Catégorie : les humeurs de The Parisienne

En ce jour 10, je vais partager ici un concept de cette période de confinement, lancée par de nombreuses institutions culturelles. L’idée : proposer de partir à la découverte de l’art, avec des expositions virtuelles, des focus sur une oeuvre et toutes sortes d’initiatives culturelles. Etant donné que nous ne pouvons pas sortir de chez nous, c’est une belle idée. Alors pourquoi ne pas en profiter !

Jour 10 – l’expo Pompéi chez vous

On l’attendait, elle n’aura pas lieu : l’expo Pompéi au Grand Palais. C’est pour cette raison que le Grand Palais RMN met à disposition de multiples éléments permettant une visite virtuelle de cette exposition. Des vidéos, des dessins, et même des jeux !

Ainsi, on découvre que lors de récentes fouilles de Pompéi, la Maison au Jardin a laissé apparaître des objets uniques tels que des bijoux . Il faut vraiment que je m’intéresse de plus près à cette histoire !

Jour 10 – un jour une oeuvre par le musée d’Orsay

Le musée d’Orsay dispose d’une collection exceptionnelle. Et c’est donc chaque jour que le musée présente une de ses oeuvres sur Twitter. Aujourd’hui par exemple il s’agissait du tableau « Printemps » par Jean-François Millet.

On apprend ainsi que cette peinture faisait partie d’un cycle des saisons qui occupa Millet pendant les dernières années de sa vie.  Ainsi, tous les jours, le musée nous offre une occasion d’enrichir notre connaissance de la peinture. Autant la saisir !

Pour finir la journée, allons à l’Opéra !

L’Opéra de Paris a également bouleversé ses habitudes pour nous proposer ses plus grands spectacles en ligne. L’opportunité d’assister à un grand spectacle confortablement installé dans son canapé. Cela n’est pas prêt d’arriver de nouveau de si tôt.

La programmation est en ligne et propose une multitudes de grands classiques. Actuellement, et jusqu’au 29 mars, c’est Don Giovanni qui vous est proposé.alors si Mozart sait vous séduire, ceci est pour vous !

Le confinement est donc prolongé. Nous n’en sommes qu’au jour 9. Et il reste 5 semaines. Cela va être long, et compliqué financièrement. Moins pour ceux qui ont la chance d’être salariés, en télé travail ou tout autre dispositif leur garantissant des revenus. Mais pour les entrepreneurs, ceux qui viennent de créer leur activité, ou encore pour ceux  battent jour après jour pour maintenir leur toute jeune entreprise à flots. Et si nous les aidions ?

 

Confinement jour 9 – faites vous plaisir !

Quoi de mieux pour le moral que de s’offrir un petit bijou ? Est-ce bien raisonnable ?  Je réponds oui, oui, et encore oui ! surtout quand il s’agit de petits bijoux plaqués or, de grande qualité, et abordables. Je vais donc vous parler de nouveau de la marque Louyetu. Une jolie marque qui a fêté ses 5 ans. Mais surtout , la marque a ouvert il y a juste un an un superbe espace à quelques pas de la place Vendôme. Des colliers, des bracelets, des boucles d’oreille et des bagues comme s’il en pleuvait. Il y en a pour tous les goûts, à partir du moment ou vous aimez l’or.  Alors oui, je l’avoue, juste avant l’arrêt des envois des commandes, j’ai eu un craquage (en ligne)…!

Et puis la marque a décidé d’arrêter les expéditions. Pour protéger les équipes de logistique et respecter le : « restez chez vous ». Par contre, le site est toujours ouvert et on peut y effectuer des pré commandes. Une bonne façon de se réserver de jolies surprises dès la sortie du confinement ! Et en plus Louyetu  verse désormais 5% de son chiffre d’affaire au fond d’urgence de l’APHP : une autre belle façon de contribuer à l’effort national.

Jour 9 – faites vous belle !

Parce que ce n’est pas parce que nous sommes en confinement qu’il faut se laisser aller ! Je dirais même que c’est le moment ou jamais de tenter de nouvelles expériences. Après tout, notre seul juge sera notre propre reflet dans la glace !

Indira de Paris, c’est le turban tel que l’on l’a connu, mais réinventé, modernisé, décliné de mille et une nouvelles façons. Ici, l’accessoire de tête est un art de vivre.

Indira de Paris a d’ailleurs déposé un brevet pour son concept : le turban bonnet. Ainsi, une grand partie des modèles est équipée d’un bonnet de tissus qui permet de positionner aisément l’accessoire sur la tête pour ensuite finaliser la forme.

De toutes les couleurs, armaturé ou pas, de plusieurs largeurs, ils existent dans tant de formes et de modèles que vous trouverez évidemment celui qui vous convient.

Un exemple, le modèle intitulé « La parisienne » , qui se décline en carrés style Hermés pour un look délicieusement vintage élégant.

Indira de Paris existe depuis 2016. Un jour, bientôt, vous pourrez allez rencontrer la créatrice dans sa très jolie boutique de la rue Beaubourg.

Et en attendant, direction son site en ligne ! On peut y acheter ses créations, et elle y explique également les milles et une façon d’agrémenter ses turbans.

Prenez soin de vous, prenons soin de nous.

Depuis le début du confinement, nous avons adopté un rituel : une séance cinéma tous les 2 jours. Et le dernier film de la sélection : Mort à Venise. Choix de circonstances s’il en est. Pas vraiment recommandé si l’on est en quête de légèreté ! Mais idéal pour parfaire sa culture cinématographique.

Jour 8 – mort à Venise

Le film se déroule en 1911 dans une Venise prisée par la bourgeoisie qui en a fait son lieu de villégiature de prédilection. Le personnage principal est Gustav von Aschenbach, un compositeur vieillissant et convalescent, inspiré de Gustav Mahler. Installé dans le Grand Hôtel des Bains, il cherche l’inspiration. C’est lui qui, le premier, va comprendre qu’un mal que l’on ne nomme pas encore est entrain de s’abattre sur la ville. Odeur pestilentielle, chaux deversée dans les ruelles de la sérenissime. Le choléra ne dit pas son nom mais fait ses premières victimes. Les autorités ne disent rien pour préserver la manne que représente le tourisme. Quant à la bourgeoisie, elle se voile la face, pense toujours que le mal ne la touchera pas. Et la vie continuera dans les salons luxueux du Grand Hôtel. Les vacanciers se voileront la face jusqu’à finalement comprendre qu’il faut quitter les lieux. Et c’est la mort qui frappera le compositeur, sur la plage, face à ce paysage si paisible , contraste saisissant avec le drame qui s’est abattu sur la ville.

Jour 8 – le corona virus à Paris

Grâce à mon chien fidèle, j’ai la chance de pouvoir sortir pour les promenades quotidiennes. Et c’est donc dans mon quartier que je déambule tranquille. Et aujourd’hui, cela m’a frappée. Par cette belle journée ensoleillée, les ruelles étaient vides, l’atmosphère paisible. Une certaine douceur flottait dans l’air. Alors comment imaginer le combat qui se livrait au même instant dans les hôpitaux, les cliniques et les EHPAD ?

Mais, contrairement au film Mort à Venise, les autorités ne dissimulent pas la gravité de la situation. On nous supplie de respecter les règles. Alors pour les soignants, pour les malades et ceux qui risqueraient de l’être, faisons le. Et peut-être qu’alors, au bout des 6 semaines de confinement qui nous attendent, nous sortirons presque indemnes de cette épreuve qui frappe le monde.

Prenez soin de vous, prenons soin de nous.

Aujourd’hui, jour 6 de confinement,  j’ai eu la démonstration  qu’il est difficile de s’astreindre à un rythme auto imposé. Parce qu’il est 21h00, et je n’ai pas fait mon article désormais quotidien. Une semaine à peine, et cela devient déjà difficile. Mais je vais tenir bon !

Jour 6 – pourquoi continuer

Rien n’est plus réconfortant qu’une routine. En tous cas dans un contexte où l’inconnu est le maitre mot. Parce qu’il faut regarder la vérité en face. Personne aujourd’hui n’est capable de dire ce que nous allons vivre pendant les semaines, les mois, ni même les années à venir. Pas même les millions d’experts auto proclamés sur les réseaux sociaux ou sur les plateaux de télévision. Personne. Alors pour pouvoir croire qu’une vie normale sera encore possible après, il me faut m’astreindre à me tenir à mes décisions. Et l’une d’elles est d’écrire tous les jours dans ce journal pas si intime.

Jour 6 – premier dimanche de confinement

Aujourd’hui c’était dimanche. Pour l’instant, je parviens à différencier les jours de semaine de ceux du weekend. Pourtant, voilà maintenant longtemps que je n’ai plus d’horaires de bureau, d’activité salariée. Néanmoins semaine et weekend sont des repères inscrits dans mon inconscient, et finalement, j’espère qu’ils y resteront.

Alors je me suis levée plus tard, et puis j’ai sorti mon chien. Sans oublier de passer l’aspirateur, et de faire des selfies sous mon ciel de parapluies personnel… Mais ceux qui me suivent sur Instagram savent de quoi je parle !

A demain !

 

Chaque matin en me réveillant, j’ai un moment d’hésitation. Et je me dis que j’ai fait un rêve, un mauvais rêve. Que tout ceci n’est pas la réalité, et que je vais pouvoir retourner vaquer à mes occupations. Découvrir la ville, me promener sous un ciel de parapluies ….Mais nous ne sommes qu’au jour 5, et c’est pas fini !

confinement jour 5 – parlons du « umbrella sky project »

Alors non, je ne pourrai pas aller me promener dans le Village Royal avant longtemps, sous le magnifique ciel de parapluies installé peu avant le confinement.

C’est seulement la deuxième fois que ce ciel de parapluies s’installe à Paris.

Mais en fait, de quoi s’agit-il ? Qui est à l’origine de cette multitude de parapluies colorés qui ont envahi la planète ces dernières années ?

Tout commence au Portugal à l’initiative de l’artiste Patricia Cunha. Est-ce en 2007 ou 2011 ? Je ne suis pas parvenue à trouver l’information de façon sûre ! Mais une chose est claire, le concept séduit, quelque soit le pays où il passe !

Né à Agueda, le projet continue avec une installation que l’on peut y admirer tous les ans du 1er juillet au 30 septembre.

Peut-être pourrons nous profiter de l’édition 2020. Il faut croiser les doigts. Quand à la version parisienne, elle est censée être en place jusqu’au 3 mai. Mais là, j’ai des doutes…

 

 

 

Comme il est étrange de se rendre compte que tout ce qui nous semblait simple, naturel, trivial, est soudainement devenu une véritable aventure ! Ainsi, je l’avoue, depuis l’annonce officielle du confinement, je n’ai pas fait de courses.  J’avais fait quelques achats trois ou 4 jours avant, une commande en ligne, et depuis rien.

Confinement jour 4 – on va manquer de chocolat

Et quand il n’ y a plus de chocolat, on peut déclarer que la situation est critique. Il fallait donc que j’aille m’aventurer à nouveau dans un lieu qui peut potentiellement accueillir plus de 2 ou 3 personnes à la fois. Et cette perspective m’a plongée dans un certain effroi ! Mais il fallait faire face et je me suis apprêtée à sortir pour vivre ce qui allait s’avérer être une expédition digne des plus grands héros citadins.

Avant tout, établir une checklist

• vider le caddie de tout ce qui y était stocké
• préparer masque et gants
• prendre des lingettes désinfectantes pour nettoyer les surfaces que je m’apprête à toucher en terre inconnue
• ne pas oublier la liste des courses
• se munir de l’autorisation de sortie
• respirer
• partir !

Confinement jour 4 – les courses au Monoprix

Je fais habituellement mes courses au Monoprix de l’avenue d’Italie. En journée, on y croise peu de monde. J’espérais naïvement que maintenant que tout le monde avait déjà fait ses stocks, je serais seule ce matin… Et bien pas du tout !

A l’extérieur m’attendait une file d’attente avant même de pénétrer dans les lieux. Bonne nouvelle : chacun attendait sagement, à un mètre au moins du précédent et du suivant. Certains portaient des masques, la plupart des gants.

On pouvait percevoir un stress qui flottait dans l’air, même si chacun tentait de faire bonne figure.

A l’intérieur, peu de monde, des allées dégagées, et des étagères plutôt bien fournies. Sauf…. Les pâtes !

Alors j’ai rempli mon caddie, concentrée, à distance de tout autre humain. Puis passage en caisse. Ici, les caissières sont bien équipées de masques et gants, et semblent assez sereines. Il faut les remercier pour leur présence. Parce que je dois dire que personnellement, je suis rapidement rentrée chez moi. Psychologiquement épuisée. Un peu comme si j’avais affronté le plus grand danger jamais croisé dans ma vie.

Et vous, comment ça va ?

Je la joue cool, mais mon moi de dedans moins. Parce que le confinement, c’est un bouleversement de vie ! Et du coup, je m’endors à pas d’heure, je me lève à l’aube, et je m’active, je m’agite. Mais aujourd’hui, j’ai dormi ! Et quel bonheur, quel plaisir de se lever reposée, détendue. Alors pour la suite, comment trouver un rythme, et gérer sur la durée ?

confinement jour 3 – et les autres, ils font quoi ?

Au moins, on sait ce que fait Leila Slimani ! Avec son journal de bord du confinement, elle a fait parler d’elle aujourd’hui. Pour ceux qui n’ont pas suivi, voici la première phrase du texte qui accompagnait une photo bucolique de paysage de campagne …

 » Cette nuit, je n’ai pas trouvé le sommeil. Par la fenêtre de ma chambre, j’ai regardé l’aube se lever sur les collines. L’herbe verglacée, les tilleuls sur les branches desquels apparaissent les premiers bourgeons. »

Alors moi je veux bien qu’elle ait une belle plume, mais là n’est pas le sujet … Serait-elle capable d’être aussi lyrique si elle se trouvait dans un studio parisien avec pour seule vue une barre d’immeubles des années 70 ? Pas sur ! Et j’ajoute que je suis ravie pour elle, mais le journal Le Monde n’a t-il rien trouvé d’autre à partager comme expérience que celle d’une privilégiée parmi tant d’autres ? Et pour que les choses soient claires, je suis à Paris, très bien installée, très bien entourée, et je ne pense pas que cela intéresse qui que ce soit. Surtout pas ceux qui sont à l’étroit et cherchent à trouver leurs marques pour cette période qui risque d’être longue, très longue…!

Confinement jour 3 – des idées ?

Ecrire un journal quotidien

Comme vous l’aurez constaté, j’ai repris un rythme quotidien sur le blog ! Et il me semble que je ne suis pas la seule. Quand on y réfléchit, les blogs, à l’origine, étaient une sorte de journal intime numérique. Ils retrouvent donc leur vocation initiale ! Et pour ceux qui n’en ont pas, pourquoi ne pas mettre par écrit les émotions et les ressentis de cette période que nous ne revivrons jamais, du moins je l’espère?

Faire du sport

Entre les apps, les vidéos youtube, les souvenirs de nos cours de sport, on a l’embarras du choix. Il ne reste plus qu’à fixer un créneau, et de s’y tenir !

Rêver – éloge de la paresse

Voilà un défi qui semble insurmontable pour nous, les hyper actifs du XXIème siècle ! Et pourtant, il faudrait s’y mettre non ? Fermer les yeux, laisser vagabonder son esprit, lâcher prise…

Vous êtes prêts ?

En ce jour 2, nous voilà donc chacun chez nous, en train de chercher une routine une sorte de liste de tâches quotidiennes permettant de garder un rythme, une cadence. Parce que se retrouver, seul ou en famille, face à soi, face à 4 murs, sans programme bien défini, c’est pas facile, je vous le dis !

jour 2 – la promenade du chien

Je vous l’ai dit, mon chien est ma sauveuse. Grâce à elle j’ai pu remplir le papier d’autorisation de sortie. Et j’ai coché : « déplacements brefs….besoins des animaux de compagnie« .

Je suis donc partie en balade. Bien sur, en restant dans un rayon raisonnable autour de chez moi. Et là, j’ai compris que ma présence déclenchait une certaine méfiance. Certains passant changeaient de trottoir avant même d’arriver à mon niveau. D’autres me lançaient des regards suspects...

Et j’ai compris ! C’est l’effet masque ! Parce que oui, j’ai la chance de posséder quelques masques. Ils sont colorés, très visibles, et très rassurants pour moi. Mais pas pour les autres ! J’ai compris que dans la psychose qui nous est tombée sur la tête ces derniers jours, le port du masque est quasiment un aveu. L’aveu d’être malade, celui d’être un danger pour les autres.

Et si je devais faire ici une confession, ce serait celle ci… J’étais rassurée de voir ces passants s’éloigner de moi. Parce qu’eux n’étaient pas porteurs de masques, mais qui sait s’ils n’étaient pas porteurs de virus…

Et vous, sentez-vous ce vent de psychose ? quelle forme a-t-il pris pour vous ?

Sur ce, je vous laisse, il faut que j’aille passer l’aspirateur : c’est ma thérapie quotidienne !

P.S ce post n’est pas sponsorisé, mais je vous l’ai déjà dit ici, cet aspirateur a sauvé ma vie !

Ca y est, nous y sommes. En quelques jours nous sommes passés de quelques recommandations non suivies à des directives claires : restez chez vous. Et j’ai envie de dire, il était temps. Même si les images de ce matin dans les gares parisiennes m’ont fait froid dans le dos. Mais je vais supposer que dans quelques heures, tout le monde sera chez soi, et les moutons seront bien gardés !

Restez chez vous – C’est parti

Le véritable Jour 1, c’est donc aujourd’hui.  Alors comment faire, quelle vie se réinventer ? Personnellement, j’ai commencé par sortir mon chien.

Il faut bien le dire, tous ceux qui ont un chien ou un chat le savent : nos animaux de compagnie sont une source de bonheur au quotidien. Et dans le cas présent, un laisser passer pour aller s’aérer. Et je le dis, heureusement qu’elle est là ! Cette peluche vivante, ce stock infini d’amour inconditionnel !

Pour le reste, aujourd’hui, je dois le dire, je suis encore débordée ! Prendre des nouvelles autour de moi, reprendre l’écriture quotidienne d’un article. Parce que oui, le temps des blogs est revenu ! Parce que combien de fois peut-on faire des selfies Instagram ou des tutos sans jamais mettre le nez dehors ? soyez donc vigilants, j’annonce ici le grand retour du BLOG ! A suivre…

Restez chez vous – réinventez vous

Alors c’est parti : sortir du cadre, réinventer son quotidien, ne pas sombrer ni dans l’alcolémie ni dans la boulimie !

Première idée du jour : j’ai lancé une playlist confinement avec mes voisins !

J’ai décidé de rester à distance des apéros virtuels  pour me tourner vers ceux qui sont si proches et parfois trop loins !

On ouvre donc nos fenêtres à 19h00 et on la lance ensemble pour mettre un peu de gaité dans la rue ! Et du coup, on en profite pour prendre un verre et trinquer par la fenêtre, à distance. Finalement, cet obligation de distanciation sociale va se transformer en création de liens humains !

Et vous, vous tenez le coup ?

Hier était une belle journée. Une journée ensoleillée. Alors il a suffi de quelques heures pour que les demandes, pourtant claires, exprimées par le premier ministre, soient oubliées. Je  dirais même, balayées d’un revers de main !

Confinement total – c’est fini

Les élections sont passées, il est temps désormais de se concentrer sur la santé du peuple français. C’est pour cela que j’ai la certitude que ce soir, au plus tard demain, nous aurons la nouvelle que chacun craignait. Nous aurons l’obligation absolue de rester chez nous. Et de ne sortir que pour de vraies bonnes raisons. Comme par exemple acheter à manger. Ou encore acheter nos médicaments. Et pourquoi ?

Parce qu’un simple rayon de soleil a poussé la France entière à s’agglutiner dans les parcs, se retrouver en bandes au bord de l’eau,  que ce soit sur les quais de Seine, ou sur le vieux port de Marseille. Pendant que des soignants se battent depuis des jours et des semaines déjà pour soigner les patients, et ralentir cet ennemi invisible qui a pourtant déjà fait tant de victimes.

Et après ? On reste chez nous !

Hier, moi aussi j’ai cédé à l’appel du soleil. Même si je veux croire que je l’ai fait de la façon la plus raisonnée possible. Nous sommes sortis tôt le matin, pour aller découvrir des Champs Elysées absolument vides.

Et puis nous sommes rentrés chez nous. Mais même cela ne sera plus possible je le crains. Et ce sera donc chez nous que nous allons devoir nous réinventer.

Alors dès aujourd’hui, je m’y mets. Quand on y pense, elle est longue la liste de tout ce qu’on aimerait faire chez soi sans avoir jamais le temps de s’y mettre ! Je vais donc commencer par ça. Une longue liste, en mode inventaire à la Prévert.

ranger/penser/apprendre/lire/  respirer
cuisiner/laver/jeter/éponger/  respirer
travailler/écrire/réfléchir/  respirer
balayer/aspirer/épousseter/ respirer
chiller/geeker/partager/ respirer
rire/jouer/aimer/ respirer

Et surtout, appeler ceux que j’aime tous les jours, leur envoyer des images, des mots, maintenir le lien sous toutes les formes possibles !

Je vous embrasse, restons en contact !