnel Avocado toast : respect de la planète oblige.  A la carte tous les jours plusieurs propositions, salées et sucrées.

Petite soupe pour commencer, oeuf coque pour continuer, sans oublier les desserts dont les célèbres cookies chocolat flocons d’avoine. Le grilled cheese quant à lui est totalement addictif !

 

Quant aux boissons, on retrouve évidemment les jus de légumes et fruits bio, pressés à froid, qui ont rendu célèbre la marque !

YUMI chez Make My Lemonade  – perfect match

Chez Make My Lemonade, chaque espace, chaque recoin, est un plaisir pour les yeux.

Ses créations de prêt à porter et de prêt à coudre sont la garantie d’un look féminin, moderne et coloré.

Make my Lemonade
Make my Lemonade

Elle propose tous ses modèles jusqu’à la taille 44, bien loin des marques de ces dernières années qui se destinent exclusivement aux silhouettes longilignes, interdisant ainsi leur accès à la majorité des femmes françaises ! Mais sa véritable signature, ce sont ses patrons, qui ont suscité des dizaines de nouvelles vocations. Elle a définitivement dépoussiéré le cousu main.

Un mur de dizaines de modèles s’offre donc à celles qui seraient tenter de se lancer. Coup de coeur pour la catégorisation des difficultés 😉

 

Make My Lemonade 61 Quai de Valmy, 75010 Paris ouvert 7J/7

Le Grand Véfour – l’art de vivre à la française

Certains lieux parisiens sont chargés d’histoire. Le Grand Véfour en est un exemple parfait. Ce restaurant installé dans les galeries du Palais Royal existe depuis 1784. Longtemps rendez-vous du tout Paris, ses habitués ne sont autres que Bonaparte, Georges Sand ou encore Victor Hugo. Colette y avait également ses habitudes en voisine de quartier. Une plaque indique d’ailleurs le siège où elle s’asseyait. Les salles principales sont aujourd’hui inscrits aux Monuments Historiques. Bienvenue au coeur d’une adresse mythique.

Passez la porte du Grand Véfour, et vous voilà transporté à la grande époque des galeries du Palais-Royal. C’est au XVIIIème siècle que les jardins du Palais-Royal connaissent leur apogée. Ouverts au public, ils sont la destination de tous les parisiens en quête de distraction et de découverte. Au XIXe siècle le Grand Véfour est le rendez-vous du tout Paris politique et artistique.

Les boiseries ainsi que les tentures peintes, désormais protégées par des plaques de verre, témoignent de cette belle époque. Enfin, de petites plaques dorées discrètes indiquent les places attitrées de quelques clients célèbres. Comme par exemple Colette, qui venait là régulièrement, en voisine, elle qui habitait dans un des immeubles donnant sur les jardins.

Cuisine traditionnelle – carte néoclassique

La carte de ce restaurant doublement étoilé évolue avec les saisons sans jamais se départir de ses classiques.

Le Grand Vefour - ravioles de foie gras
Le Grand Vefour – ravioles de foie gras

Ainsi, vous aurez la certitude de toujours pouvoir déguster les ravioles de foie gras et leur crème foisonée truffée, le parmentier de queue de boeuf aux truffes ainsi que le pigeon Prince Rainier III.

pigeon prince Rainier III
pigeon prince Rainier III

Ici, tout commence par un rituel : humer le parfum d’une sublime truffe géante. S’il s’agit de votre première fois ( au Grand Véfour) vous êtes également prié de faire un voeu !

Homard bleu servi tiède ou pressé de rouget barbet servi rosé, chaque plat est une oeuvre artistique, visuelle et gustative.

 

L’oursin est sublimé par les grains de caviar qu’il dissimule en son sein.

Les noix de Saint-Jacques fondent en bouche, parfaitement accompagnées de leurs salsifis confits.

Quant aux desserts, ils réservent des surprises d’associations de saveurs totalement inattendues ! Une façon explosive de conclure ce repas hors normes.

L’ananas Victoria rôti, purement graphique pour le regard et parfaitement subtile en bouche.

Quant à la surprenante crème brulée artichauts et légumes confits, elle restera gravée dans votre mémoire.

Guy Martin – chef et propriétaire

C’est Guy Martin qui aux manettes de cette grande adresse parisienne doublement étoilée au Guide Michelin. Ce chef au parcours atypique commence par être pizzaiolo à l’âge de 17 ans. Il obtient sa première étoile chez en un temps record. C’est en 1991 qu’il fait son entrée au Grand Véfour pour ne plus le quitter. En 2011 il en fait l’acquisition. Il est donc chez lui à tous les sens du terme dans ce restaurant à la cuisine connue et reconnue dans le monde entier.

Le Grand Véfour 17 Rue de Beaujolais, 75001 Paris