FRAME brasserie – le brunch

FRAME brasserie – le brunch dont tout le monde a parlé

Quand on s’approche du FRAME, l’environnement met naturellement dans de bonnes dispositions.

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 Là donc, à quelques mètres de cette merveille, vous trouverez le FRAME , abrité par l’hôtel PULLMAN Paris Tour Eiffel.

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Le lieu est spacieux et aéré et l’accueil volontairement souriant. 

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Le ton est donné quand on découvre un DJ qui se prépare à animer la journée, ou la soirée parce qu’un dimanche matin à midi tapantes, on ne peut pas vraiment dire que la salle soit prête pour ses talents musicaux.

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Etant donné que nous avons réservé, la table qui nous est reservée donne judicieusement sur la Tour Eiffel, et c’est tant mieux, puisque ce n’est pas le cas de toutes.

Le brunch ici est à la carte, que j’ai malencontreusement oublié de photographier. Elle est cependant assez simple à relater : en effet, le choix est concentré sur l’assiette principale, le reste étant de façon très traditionnelle composé des éléments classiques : panier de viennoiseries, beurre, confiture, boisson chaude et jus ( orange ou pamplemousse en bouteille).

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Les assiettes donc.

L’assiette « bagel saumon fumé », que je commande, mais qui n’est plus disponible ! elle est remplacée par une « gaufre salée saumon fumée », chaleureusement recommandée par la serveuse. Mon conseil : ne pas suivre les conseils d’une serveuse trop insistante, cela peut cacher une déception.

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Et puis il y a l’assiette  » oeuf bénédicte  » .

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Et l’assiette végetarienne, de crudités.

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L’expresso est en supplément, mais je ne saurai pas dire si le café inclus est à volonté. Apparemment pas.

Si je résume, et vous l’aurez peut-être perçu à la lecture de ces quelques lignes, je n’ai pas été transportée. Un lieu agréable peut-être, mais froid et sans beaucoup d’âme. Une carte triste, sans surprise.

Peut-être est ce le syndrome du Brunch blues qui vient de me frapper de plein fouet ? Je repense à ces quelques lieux parisiens qui annoncent fièrement que le brunch ne passera pas par eux. 

Et s’ils avaient raison ? Et si il était temps de cesser cette mode citadine pour revenir au bon petit déjeuner copieux à la maison ?

Parce qu’avec les 30€ par personne que coûte ce brunch, ou un autre d’ailleurs, on peut en avoir de belles viennoiseries me semble-t-il. Sans oublier le jus d’orange frais, les riches oeufs brouillés ou que sais-je encore.

Enfin, pour l’anecdote, si vous êtes sur Safari, faites un tour sur le site du FRAME, ou plutôt essayez, le phénomène est assez unique !

Frame brasserie 18 Avenue de Suffren, 75015 Paris

Citrus Etoile

Citrus Etoile – restaurant gastronomique

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A quelques pas des Champs Elysées,  un restaurant pour l’amour du poisson. D’ailleurs, ils sont partout, puisque vous trouverez sur votre table de charmants petits poissons rouges. 

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Cette maison est le fruit de la passion d’un couple pour la mer : Gilles et Elisabeth Epié. Inspirées par leur séjour en Californie, la cuisine est légère, et la cuisson subtile. 

La décoration de la salle est dominée par un orange assorti aux petits poissons, hôtes permanents. Et puis il y a le portrait du chef qui domine la salle par sa présence.

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Venons en donc à la carte.

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Il est aisé de constater que le poisson et les produits de la mer sont omniprésents. En entrée, les sardines royales désarêtées  sont une vrai révélation: c’est la première fois que je savoure ce poisson à ce niveau de cuisson, et je me suis régalée.

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Le velouté froid de lentilles et de homard était savoureux, trop savoureux et je n’ai pas eu le temps de le photographier !

Quant aux plats, ils sont présentés de manière élégante, et les saveurs sont à la hauteur de la promesse.

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Et puis il y a les desserts, cette touche finale qui inscrit le repas dans ma mémoire : réussite totale ! Parce que la spécialité du restaurant, le soufflé, a rempli ses promesses.

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Et ce fut visiblement le cas pour le deuxième dessert : les pommes Golden en fines lamelles caramélisées.

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Alors, que ce soir pour un déjeuner de qualité à deux pas de l’Etoile, ou encore pour un diner paisible et délicieux, cette adresse est la bonne.

Citrus Etoile

6 Rue Arsène Houssaye, 75008 Paris

01 42 89 15 51

https://www.citrusetoile.paris

 

 

Piccoli Cugini rue des Vinaigriers

Piccoli cugini – un restaurant italien nouvelle génération

Il est installé rue des Vinaigriers.

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 J’avais tourné autour, testé les gâteaux de la Fabrique à gâteaux, discuté avec le libraire de Philippe le libraire, et bien sur, adoré les Pinatas d’Elena.

Mais je n’avais jamais testé ce restaurant. C’est chose faite !

L’accueil est sympathique. La carte tourne principalement autour des pizza, mais une escalope milanaise vient sauver ceux qui souhaite autre chose, ainsi que le plat du jour.

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La carte des vins est variée, et propose un large choix, dont plusieurs vins bios.

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Et puis il y’a les entrées, que nous avions ignorées dans un premier temps, pour finalement décider de ne pas y résister … Très bonne décision !

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Ces légumes frits sont un véritable délice. Les artichauts parfaitement acidulés, les aubergines moelleuses sans excès, les courgettes à peine croquantes.

Pour les plats, nous avons renoncé aux pizzas. Il nous faudra donc les gouter une autre fois.

Voici donc la fameuse escalope milanaise, qui, comme vous le constaterez, est de taille à rassasier les plus gros appétits.

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Quant au plat du jour, des raviolis, il était parfait !

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Pour le dessert, je ne pourrai pas vous donner beaucoup d’information : nous n’en avons pas pris, l’été approche…!

Mais je peux vous dire que le café gourmand est tout à fait confortable pour finir sur une note sucrée.

Pour commencer je vous parlais des pizza , que nous n’avons pas testées. Mais heureusement, ils les proposent à emporter.

Pour finir, je vous dirai que je ne sais pas si l’on peut réserver, mais si ce l’est pas le cas, arrivez tôt, très tôt, pour échapper à la frustration de devoir rebrousser chemin !

Piccoli cugini 34 rue des Vinaigriers 75010 PARIS

ouvert tous les jours à midi et le soir

 

 

 

Haï Kaï , on en parle ?

Haï Kaï restaurant – un autre restaurant dans la veine #LocaBioFaitMaisonIciEtMaintenant

Haï Kaï est situé dans ce quartier qui fait désormais partie de mes spots parisiens favoris : le canal Saint Martin.

Une façade très familière puisque c’est Mosko qui l’a décorée. Etait-ce avant que l’endroit devienne Haï Kaï ? Probablement mais ces girafes ont toujours ma sympathie, où qu’elles soient !

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Un lieu à la décoration sommaire, dans la ligne directe de ces endroits jaillis ici et là dans Paris ces dernières années.

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Chaises d’école chinées ici et là, assises et tables savamment dépareillées, confort approximatif et tellement dans l’air du temps !

Le menu maintenant : resserré, de saison, du marché en bref.

Une présentation pour le moins originale : manuscrit sur une feuille blanche.

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Et de plus près.

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Apparemment, si vous souhaitez un changement d’accompagnement par exemple, c’est simplement impossible. Pensez donc à poser la question d’emblée, pour pouvoir partir le cas échéant.

Le repas maintenant. Deux choix de plats, idem pour les entrées, et à nous deux nous avons tout testé !

En toute logique, commençons par les deux entrées.

Une burratta particulièrement crémeuse et goûteuse.

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Un velouté de champignons et lentilles. Fort en champignons !

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Le poisson : maquereau de ligne accompagné de petits légumes du moment.

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Les légumes : délicieux. Décidement, cette nouvelle tendance qui met en avant des légumes à priori d’une tristesse à mourir va finir par me convaincre. Une fois encore, j’ai adoré les navets ! Et même les radis chauds !

Le maquereau par contre était trop cru à mon goût, mais je ne suis pas une experte. Je pensais cependant que ce type de poisson se cuisait jusqu’à l’obtention d’une chaire bien blanche, et là, il était partiellement cru.

Pour la viande, il s’agissait de filet mignon de porc, apparemment un grand succès.

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Pour tout vous dire, un menu qui propose un seul choix de dessert ne pourra jamais remporter mon adhésion, mais il s’agit d’une posture très personnelle ! Et cette absence de choix m’a d’ailleurs poussée vers le « entrée plat », surréaliste pour ceux qui me connaissent. 

Haï Kaï 104 quai de Jemmapes 75010 PARIS

Les Chouettes – restaurant rue de Picardie

Les Chouettes un restaurant, une histoire

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La découverte d’un restaurant passe par de multiples éléments; la dimension culinaire, bien sur, mais aussi l’atmosphère, l’ambiance quand on passe le pas de la porte, l’accueil, et l’endroit.

Pour Les chouettes, il s’agit tout d’abord de l’histoire d’un lieu.

Quand on pénètre dans le restaurant Les Chouettes de la rue de Picardie, ce qui impressionne immédiatement, c’est la structure et la verrière qui baigne de lumière cet endroit inattendu.

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Une salle en deux temps donc : tout d’abord des murs de pierres et des miroirs, puis cet ancien atelier de joaillier signé Eiffel.

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Les Chouettes, c’est donc l’histoire d’un lieu qui s’est réinventé au fil du temps. Annexe du carreau du temple, atelier de joaillerie, premier cyber café parisien, et aujourd’hui restaurant tendance.

Puis vient l’histoire gastronomique. Quelle est la proposition de ce restaurant ? Une carte resserrée autour de produits de saisons, sélectionnés à la semaine, et même au quotidien quand la tentation est trop forte devant de nouvelles asperges surgies soudainement dans les légumes du moment.

Ce jour là donc, la carte était la suivante.

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Par chance, nous avons tous pris des plats différents, permettant ainsi de vous donner l’éventail complet !

Pintade et gambas rôtis.

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Croustillant de lapin. 

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Pavé de lieu jaune.

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Des produits frais, faits maisons, des petits légumes de saison, nous sommes là totalement et définitivement dans la tendance food du moment : #locabiofaiticietmaintenant

Pour tout vous dire, la vision de cette carte si courte nous avait au départ laissés un peu perplexes. Mais tout ceci fut très rapidement oublié dès que nous avons commencé à gouter nos plats. Pour commencer, je peux vous dire que cela faisait bien longtemps que je ne m’étais pas régalée avec des navets.. Parce qu’il faut bien le dire, le navet est loin d’être un légume qui fait rêver en tous cas en ce qui me concerne !

Et bien là, c’était un délice ! Et tous les convives autour de la table se sont régalés. Point commun à tous : des produits particulièrement goûteux et savoureux. 

Nous n’avons pas pu résister aux desserts, assez surprenants dans l’intitulé comme vous pourrez en juger par vous même :

mousse de sésame grillé et glace de lin … 

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Et crémeux chocolat, sarrasin !

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 Ce qu’il faut savoir sur Les Chouettes :

le restaurant est ouvert tous les jours de la semaine, et propose le petit déjeuner de 08h30 à 11h00, puis le déjeuner à partir de midi, et enfin le diner.

N’évoquez surtout pas le brunch avec le directeur ! Il est clair qu’il s’agit là d’un véritable choix : pas de brunch aujourd’hui, pas plus que demain. Par contre, les lève tôt du dimanche pourront déguster un petit déjeuner à base de pain bio, cake fait maison le jour même et jus de fruits et légumes au choix pressé minute. 

32 rue de Picardie, 75 003 Paris
Tél. 01 44 61 73 21

IT – Italian trattoria Paris

IT – Italian Trattoria

Enfin ! Il était temps ! J’en avais tant entendu parler, et pourtant, je ne l’avais pas encore testée, cette fameuse trattoria installée depuis quelques mois à quelques pas de la rue du Chevaleret dont je vous parlais il y a peu.

De quoi s’agit-il ? D’un restaurant, aux grandes tables que l’on partage, à l’atmosphère conviviale, où l’on est accueilli par de charmantes personnes au Borsalino blanc.

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D’emblée, on vous explique : il faut choisir – entrée, plat – plat,dessert , voire trio si vous n’arrivez vraiment pas à faire votre choix. Vous commandez, vous payez, vous vous installez avec votre plateau sur lequel entrées et desserts auront été posés, puis vous attendez que le support qui correspond à vos pâtes ou à votre pizza vibre pour aller récupérer au comptoir l’essentiel, le plat de résistance.

Le choix est vaste, très vaste !

A peine on rentre dans le restaurant que l’on découvre ce mur de flacons qui semblent contenir de précieux élixirs, et qui sont en fait des flacons d’une huile bio en provenance directe des Pouilles.

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Commençons par les entrées : mozzarelle, Buffala, de grands classiques indispensables dans tout bon restaurant italien qui se respecte, et qui se doivent d’être de qualité parfaite : c’est le cas ici !

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 Bien sur, le clou du repas, ce sont les plats : pâtes o pizza ?

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Vous remarquerez le symbole qui représente une petite casserole, là haut, à côté du titre ? Il s’agit du symbole du label « fait maison ». En d’autres termes, tout, absolument tout, est confectionné sur place. Et quand on sait que l’intégralité des produits est bio,  voilà déjà un certain nombre d’éléments qui permettent d’être optimiste.

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Et la vision de ma Parma n’a fait que renforcer cette idée. Et de fait, tout ce que nous avons testé était délicieux.

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Sur ce plateau, vous apercevez les pâtes aux truffes, et je vous garantis que leur parfum était enivrant et leur saveur addictive.

Même si je ne les ai pas goûtés, sachez que le mur de fruits et légumes que j’ai photographié sert pour la plus grand partie à la confection de jus de fruits pressés à froid, garantissant ainsi la préservation de toutes les vitamines, pour une énergie décuplée !

Enfin, soyez prudents en ce qui concerne l’heure : victime de son succès, le restaurant se remplit très vite, et il vaut donc mieux opter pour un déjeuner tôt, ou très tard !

Bon appétit !

125 avenue de France 75013 PARIS
c.it@outlook.fr
+33 (0)9 84 40 48 14

Un dimanche à Paris – le brunch

Un dimanche à Paris un nom bien choisi pour notre brunch dominical !

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Un dimanche à Paris est donc un lieu qui revendique haut et fort sa passion chocolat. Et le chocolat est partout ! dans la boutique, les pâtisseries, mais aussi au restaurant, dans tous les plats, qu’ils soient salés ou sucrés, et donc bien sur pour le brunch également.

Deux formules sont proposées : le brunch et le brunch gourmet.

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Nous avons tous opté pour le Brunch « simple » , et les choix à faire ont donc été limités :

quelle omelette, quel jus ( agrumes pressé maison ou nectars Alain Millat) et quelle boisson chaude.

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Indéniablement, le cadre est charmant, sur cette ruelle pavée et que l’on pourrait imaginer secrète même si elle se trouve à quelques pas du métro Odéon ! 

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Vous avez remarqué les filets couleur marron sur chacune des assiettes, autour de chaque omelette ? Et oui, il s’agit bien là de sirop de chocolat. dire que j’apprécie ce mélange serait déformer la réalité. Je me suis même appliquée à éviter de faire rentre en contact oeufs et chocolat. S’agit-il d’une vraie avancée gastronomique ? Je ne sais pas. Pour moi, c’est la superposition de saveurs qui n’ont pas grand chose à voir. Mais pour être honnête, nous y allions en connaissance de cause.

Indépendamment de cette touche spécifique, on peut dire que l’omelette était très bonne, cuite à point, et très savoureuse.

Après l’omelette, on en vient à la dimension sucrée, un assortiment de miniatures imposées.

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Madeleines, mii muffins au chocolat, tartines au beurre salé recouverte de copeaux de chocolat.

En résumé, un brunch au choix restreint, aux partis pris gustatifs auxquels je n’ai pas adhéré. 

A ces éléments, j’ajouterai que mini moi a été malade comme un chien tout l’après midi qui a suivi ce brunch. Cas individuel sans doute, mais qui a clairement contribué à installer mon manque d’enthousiasme !

4-6-8 Cour du Commerce Saint André – Paris 6ème
Saint-Germain-des-Prés – Odéon – Tél: 01 56 81 18 18

 

 

Le grand Hôtel du Palais Royal – Restaurant Le Lulli

Le Grand Hôtel du Palais Royal est niché sur la charmante petite place de Valois.

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Ce joli nouvel hôtel 5 étoiles recèle un joyau, un secret qu’il me faut vous dévoiler même si je souhaiterais le garder pour moi : le restaurant Le Lulli.

Un restaurant dont le chef, Jean-Yves Bournot, a fait ses classes et acquis son expérience solide dans les cuisines du Meurice avec Yannick Alleno. Belle façon d’entrer dans le monde de la gastronomie, et c’est donc au Le Lulli qu’il va déployer ses ailes. 

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Cette découverte était d’ailleurs double puisqu’il s’agissait d’un repas exceptionnel, à 4 mains. En effet, un autre ancien de Yannick Alleno, Yoric Tièche, qui exerce ses talents dans le sud de la France, dans les cuisines du Belles Rives à Juan Les Pins, était là pour créer, avec Jean-Yves Bournot, ce menu unique.

Jean-Yves Bournot et Yoric Tièche ont donc créé ensemble ce menu qui a régalé nos papilles de la première bouchée jusqu’à la dernière.

Pour les encourager, Yannick Alleno lui même était là ! Bel hommage du maitre à ses anciens élèves, qui ont pris leur envol mais ne l’ont pas oublié. Et j’en ai profité 😉

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Alors trève de plaisanteries, voici donc quelques images de ce menu qui appartient désormais au passé puisque cette performance unique n’a duré que quelques jours. Et pour découvrir les créations de ces deux talentueux chefs, il vous faudra désormais faire deux escales, une à Paris, l’autre à Juan-les-Pins !

Dans le restaurant Le Lulli, vous aurez droit, quoiqu’il arrive, à un amuse bouche. Nous avons donc commencé par cette émulsion superbement présentée, légère et savoureuse.

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Puis c’est le menu qui a été servi, alternant les créations parisiennes et celles du sud, toujours accompagnées par des vins exceptionnels.

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Pour commencer donc, la crème légère de brandade, casse croûte de homard bleu.  Un casse croûte comme celui-ci, je prends, tous les jours !

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Quant au champagne Billecart-Salmon , on ne strombe jamais en le proposant, ni en le dégustant !

La dégustation se poursuit avec la chartreuse de foie gras de canard aux artichauts Camus. 

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L’association parfaite de la douceur et la rondeur du foie gras à l’acidulé des artichauts : une explosion de saveurs en bouche.

 La suite nous fait voyager puisqu’il s’agit d’un aïoli comme vous n’en avez jamais vu, et son vin du domaine du Paternel à Cassis.

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 Suivi de l’anneau en côtelettes et filet, accompagné de son Croze Ermitage.

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Mon récit s’arrêtera là car j’ai du quitter la table avant la fin de la dégustation à mon plus grand regret. Mais, vous l’aurez compris, j’ai bien l’intention de retourner tester cette adresse qui n’est pas encore très connue avant qu’elle ne se voit attribuer cette étoile qu’elle mérite sans doute.

Le Lulli

4 Rue de Valois, 75001 Paris
01 42 96 15 35

Les restaurants mono produit à Paris

Les restaurants mono produit : une vraie tendance ! Mais pourquoi ?

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Sauf si vous avez quitté la France depuis deux ans, et coupé tous les moyens de communication modernes type instagram, Facebook, Internet, bref, vous comprenez ce que je veux dire, vous avez vécu et constaté l’apparition de cette nouvelle tendance : de restaurants qui proposent un plat, un seul.

Parfois décliné à toutes les sauces, parfois véritablement proposant une recette unique.

Des restaurants qui permettre de résoudre l’équation parfois insoluble du choix : confit de canard ou sole meunière ? Coquilles Saint Jacques ou entrecôte frites ? C’est FI-NI !

Maintenant, le choix est fait avant, avant même de passer le pas de la porte.

« Aujourd’hui, ce sera hamburger !« .

Ou bien  » et si on allait manger un fish and chips ? ».

Ou encore :  » j’ai une envie irrépressible de boulettes  » !

Alors bien sur, cela resserre les liens, favorise les rapprochements, en tous cas sur la base d’un choix gastronomique commun. Difficile par rencontre dans ces conditions de réunir autour d’une même table des individus aux gouts diamétralement opposés, en tous cas en ce qui concerne le contenu de leur assiette.

Du coup, fini les rencontres entre amoureux de poissons et carnivores ou encore entre fans de salades et amateurs d’entrecôtes.

Alors pourquoi cette tendance ? Pourquoi cette volonté de ne plus avoir le choix ? D’être déjà cadré avant même d’avoir passé le pas de la porte ?

Je suppose que les réponses sont multiples.

Par facilité peut-être, parce que choisir, c’est quelque part renoncer – minute de philosophie gastronomique.

Tiens, j’ai envie d’un bon « fish & chips « 

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Par paresse, parce qu’il n’est plus nécessaire de prendre de décision, le choix de l’enseigne étant l’unique décision.

Aujourd’hui, ce sera boulettes pour tout le monde !

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Par curiosité, parce que du coup, la naissance de tous ces mono produits a permis de faire apparaitre des plats inconnus jusqu’à lors, en tous cas du plus grand nombre.

Un exemple : j’avoue humblement que je n’avais jamais mangé de gyozas…. Et oui ! Enfin, et non …

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Et j’ai eu plaisir à remanger des empanadas .

Quelques découvertes certes, mais une préférence marquée par les restaurants dits « traditionnels » , ceux dans lesquels on a du choix, et dans lesquels on peut revenir en sachant que l’on pourra prendre un plat  totalement different de la fois précédente.

Et vous, votre tendance gastronomique du moment, elle est comment ?

Et pour le plaisir, quelques autres restaurants monoproduits dont je n’ai pas parlé et qui ont fait parlé d’eux.

Hamburgers , maison de la Frite, et encore des hamburgers, ou pourquoi pas des croque monsieur !

Et très bientôt, nous parlerons du même concept, décliné en version sucrée.

Gyoza Bar

Le Gyoza bar : une découverte culinaire, et un concept

Commençons par le produit qui a donné son nom à ce lieu : le gyoza. Il s’agit là d’une sorte de ravioli qui contient du porc, du poireau, du gingembre, sauce soja, tout ceci étant mouliné puis inséré dans la pâte confectionnée à base de farine de blé.

La cuisson commence par quelques minutes de friture, puis se termine à la vapeur. Une fois préparés, les gyozas sont accompagnés d’une sauce acidulée qui compense le côté légèrement épicé des gyozas.

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C’est donc dans ce nouveau bar mono produit situé rue de Saintonge que j’ai goûté les gyozas pour la première fois. Il s’agit en fait d’une deuxième du nom puisque le premier a été ouvert quelques mois auparavant rue des Panoramas, juste à côté du restaurant deux fois étoilé tenu par les deux créateurs de ce concept : le Passage 53.

En effet, c’est le chef japonais Shinichi Sato qui fait gouter à son associé cette spécialité de son pays, et l’idée est née !

Les gyozas sont donc cuisinés sur place, et c’est le plat unique proposé. On peut les commander par 8 ou 12, et éventuellement les accompagner de riz blanc.

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gyoza bar

En ce qui concerne les boissons, vous aurez  la possibilité de déguster une coupe du superbe champagne Billecart Salmon, ou même de partager une demi bouteille. Et bien sur, aussi du thé, de la bière japonaise.

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Pour ce qui concerne le dessert, le restaurant a un partenariat avec la pâtisserie Ciel. Pour la touche gourmande, mais toujours en provenance du pays du soleil levant !

RollCakesCielGyoza

 

Donc si je résume, j’ai beaucoup aimé ces gyozas que je ne connaissais pas. Cela dit, si vous avez un gros appétit, il faudra peut-être envisager une double ration !

Gyoza Bar

38, rue Saintonge – 75 003 Paris

56 Passage des Panoramas 75002 Paris