Pauline Brosset – elle vous fait porter le chapeau

Pauline Brosset a la mèche blonde rebelle, le verbe enthousiaste et le regard qui pétille. Elle est chapelière, et le revendique fièrement. Son ambition : vous faire porter le chapeau en toutes circonstances. C’est dans son atelier dissimulé à l’abri des regards, au fond d’une charmante cour pavée, qu’elle reçoit ses clients. Expérience unique garantie.

Pauline Brosset – chapelière

Au terme d’une formation de styliste dans l’univers de la mode Pauline Brosset se lance dans un CAP de chapelier. Ce métier qui fut longtemps réservé aux hommes alors que la modiste, elle, est en théorie naturellement féminine. L’un sculpte et forme à la force de ses bras, la seconde découpe, assemble, orne et ornemente.

Elle acquiert et développe son savoir faire grâce à sa rencontre avec Fernand Sebbah, le chapelier de Lanvin, qui la prend sous son aile. C’est à ses côtés qu’elle grandit, avec lui qu’elle apprend. Lors de son décès prématuré en 2010, elle décide de se lancer et d’ouvrir son propre atelier. Ils partageaient la conviction que le chapeau doit être une « création urbaine à porter tous les jours ». Elle va faire en sorte que le Fedora, son produit phare, devienne « un élément du vestiaire quotidien »

Le fedora

« Il n’y a pas de tête à chapeau, il n’y a que de mauvais chapeaux ».

Le Fedora est le symbole de l’élégance discrète, rendu célèbre par des acteurs tels qu’Humphrey Bogart ou Alain Delon. Il est sans couture, fait de feutre moulé, aux bords plus ou moins larges, à la calotte plus ou moins haute, orné d’un ruban gros grain. Pauline le décline en feutre de lapin ou de castor.

Couleurs sobres ou gros grain coloré, bords plus ou moins larges selon la morphologie de celui qui le portera, il s’agit principalement d’un chapeau masculin que les femmes ont commencé à s’approprier. Pour commencer, Pauline échange avec le futur propriétaire pour cerner parfaitement son interlocuteur, sa personnalité, ses attentes, et de créer ainsi son chapeau unique. La confection passe alors par plusieurs étapes. La première, le moulage. Effectué en utilisant une des multiples formes en bois qu’elle possède. La deuxième, celle de l’ajustement, s’effectue avec son instrument le plus précieux qu’elle tient de M. Sebbah : le conformateur . En le posant sur la tête, il permet de relever chaque détail, chaque irrégularité du crâne, pour ensuite façonner le couvre chef parfait.

Atelier sur cour

Son atelier, dissimulé au fond d’une courette pavée, est so parisien. Sur les étagères sont alignées les formes en bois . Le conformateur trône sur l’établi, intrigant tous ceux qui ignoraient jusqu’à son existence. Des Fedora ornent les murs, démontrant ainsi la diversité des possibilités de teintes, formes et finitions. Au cœur de Paris, l’emplacement de son atelier lui permet d’accéder aisément à ses fournisseurs favoris. Shindo pour les rubans dans le 2ème ou encore Ultra mode, une charmante mercerie d’époque à deux pas du métro 4 septembre.

Pour la découverte de l’atelier, mais surtout pour la rencontre avec la créatrice, découvrir l’adresse de Pauline Brosset vaut définitivement le détour.

Pauline Brosset 43 Rue Volta, 75003 Paris
sur rendez vous tel : 01 42 74 65 75 mail : chapelleriepauline@gmail.com

http://paulinechapeliere.com/

Go for good Galeries Lafayette – pour une entreprise responsable

Les Galeries Lafayette : une institution parisienne du shopping, la référence en termes de sapin de Noël, la plus belle coupole de la capitale, le grand magasin par excellence. On ne la présente plus et pourtant, cette institution a décidé de nous surprendre et de se tourner vers l’avenir. Une prise de conscience qui se traduit par des actions fortes et une démarche responsable à tous les étages de l’entreprise, au propre et au figuré !

Go for Good Galeries Lafayette – prise de conscience

Les Galeries Lafayette ont pris la décision d’agir face à des faits incontestables : la mode, au coeur de l’activité du grand magasin, est devenue l’une de industries les plus polluantes au monde. Les acheteurs que nous sommes pêchent sans doute par excès, les collections se multiplient, et avec elles nait la tentation de sur consommation à laquelle nous cédons.  Sans oublier la prise en compte, ou pas, de la provenance des produits que nous achetons, les conditions de fabrication, les matériaux utilisés. Les Galeries Lafayette qui analysent cette tendance depuis plusieurs années maintenant, ont donc décidé de passer à l’action avec le mouvement Go For Good.

Go for Good – les actions

Les Galeries Lafayette ont donc décidé de passer à l’action.

Actions sur leur propre communauté pour commencer, soit 400 marques lancées dans une transformation qui vise à tendre vers un commerce raisonnable et raisonné. Depuis des années déjà, les Galeries Lafayette ont mis en oeuvre une politique rigoureuse de contrôle des conditions sociales de production chez leurs fournisseurs.

Actions en réinventant l’ensemble de leur activité pour répondre aux enjeux environnementaux. Ainsi, les Galeries Lafayette travaillent sur leurs bâtiments pour les rendre plus durables, font le choix de modes et des circuits de transport plus vertueux et tendent à une utilisation plus circulaire de la matière tant au niveau de la production que de la distribution.

Action en lançant Go for Good, un mouvement relationnel, créatif et engagé au service d’un commerce plus responsable. Ce mouvement commencera par prendre la forme d’une une manifestation du 29 août au 10 octobre 2018, réinventant l’expérience de l’ensemble du réseau de magasins Galeries Lafayette et parrainée par  celle que l’on ne présente plus,  l’ambassadrice de la mode responsable à travers le monde : Stella McCartney

Go For Good – les marques qui rejoignent le mouvement

De nombreuses marques familières se sont jointes aux Galeries Lafayette et j’espère sincèrement que cette tendance perdurera. Zadig et Voltaire ou encore BA&SH ont créé leur premier produit bio, responsable.

Il y a également ces marques qui par essence sont impliquées dans une démarche responsable.  Elles sont elles aussi mises en visibilité. Ainsi, dans la catégorie beauté, celles qui optent pour le packaging le plus minimaliste comme ou bien celles qui détiennent le label bio.

Les sacs à dos Fjall Raven entièrement conçus à partir de matériaux recyclés sont naturellement de la partie également.

L’univers de la bijouterie n’est pas en reste avec la marque Guérin joaillerie qui créé des bijoux en or recyclé.

La démarche Go For Good est prometteuse. Espérons qu’elle perdurera pour grandir et s’élargir à l’ensemble des marques vendues aux Galeries Lafayette. Quand un tel acteur du commerce entraine avec lui les marques françaises et les autres, on ne peut qu’être un peu plus optimiste !

Galeries Lafayette 40 boulevard Haussmann 75009 Paris

Philippe Atienza – bottier parisien

Philippe Atienza pourrait être qualifié de bottier hipster. Look décontracté, barbe spectaculaire, il est trendy à souhaits. Ses valeurs sont le respect des traditions et la transmission d’un savoir faire qui lui est si précieux. Un homme aux multiples facettes mu par le plaisir de créer et de partager. Rencontre.

Philippe Atienza – compagnon du devoir

Philippe Atienza dit de lui qu’il fut « un élève peu studieux pendant l’adolescence ». Autrement dit, il n’était pas adapté au cursus classique. Aussi, dès la fin du collège il rentre chez les Compagnons du Devoir avec comme objectif d’apprendre à fabriquer des bottes d’équitation, sport qu’il pratiquait alors. Pendant 8 ans il sillonne la France pour apprendre le métier, changeant de ville tous les ans, hébergé dans ces maisons au sein desquelles on lui inculque des valeurs de partage, de tradition et de soutien mutuel. De retour à Paris il travaille chez les plus grands bottiers de la place. Chez John Lobb son envie de grandir dans le métier lui donne l’énergie et la volonté qui lui permettront de gravir tous les échelons. Ouvrier de pied (ouvrier  au tabouret), patronier, responsable de l’atelier tige puis directeur de l’atelier, il quitte ce grand nom du soulier sur mesure pour prendre la succession de Massaro chez Chanel, revenant ainsi aux plaisirs du soulier de femme. C’est lors de sa rencontre avec Laura au sein de l’association Maurice Arnoult où il donne des cours qu’ils décident de s’associer pour lancer sa propre maison.

Son atelier à Paris : l’antre de la fabrication

L’atelier de Philippe Atienza se situe dans les superbes arcades du Viaduc des Arts. Un espace lumineux, spacieux, accueillant. Ici, c’est « work in progress ». Les souliers en cours de finition côtoient les formes en bois attendant de prendre leur ligne finale, mêlées aux copeaux fraichement poncés. C’est à peine s’ils lèvent la tête quand on pousse la porte de ce superbe atelier du Viaduc des Arts. Eux, ce sont Philippe Atienza, Laura son associé et les apprentis qui les accompagnent. Le dos courbé sur leur établi, ils râpent, poncent, cousent. Concentrés à l’extrême ils déroulent les gestes ancestraux dans la tradition du métier. Philippe Atienza y tient beaucoup :  » je tiens à conserver la qualité du travail intact  dans le respect des traditions bottières « .
Les établis côtoient les machines historiques précieusement conservées. Les bobines de fils de lin sont alignées attendant d’être sélectionnées pour une prochaine couture 100% fait main.

Philippe Atienza – savoir faire en partage

Philippe Atienza crée des souliers pour homme comme pour femme. La tradition est respectée à chaque étape de la fabrication : la couture est effectuée avec un fil contenant entre 8 et 15 brins, conférant ainsi une solidité inégalée même dans les plus grandes maisons. L’utilisation d’une colle à pâte pour les talons, qui nécessite de travaille les épaisseurs de cuir mouillées puis de les laisser sécher. Ce sont tous ces gestes qu’il transmet aux apprentis qu’il forme, ou encore aux élèves qu’il accueille dans ses stages. Passionnés de souliers, gens du métier ou amateurs de belles chaussures en reconversion, ils ont tous en commun de vouloir progresser et apprendre à ses côtés.

Dans son atelier boutique on peut voir un certain nombre de paires toute faites. Il n’a pas de collection à proprement parler, mais plutôt des modèles classiques auxquels il apporte une touche de modernité en travaillant les lignes, les volumes
Le processus de création du soulier en grande mesure est fait d’écoute et d’accompagnement du client. Certains sauront précisément décrire leur soulier rêvé, d’autres s’appuieront sur un modèle qu’il fera évoluer et adaptera aux attentes. Entre le premier rendez vous et la réception de la paire de souliers s’écouleront plusieurs semaines, émaillées de rencontres pour affiner la demande, effectuer le patronage, essayer la maquette des chaussures réalisée en cuir, et finalement réceptionner la paire tant attendue.

Philippe Atienza 53 Avenue Daumesnil, 75012 Paris

Fête des mères : des cadeaux 100% #madeinParis

La fête des mères approche à grands pas. Avez vous déjà choisi  ce que vous allez lui offrir ? Mieux encore, avez vous déjà acheté ce cadeau parfait juste pour elle ? Naaan ! Heureusement j’ai la solution : cette année, surprenez la, et offrez lui un cadeau  100% fabriqué à Paris.

Fête des mères pour maman étincellante

Ce n’est un secret pour personne, j’adore les bijoux. Je commence donc naturellement par mon pêché mignon. Et le choix ne manque pas, jugez par vous même.

Pour une maman délicate, frappée d’une passion pour les sautoirs, un ou plusieurs, de préférence discrets aux pierres colorées, c’est Ignace qu’il vous faut. Un ou plusieurs colliers, des boucles d’oreilles qui complètent le tout, et le tour est joué.

Pour une maman à la personnalité affirmée, qui ne supporte que les pièces monumentales, aussi uniques qu’elle l’est, direction la boutique atelier de Philippe Ferrandis.

Chez Gripoix, on perçoit la signature haute couture de ces pièces baroques aux perles de verres multicolores.

Et si vous souhaitez tout lui dire en un seul mot, celui qu’elle portera précieusement à son poignet pour ne jamais le quitter, ou bien à son oreille ou encore à son cou, c’est l’Atelier Paulin qu’il vous faut.

Fêtes des mères pour maman lookées

Dans la gamme trendy ethnique, c’est Maison Château Rouge qui la comblera. Fabriqués à Paris ces sweats, Tshirts, impers, chemisiers ou robes estivales revisitent le Wax pour le rendre indispensable à la garde robe citadine.

Pour les basiques élégants, Arlette et Paulette ajouteront à sa garde robe les indispensables que l’on porte en toute occasion pour un look parfait.

Et pour un look impeccable, de jour comme de soir, et en toutes circonstances, le tailleur pantalon ADMISE est la certitude de toujours avoir dans son dressing la tenue parfaite de la femme qui met le monde à ses pieds.

Un sac, sinon rien

Toutes celles qui ont déjà regardé les reines du shopping le savent : une tenue n’est jamais complète sans un sac. Et lui aussi reflète complètement la personnalité de celle qui le porte.

Pour une personnalité explosive, en mode Samantha dans Sex and the City ( elle a porté ce même sac précisément Dognin ) , c’est un sac Dognin que vous choisirez et vous irez même l’acheter précisément là où il est fabriqué : La Goutte d’Or.

Pour celle qui aime les pièces uniques, entièrement fabriquées à la main, personnalisées selon les besoins et les envies de sa future propriétaire, « Après Bastille » est la marque qu’il vous faut. De la personnalisation du cuir et de la couleur au dessins complet du sac, Célia, la créatrice de la marque, peut accompagner la conception du sac jusqu’à sa fabrication finale.

Et dans une gamme de prix très abordable, permettant ainsi de changer de sac souvent, en choisissant forme et couleurs selon les envies du moment, Saule Paris est une très jolie découverte.

Fête des mères pour maman gourmande

Difficile à croire, mais il reste un chocolatier à Paris dont toute la production est faite sur place, dans son atelier juste derrière la boutique. Il s’agit de la Maison Fouquet rue Lafitte. Chocolat, praliné mais aussi caramels, guimauves, tous ces délices naissent dans l’atelier au fond de cette courette qui fleure bon la gourmandise. Sans vouloir vous stresser, je vous recommande néanmoins de ne pas trainer. Qui dit fabrication artisanale dit quantités limitées. Et leur praliné est certainement le meilleur que j’ai goûté depuis longtemps !

Ignace Paris 83 rue du Bac 75007 PAris

Philippe Ferrrandis l’atelier 109 Avenue Daumesnil, 75012 Paris

Gripoix Place des Victoires –  4 rue Vide Gousset  75002 Paris

Atelier Paulin 60 rue Richelieu 75002 Paris

Maison Chateau Rouge 40 Rue Myrha, 75018 Paris

Arlette et Paulette chez  LEKKER KKONCEPT STORE 19 Rue la Vieuville, 75018 Paris

Admise 43 Rue de la Folie Méricourt, 75011 Paris

Dognin  4 Rue des Gardes, 75018 Paris

Après Bastille 8 Passage Brûlon, 75012 Paris sur rendez-vous

Saule Paris 75010 Paris sur rendez vous

Maison Fouquet Paris 36 rue Laffitte – 75009 Paris

Ignace Paris – des bijoux à l’élegance discrète

Ne cherchez pas à accorder à Delphine tout le mérite de la création d’Ignace Paris, sa marque de bijoux 100% parisienne qui porte le nom de sa grand mère. Elle est la discrétion incarnée et dès que l’on la questionne sur son parcours elle explique qu’il s’agit avant tout d’un travail d’équipe. Mais on ne s’y trompe pas : sa personnalité discrète et élégante se perçoit dans chacune de ses créations.

Delphine Kovalsky – créatrice d’Ignace Paris

Plutôt que créatrice, elle aime donc se définir comme l’instigatrice de cette marque qu’elle a lancée il y a 9 ans. Manuelle contrariée, son parcours de juriste dévie rapidement vers l’univers de la mode, et plus particulièrement de l’accessoire. Le succès des bijoux qu’elle créé à ses heures perdues lui impose ce qui devient une évidence : elle doit voler de ses propres ailes. Rapidement arrive Coraline sans qui Ignace ne serait rien. « J’imagine, mais ses mains me sont précieuses et indispensables » dit-elle de cette professionnelle de la bijouterie qui l’a rejointe dès les débuts d’Ignace et avec qui elle crée et conçoit en harmonie parfaite. « Delphine imagine, et je concrétise ses idées » renchérit Coraline. Cela dit, Delphine a toujours eu le talent de la création au bout des doigts, elle qui s’est formée chez Lesage pour la broderie. C’est donc dans sa boutique de la rue du Bac, là où se trouve également l’atelier, qu’on peut la croiser régulièrement.

Paris toujours

Paris est une évidence pour cette parisienne qui installe sa première adresse rue du Pré au Clercs. Puis c’est au Bon Marché qu’elle pose son petit établi, elle qui créera ainsi il y a 8 ans le premier popup du grand magasin qui n’a cessé depuis d’accueillir de jeunes et talentueux créateurs perpétuant cette expérience réussie de rencontre de l’artiste avec son public. Une boutique et son atelier rue du Bac, une autre boutique rue de Passy, Ignace a donc un pied sur chaque rive de la capitale, lui permettant ainsi de rencontrer une clientèle variée et multiple. Une fabrication 100% parisienne qui garantit l’éthique du travail à laquelle Delphine est très attachée.

Nature et voyages au coeur de ses bijoux

Voilà si on devait les résumer en deux mots les sources d’inspirations de la créatrice d’Ignace. D’un coucher de soleil aperçu place de la Concorde naitra ce collier fait d’aigue-marine opalescente et de pierre de soleil. Sa palette chromatique est aussi infinie que celle de la nature. Du bleu profond parcouru d’éclats dorés du lapiz lazuli au rose tendre des agathes, en passant par la chaleur du violet de l’améthyste ou au bleu couleur de ciel des topazes, les bijoux Ignace répondent à toutes les envies. Avec deux collections par an, ils se fondent dans les teintes des saisons. Vert céladon ou tendres pastels pour le printemps et l’été, couleurs plus vibrantes et chaudes pour l’automne et l’hiver. Chaque pièce porte un nom. Elles sont toutes uniques, dans leur composition en assemblage de pierres et de formes, toujours semblables dans l’esprit, toujours différentes. Le sautoir est son bijou fétiche, les boucles d’oreilles sa création favorite. Chaque bijou prend naissance dans son imagination nourrie d’observation de la nature, de chine et de découvertes au gré des ventes de pièces anciennes. Puis les pierres sont soigneusement sélectionnées dans une harmonie de couleurs, enfilées, serties, voire montées une à une dans une technique unique proche de celle de la dentelle, s’associant ainsi pour créer le bijou final.

Féminité raffinée et élégante frivolité sont les atouts de ses bijoux cumulables à l’envie. Et si vous avez envie de vous faire plaisir, faites un tour dans la boutique, il y a de jolies promotions ces jours ci!

Ignace 87 rue du Bac 75007 Paris

 

Atelier Paulin – vous avez un message

A l’origine de chaque belle marque, il y a souvent une histoire personnelle, et une rencontre déterminante. C’est précisément le cas d’Atelier Paulin. Quand Anne-Sophie, sa fondatrice, cherche en vain un bracelet fin et délicat à l’image de sa petite Colette qui vient de naitre, elle finit par s’adresser à un artisan qui confectionne ce bijou talisman qu’elle ne quittera plus. Sarah Colette, du concept store éponyme, la repère, et c’est le succès fulgurant de cette marque aux messages chargés d’émotions.

Atelier Paulin – la naissance d’une marque

Anne-Sophie Baillet et Mathias Lavaux créent Atelier Paulin en 2014. Passionnée de mode et de bijoux, c’est dans l’évènementiel qu’elle fait l’essentiel de sa carrière. De ce parcours  elle gardera l’envie de créer l’expérience et l’évènement autour de chacune de ses créations. Mathias lui est particulièrement sensible au design, à l’artisanat et aux objets rares. Elle s’est lancée, il la rejoint, et ensemble ils donnent naissance à Atelier Paulin. Quant à Pauline, qui m’a accueillie lors de ma découverte de la boutique atelier rue Richelieu, elle travaille dans l’univers de la bijouterie depuis 15 ans et parle avec passion de cette nouvelle vie dans un atelier ouvert qui lui permet de rencontrer ceux pour qui elle va créer et de partager leurs émotions.  « Aller à la rencontre de l’autre met dans une énergie positive« , vous le percevrez immédiatement quand vous la rencontrerez pour concevoir votre bijou.

Atelier Paulin –  un bijou, des messages

Le bijou signature est donc le bracelet. d’une simplicité discrète, il portera un mot, un prénom, un rêve, celui que vous aurez décider de porter ou d’offrir. Intemporel et délicat, il est réalisé dans une technique ancestrale de la bijouterie : le travail du fil de métal précieux. Ici, il peut s’agir d’argentium, de fil goldfilled 9 et 14 carats voire même de fil d’or 18 carats. Lisse, torsadé, il se pliera à toutes vos envies. En complément du bracelet, Atelier Paulin crée earcuffs et créoles, broches et boutons de manchettes. Très récemment les bagues ont également vu le jour. Les bijoux Atelier Paulin ont un pouvoir quasi thérapeutique, chargés de la force du message transmis, portés au quotidien, au plus près de soi.

Atelier Paulin
Atelier Paulin

Atelier Paulin – là où tout commence

C’est dans la boutique atelier 60 rue Richelieu que vous pourrez découvrir les collections, choisir votre bijou, le message qu’il portera, et assister en direct à son éclosion dans les mains expertes de Pauline ou de l’un des autres artisans qui exerce ici son talent. Bien loin du mythe de l’atelier poussiéreux où outils abandonnés côtoient des bijoux en cours de finalisation, tout ici est parfaitement ordonné dans un espace lumineux tant pour le plaisir des clients que pour celui des artisans. Pour les bijoux simples, tout se passera directement sur cet établi pliable et transportable conçu par Mathias. Les commandes spéciales elles seront exécutées dans le studio, simplement séparé de la boutique par de larges baies vitrées.

Atelier Paulin dispose également d’un espace permanent au coeur du Bon Marché. Par ailleurs, toujours pour surprendre, et aller à la rencontre de tous les inconditionnels de bijoux talisman, des évènements sont régulièrement organisés partout en France. Sans oublier New York, ou un corner est installé depuis peu. Les messages d’amour n’ont pas de frontière !

Atelier Paulin 60 rue de Richelieu 75002 Paris

 

Arlette et Paulette – histoire de famille

Jeune diplômée d’une prestigieuse école de stylisme, Capucine, la créatrice d’Arlette et Paulette, perpétue avec sa marque une tradition familiale de savoir faire. Elle crée pour nous les incontournables d’une garde robe élégante et abordable « Parce que tout le monde devrait pouvoir s’offrir une pièce de créateur «

Arlette et Paulette – Capucine, la créatrice

Arlette, sa grand mère, était chapelière, et Paulette, sa grand tante, modéliste.

C’est avec elles qu’elle grandit et apprend à coudre, à bricoler, à créer. Elles lui transmettent leur savoir faire et elle leur rend hommage en donnant leurs noms à sa marque. Dès l’enfance elle est passionnée de vêtements et tenues féminines. Elle développe rapidement une idée très précise du style qu’elle affectionne. La découverte des matières est le déclic qui la guide vers le stylisme. C’est à ESMOD qu’elle apprend le métier. Elle rêve d’un retour à une consommation raisonnée pour acheter peu mais bien. Et c’est dans cet esprit qu’elle pense ses collections.

Arlette et Paulette – les créations

Ses créations se veulent résolument modernes. Des pièces sobres, basiques revisités, véritables incontournables de la garde robe. Les matières utilisées sont nobles comme le velours en hiver, la soie, le lin ou le coton. Elle sélectionne ses étoffes au coup de cœur en France, en Angleterre ou en Italie.

La marque Arlette et Paulette propose des vêtements de créateur accessibles pour tous. La pièce iconique étant la chemise Denise, à mi chemin entre chemise et bomber, que l’on retrouve à chaque saison.

Et si vous vous demandez d’où vient le ce nom, ne cherchez plus : il s’agit du prénom de la deuxième grand mère de Capucine !

Arlette et Paulette – Atelier showroom

C’est dans un immeuble discret de la rue de Prague que se trouve le showroom atelier d’Arlette et Paulette.

Il est à l’image de Capucine, et à l’image de ses collections : sobre, aux lignes pures, lumineux et au style impeccable.

C’est la qu’elle dessine, coud et pique. Son atelier est au cœur de son village, Paris. Elle s’y déplace à vélo de Republique à la rue de Prague, entre fournisseurs, façonnier et atelier. Un réseau de savoir-faire unique et indispensable sur lequel elle s’appuie, elle qui est seule à la tête de sa marque.
Pour découvrir ses créations, les essayer, il suffit de prendre rendez-vous et elle vous accueillera avec plaisir dans son univers. Pour que vous puissiez vous aussi avoir dans votre garde robe une pièce unique qui traversera les modes et les saisons.

Arlette et Paulette 1 rue de Prague 75012 Paris

Pour prendre rendez-vous : https://arletteetpaulette.fr/pages/contact

JUCH – une histoire de couple

JUCH – au commencement était la bottine

Juch, c’est une histoire d’inséparables. Et aussi de bottines.

C’est pendant un voyage à Shangaï que Charles se fait confectionner des bottines sur mesure. Dès son retour en France, il remporte un succès spectaculaire avec ses chaussures.

L’envie d’entreprendre était déjà là, et l’histoire prend forme. C’est ensemble, avec Julia, qu’ils se lancent dans l’aventure.

Parce qu’avant tout, JUCH, c’est une belle histoire, l’histoire d’un couple. L’histoire de Julia et de Charles-Hugo, les deux cofondateurs de la marque, qui se sont rencontrés en école de commerce et qui ne se sont plus quittés.

Les deux inséparables, ce sont eux. Et vous aurez donc compris d’où vient le nom de la marque : JUlia et CHarles-Hugo !

En point de départ donc, un modèle de bottines pour homme. Décliné en  de multiples teintes, certaines classiques, d’autres plus originales.

Et l’histoire est lancée. La bottine sera le premier classique de la marque. Pour femme aussi, bi matière, plates ou avec un petit talon, un basic parfait en toute saison.

Elle portera le nom de Nigrigenis. Quand je vous disais qu’il s’agissait d’une histoire d’inséparables !

JUCH – revisiter les classiques

Et ce n’était que le début.  JUCH s’attaque ensuite aux sneakers, un autre grand classique. Ils les appelleront les Taranta. Vous aurez compris pourquoi ! Tout est dans le détail, dans la finition.

Bi matière ou en 100% veau lisse,  la gamme de couleurs s’inspire des envies de voyage du couple. Couleurs chaudes pour la Colombie.

Bleu azur et sable avec la collection Sidi Bousaid.

Et toujours l’oeillet de deux couleurs, la couture parfaite.

JUCH – boutique(s) parisienne(s)

Ces deux inséparables voyageurs, entrepreneurs, ont posé leurs valises à Paris. C’est donc en plein coeur de Saint Germain que vous trouverez leur nid. Ici, toutes les chaussures, ainsi que leur ligne de bagages, sobre, élégante.

Et la bonne nouvelle, c’est que vous les trouverez aussi rive droite, dans une boutique du Marais qu’ils partagent avec une de mes découvertes de l’année dernière, Le Bijou Parisien. Il s’agit du Vingt Six.

Paris est donc couvert, que vous soyez « rive droite » ou « rive gauche », vous pourrez leur rendre visite et découvrir leurs créations.

JUCH 39 rue Dauphine 75006 Paris

DOGNIN Paris – le CUIR en capitale

DOGNIN – un homme, le cuir, une histoire parisienne

Luc Dognin est lyonnais.

Luc DOGNIN - photo Paris.fr
Luc DOGNIN – photo Paris.fr

Et pourtant, son histoire avec le cuir et la marque qui porte son nom sont 100% parisiennes.
C’est dans la grande maison Céline qu’il découvre le cuir. Tout d’abord dans l’univers des sacs, puis avec les souliers. Même matériau, complexité et gestes différents. Tant d’éléments qui nourrissent son intérêt et sa passion pour le cuir qui deviendra sa matière première quand il s’associe à Rafik Mahiout et prend son envol pour créer DOGNIN.

La création, la fabrication, il les a dans le sang. Normal, puisque la famille Dognin est dans la manufacture depuis des générations, ses parents et grands parents étant à l’origine de la dentelle de Lyon.

Au départ était la volonté de fabriquer, dans son propre atelier.
Un démarrage en fond de cour dans un petit local parisien. Et puis dans les années 2000 la Mairie de Paris et la région lancent le projet mode du quartier de la Goutte d’ OR : la rue des Gardes en sera le point de départ. C’est là que s’installera DOGNIN.

DOGNIN et PARIS

Luc Dognin a fait le choix de la fabrication parisienne. Pour maitriser la fabrication et le suivi de toutes les étapes puisqu’il achète ses cuirs à Paris également, fabrique, crée et innove ici dans la capitale.

Pour s’épanouir et fonctionner efficacement, l’écosystème dans lequel on s’insère est capital. Et il l’a précisément trouvé, dans notre capitale. Plus proche encore, il y a l’eco système du quartier, celui de La Goutte d’ OR.

So atelier est donc installé au coeur de Paris, au 4 rue des Gardes. C’est ici qu’il créé le sac dont vous rêvez, dans la couleur que vous souhaitez.

Des gestes précis, l’aiguille qui virevolte pour des finitions parfaites sur le sac que vous ne quitterez plus.

DOGNIN et la Goutte d’Or

C’est Luc DOGNIN qui est le président de l’association « les Gouttes d’Or de la mode et du design« , un pôle dédié aux métiers du textile, de la mode et du design à la Goutte d’Or.

Ce pôle réunit deux entités complémentaires : une association des professionnels du quartier de la Goutte d’OR, et une coopérative : La Fabrique de la Goutte d’OR.

Ici, l’économie collaborative est une réalité qui permet aux dizaines d’ateliers et de fabricants du quartier de collaborer, co créer, et s’épanouir dans un éco système dynamique et en pleine croissance.

Ainsi, La Fabrique travaille régulièrement pour l’Opéra de Paris, en confection ou en retouche, ou encore elle produit des costumes d’époque pour des expositions.

Les divers membres de l’assocation échangent, collaborent, font appel aux compétences de chacun pour grandir ensemble. DOGNIN s’approvisionne  par exemple régulièrement en tissus chez ses voisins. L’association illustre parfaitement le renouveau de ce quartier en devenir.

Les sacs DOGNIN

Ses sacs, il les créé par passion de l’objet et du cuir. Une de ses créations emblématiques est le Polochon. Un bijou d’innovation puisque pour ce procédé unique de cuir flexible DOGNIN a déposé un brevet. Et non seulement il est innovant, mais il est aussi élégant. La preuve : Samantha l’a choisi pour le porter dans « Sex & The City  » !

Le Polochon DOGNIN
Le Polochon DOGNIN

Pour ses sacs il explore les volumes, les formes.

Ainsi, son modèle Vendôme est-il un bijou d’élégance qui accompagnera à merveille une soirée parisienne.

Le Bulle lui est un charmant écrin, structuré et discret.

Quant au Arletty, il contiendra votre vie, dissimulée dans de multiples poches secrètes connues de vous et de vous seule.

DOGNIN - Modèle Arletty
DOGNIN – Modèle Arletty

Alors pour les passionnées de beaux sacs, les amoureuses de jolies rencontres, et les fans du fabriqué à Paris, rendez vous chez DOGNIN rue des Gardes !

DOGNIN  4 Rue des Gardes, 75018 Paris 01 44 92 32 16

Les Méduses Vertes – votre prochain sac made in Paris

Les Méduses Vertes – Leila Ludwig

Quand un objet, un sac en particulier, raconte une histoire, porte en lui l’âme de sa créatrice, il prend soudainement une nouvelle dimension.

Voilà pourquoi je vais vous conter l’histoire de Leila, la créatrice des méduses vertes.
Leila a eu plusieurs vies. Des vies qui l’ont menée de Tunisie en Normandie, puis à Marseille , et la prochaine étape, on ne sait pas encore !

Plusieurs vies professionnelles aussi.
Et une envie de vivre pleinement, parce qu’on ne vit qu’une seule fois, et on ne le sait que trop quand la maladie passe par là.

Alors elle a décidé de faire ce qu’elle aime, elle qui passe son temps à dessiner des looks, et des sacs.
La rencontre avec le cuir sera décisive. Parce que cette matière elle l’aime, elle vit avec elle.

Ce sera donc des sacs. Les Méduses Vertes  sont nées.

Les Méduses Vertes – naissance d’une marque

Commençons par le nom : pourquoi des Méduses ? Pourquoi vertes ?!
Les Meduses, c’est son enfance. Les vacances à la mer avec ses sœurs, les moments de bonheur de l’insouciance, ponctués par quelques piqûres de ces petits mollusques que l’on trouve en bord de mer !
Quant à la couleur verte, c’est celle de la première peau qui l’a fait vibrer, la première peau qu’elle a achetée, d’un vert vif, joyeux, éclatant.
Le nom est né.
Quand au modèle, il est unique, décline en 3 tailles et de multiples couleurs et matières. Très sobre, il a une signature unique, ce rabas à la découpe discrète qui s’inspire d’une silhouette stylisée de méduse.

Les Méduses Vertes
Les Méduses Vertes

C’est le Sao Tome. Le nom d’une île où le mari de Leila a passé année après année ses vacances de Noël en famille.
Un sac muni d’une chaîne or, que l’on peut porter en bandoulière, ou en pochette pour le plus grand des 3.

Des couleurs sobres,rouge ou noir uni.

Ou bien en mode Rock, le Red Leo. Avec cette touche rouge, symbole de vie et d’amour.

Les Méduses Vertes – Made in Paris

Ces sacs portent en eux une histoire, la joie de vivre, l’amour de la famille.

Et pour couronner cette belle histoire, ils sont fabriqués à Paris !

Parce qu’après une quête de l’artisan qui saurait répondre à ses exigences de qualité et de finition, quête qui l’a menée de Tunisie à Marseille, c’est finalement à Paris que Leila a trouvé ce savoir faire unique qu’elle recherchait avec ténacité.


Les Sao Tome sont donc fabriqués à Paris, et vendus dans de superbes enseignes. Le Printemps Haussmann, où j’ai pu les découvrir dans le popup qui a pris fin hier. La Marque est désormais au niveau -1.


Ou encore chez l’Exception , cette enseigne qui sait tellement bien déceler les talents et les produits de qualité.

Et bien sur, vous pouvez aussi aller sur son site, où vous trouverez l’intégralité des modèles.

Les Méduses Vertes Printemps Haussmann 64 Boulevard Haussmann 75009 Paris