Ce dimanche 15 mars marque le début d’une situation totalement inédite. Je ne sais pas vous, mais en ce qui me concerne, c’et un peu comme si je venais de me réveiller d’un mauvais rêve. Sauf que bien loin d’être un rêve, il s’agit d’une réalité. Une réalité que nous allons construire tous ensemble, jour après jour. Et aujourd’hui, c’est le jour 1 de cette grande inconnue.
Confinement – mais qu’allons nous faire de nos journées ?
Bien sur, il y a le télétravail. Mais il ne faut pas se voiler la face. Il y a aujourd’hui tant d’inconnues, tant de sujets d’organisation pure à gérer que ce nouveau quotidien va prendre un temps à s’installer. Et puis j’ai vu toutes sortes de propositions, des ribambelles de listes de bonnes idées. Dont certaines que je vais peut-être m’approprier. Il y a par exemple cette idée absolue de rangement .
rangement – credit parolesdemaman.com
En mode Marie Kondo, pour faire le vide dans sa tête, il faut commencer par faire le vide dans ses placards. Ou bien encore, me remettre au sport.
Parce qu’en étant H24 enfermé chez soi, l’occasion est trop belle pour ne pas la saisir ! Squats, abdos fessiers, tout va y passer ! Ou encore se plonger dans de nouveaux projets, prendre le temps d’apprendre. Et les sujets ne manquent pas : Tiktok, comment ça marche ? Comment je fais pour éditer une vidéo ? Ou d’ailleurs pour créer une vidéo qui ressemble à quelque chose ?! Mais ne nous voilons pas la face : nous sommes confrontés à un bouleversement de notre quotidien.
Confinement jour 1 – one step at a time
Alors j’ai décidé de commencer par petites touches. Par exemple aujourd’hui, dimanche 15 mars 2020, premier jour de cette période de confinement dont on ne sait quand elle se terminera, aujourd’hui, je vais rester chez moi.
Parce que je suis prête à me plier aux règles et aux demandes de mon gouvernement, tout particulièrement quand il s’agit de le faire pour le bien de tous. Mais dans ce cas, j’ai besoin d’une cohérence que je ne perçois pas dans la décision de maintenir les élections. Aujourd’hui donc, sera ce premier jour pendant lequel je vais tenter d’apprivoiser cet inconnu auquel nous allons être confrontés pendant une période qui menace d’être longue. Et aujourd’hui je commencer à chercher un sens, une façon de faire en sorte que cet inconnu ne devienne pas mon pire cauchemar. Parce que je veux croire qu’il y a là une opportunité à saisir, le temps que ça dure !
Et vous, des projets pour ces journées confinées ? Et surtout, avez vous déjà apprivoisé cette certitude assez effrayante de ne pas avoir la moindre idée de comment ça va se passer ?
Le restaurant Ralph’s Saint Germain s’est fait une réputation au fil des ans. Une sorte de promesse d’offrir le meilleur de ce que les Etats Unis peuvent offrir dans l’assiette. Mais aussi et surtout la promesse de cette qualité de service inimitable. Et bien j’ai un scoop pour vous : vous ne trouverez pas tout ça chez Ralph’s. Mais plutôt que de me croire sur parole, laissez moi vous raconter tout dans le détail.
Restaurant Ralph’s – ne soyez pas bienvenus chez nous
Commençons par le commencement. Après une réservation téléphonique en bonne et due forme, nous voilà arrivés à midi tapante, heure de la réservation. La table n’est pas prête, en tous cas on nous demande de patienter. Je dois reconnaitre cependant que la jeune femme qui nous a accueillis est charmante. Nous nous installons, mais nous ne sommes pas au complet. Et c’est bien là que les ennuis commencent. A peine assis, un serveur nous dépose les cartes sans mot dire.
Mais le « contact » s’arrête là. Pas une proposition de verre d’eau pour patienter en attendant les autres convives. Pas plus de suggestion d’un café, d’un thé ou d’une boisson quelconque d’ailleurs. Et cette vague sensation d’être invisible, inexistant. Soudain, on nous dépose assez brutalement une petite coupelle contenant quelques olives, et plus rien. Surtout, gardons en tête que le brunch est à 65€, et que le prix moyen d’un plat à 35€. Et c’est précisément pour ces raisons que mon postulat est simple : dans ces conditions, le service se doit d’être tout simplement parfait. Et ce n’est pas le cas. Je pourrais continuer en vous racontant qu’il a fallu que nous réclamions du pain. Et que pour 5 personnes, nous avons eu le droit à 4 tranches.
Ou vous parler de la coupelle de popcorn tant attendue en fin de repas, qui faisait la même taille pour nous 5 que pour nos voisins qui étaient juste deux à table. Mais pire que tout, il y a cette attitude, cette posture arrogante à la prise de commande, ce ton discrètement condescendant, tout en subtilité. De détail en broutille, la perfection s’est envolée bien avant que le repas ne soit terminé.
L’Amérique dans l’assiette
Ne vous méprenez pas, nous avons bien mangé.
Ralph’s – lobster salad
La célèbre lobster salade a remporté un certain succès, même si elle ne nous a clairement pas rassasiés.
Le burger au thon lui était aussi copieux que bon. Et les frites ont disparu en un clin d’oeil.
Quand au café gourmand, qui porte l’intitulé beaucoup plus sophistiqué de « Ralph’s favorites », il remplit correctement sa fonction.
Vous l’aurez compris, l’ambiance a entaché mon enthousiasme et je ne parviendrai pas à vous vanter les mérites de l’endroit. Parce que même pour une parisienne, il y a des bornes aux limites. Et ici, elles ont été largement dépassées. Alors M. Lauren, sachez que vous ne nous reverrez pas de si tôt.
Restaurant Ralph’s 173 Boulevard Saint-Germain, 75006 Paris
Je me souviens de chaque instant, de chaque minute de mon premier voyage en business. C’était il y a quelques années à peine, et j’en ai savouré chaque instant. Que les choses soient claires : il s’agit pour moi d’un moment unique, d’une expérience exceptionnelle dont je mesure pleinement la valeur. Alors, quand Air France me prive de ces moments de bonheur, en faisant passer une vague amélioration de classe eco pour un vol classe affaire payé au prix fort, je dis non !
Air France Business : c’est écrit dessus !
Paris Tel Aviv Air France business : le confort ?
La caractéristique première d’une classe affaire est un confort incomparable. Sur les longs courriers, les nouveaux sièges se transforment en lit intégral, disposent d’un espace de rangement, d’un écran individuel et j’en passe.
Sur le vol AF1621 Paris Tel Aviv, pas de siège dédié, une assise exactement identique en business et en eco. Cela donne donc lieu à une position en mode « genoux dans le nez », et quand la personne du siège avant décide d’abaisser son dossier. Seule concession : un siège libre pour deux sièges occupés ! En d’autres termes, un siège business correspond à un siège et demi en eco. Mais alors, quand on ne connait pas l’autre personne installée sur la rangée, qui utilise le siège du milieu ? On doit se répartir des créneaux horaire ?!
Le service
En classe affaire, en théorie, chaque détail compte. En théorie, on se sent unique, choyé, traité comme un roi. En théorie, et en pratique dans certains cas. Mais certainement pas dans le cas qui nous occupe !
La serviette humide que l’hôtesse est censée vous remettre avec sourire et délicatesse est sous plastique et on vous la jette en passant.
Personne ne passera ensuite la récupérer : faites en ce que vous voulez. Imaginons maintenant que vous êtes en déplacement professionnel. Vous souhaiteriez naturellement éviter de ranger votre « tailleur / costume / manteau » en mode roulé boulé entre deux valises. En classe affaire traditionnelle, votre tenue sera confortablement installée dans un placard dédié, sur cintre, bien droite. Mais pas sur le vol AF1621 ! Ici, c’est chacun pour soi et on se débrouille comme on peut en enfonçant vêtements et bagages dans les compartiments au dessus des sièges. En business, Air France vous gratifie d’une petite pochette contenant un masque pour dormir, des bouchons d’oreille, une brosse à dents, etc… J’avoue que je les affectionne particulièrement. Habituellement l’hôtesse passe avec un grand sourire pour que chacun choisisse sa couleur puisqu’il y a, pour chaque modèle, plusieurs déclinaisons. Sur le vol AF1621, la pochette, si on la voit, est déjà posée quelque part sur un des sièges en mode chasse au trésor.
pochette Air France sous plastique
Par ailleurs, elle est sous plastique, pourquoi se soucier de l’environnement ! Autant donc pour le plaisir de l’échange avec l’hôtesse, autant pour le plaisir du choix, autant pour le plaisir tout court.
Dans les toilettes, on trouve habituellement une gamme de produits Clarins pour se démaquiller ou se rafraichir. Mais sur le vol AF1621, non seulement pas de produits de soins, mais une poubelle « INOP » – comprendre sans doute inopérante – donnant lieu à un monceau de papiers usagés entassés pendant tout le vol.
Elégant, esthétique, et très hygiénique !
Plaisirs des papilles
Champagne à volonté, petits amuses bouches, repas servi sur une nappe dans de vraies assiettes avec de vraies couverts. Passage encore pour proposer un dernier verre, et puis un café, ses macarons ou autres délices sucrés, voilà ce qui est habituellement proposé. Habituellement ! Sauf que là, rien de tout ça. Un verre pour se détendre une fois installé ? Non ! Un verre après le décollage pour se préparer au repas ? Non !
repas Air France classe affaire
Quand au repas, intitulé dîner, il a été servi à 17:40 ! Parce que, vous comprenez, les hôtesses ne sont pas exclusivement dédiées à la classe affaire, elles doivent se dépêcher ensuite d’aller s’occuper du service en eco. Et là, pour le coup, ils ont dîné à heure presque plus raisonnable en mode dîner anglais ou Americain pour seniors !
Le repas, parlons en ! Servi sur un plateau en plastique avec entrée plat dessert réunis , un café vite fait, un passage éclair, pour un petit biscuit – dommage, trop tard, on a déjà fini le café. Et c’est fini ! Un autre passage pour le plaisir d’une dernière boisson chaude ou pas ? Non, pour quoi faire !
Divertissements en vol
En ce qui concerne les divertissements, films ou autres séries télevisées, venez avec votre écran où aller voir ailleurs. Il faut se connecter à la WIFI , et croiser les doigts. Une dizaine de films est proposée, il ne faut donc pas faire son difficile. Et si la WIFI tombe en panne, c’est tant pis. Je cite la chef de cabine : » ah ben oui, l’appareil s’est éteint. Je ne peux rien faire, je n’ai pas le droit d’y toucher » ! Alors pour me distraire, j’ai écrit ce témoignage ….
Vous l’aurez compris, le sens de l’humour d’Air France n’a pas de limite. Son sens du mépris pour ses passagers non plus. Parce que qualifier ces 5 premières rangées de business est une insulte à chacune des personnes qui en occupent les sièges.
Et quand il n’y a pas de solution technique et que c’est ce type d’avion qu’il faut utiliser il est assez simple de déclarer que les vols paris Tel Aviv n’ont pas de classe affaire. Point.
Quant aux réponses aux réclamations soumises ( une en vol à l’aller, une deux jours après en ligne sur le site, et la dernière en vol sur ce fameux vol), j’attends toujours une réponse, mais rien ! Rien du tout !
La réponse à ma réclamation
Suite à ma réclamation donc, air France m’a généreusement offert 5000 Miles. Idem pour mon mari, qui est Platinum sur le programme de fidélité Flying Blue ! Dans le mail reçu, on m’invite à lire ce qui est dit sur le site officiel de la compagnie concernant la cabine Business sur ce vol spécifique. Je dois dire que j’ai encore du mal à m’en remettre ! Je n’ai pas pu résister au plaisir de lire entre les lignes.
étude de texte
« À bord, vous disposez d’un siège situé à l’avant de l’avion, dans une cabine séparée –séparée par de charmants rideaux qui restent ouverts au décollage et qui, de toutes façons, n’empêchent personne de passer – vous pouvez ainsi embarquer et débarquer de façon prioritaire. Le siège à côté de vous reste libre pour garantir votre confort et votre tranquillité. Oui, enfin, ce siège libre l’est aussi pour l’autre passager de la rangée : à qui est-il utile ? Profitez d’un siège en cuir, élégant et confortable, sur nos Airbus 319, 320 et 321. C’est drôle, mais sur la photo de la cabine entière, on constate qu’en eco les sièges sont exactement identiques !L’appuie-tête, ajustable, est revêtu d’une têtière en cuir rouge, rappelant l’esprit d’Air France. Installez-vous confortablement : les accoudoirs centraux sont entièrement relevables et vous disposez d’un coussin moelleux. Curieux, ces accoudoirs ne seraient-ils pas exactement identiques en eco ? Mais du coup, pour quel avantage précisement payons nous trois fois plus ? Et sur les vols les plus longs*, nous vous offrons une élégante trousse de voyage contenant un masque et un nécessaire de toilette »
Ou comment Air France se moque ouvertement de ses clients !
je tiens à préciser qu’après tous ces échanges, des relances pour avoir le remboursement de mon manteau envoyé à mes frais, tout est réglé, et les Galeries m’ont envoyé une carte cadeau de 15€ en compensation.
Cela faisait longtemps. Et pourtant, parfois, ça me prend : ce besoin de partager une expérience client calamiteuse. Parce qu’au XXIème siècle, à l’heure des réseaux sociaux qui se doivent de répondre en un délai record, mais aussi dans cette nouvelle ère du commerce de produits et de services censé mettre le client au centre, ceci ne devrait plus arriver. Récit.
Experience client – l’achat en ligne sur le site des Galeries Lafayette
Je suis une cliente fidèle des Galeries Lafayette IRL. Equipée de la carte de fidélité, je reçois toutes les informations, les promotions et les bons plans ( je recevais : je me suis désabonnée de tout !)
Les soldes venue, je n’ai pas su résister, et j’ai cliqué. Quelques minutes plus tard, je me retrouve avec une doudoune et un manteau dans mon panier. Frais de port à ajouter : 6€
WARNING WARNING : je n’avais pas remarqué la fameuse * qui précède toujours un mauvais plan, ou une information sur laquelle on ne souhaite pas s’étendre : ici on ne sait pas de quoi il s’agit puisque le texte est volontairement vague » hors offre partenaire » J’aurais du en déduire que le manteau Tara Jarmon commandé entrait dans cette catégorie ? Mais sur la commande, le mot partenaire n’apparait pas, seulement l’intitulé « vendeur » On entretient l’opacité, et l’acheteuse que je suis ne s’est pas attardée sur ces points. ERREUR !!
Réception et deception
Le superbe manteau rouge arrive enfin. Je le sors avec enthousiasme de sa boite, mais horreur, malheur, il ne me vas pas ! Sereine, je m’apprête à remplir le bon de retour et là, je découvre la phrase qui tue : » les frais de retour sont à vos frais. Passez par un transporteur, La Poste par exemple » C’est ce qu’on appelle un conseil éclairé !
Je retourne sur le site des Galeries Lafayette, j’ouvre ma commande, et je vois toujours cette promesse de retour gratuit en bas de page. Je décide donc d’appeler le service client….
Et ça continue ! Après 19 minutes d’attente – si, si ! mais j’étais prévenue ! – je donne mon numéro de commande au conseiller, et il n’a qu’une réponse : effectivement, vous devez payer les frais de retour ! Et là, je tente d’entrer en « conversation » , mais je n’y parviendrai pas. La seule information que j’obtiendrai sera la suivante » j’ai régulièrement en ligne des cas comme le votre, et ça ne sert à rien que je vous passe quelqu’un d’autre ou que vous fassiez une réclamation, on ne pourra rien faire »
Les Galeries Lafayette en ligne – conclusion
Je vais donc devoir renvoyer ce manteau Tara Jarmon par la poste. Et je me pose la question : passer par le site des Galeries Lafayette m’a apporté quoi ? La réponse est simple : rien ! Pire encore, étant cliente de l’enseigne, elle est théoriquement pour moi synonyme de confiance, de service client de qualité, donnant une fausse sensation de sécurité pour cette première expérience en ligne.
A quoi me servent carte et les points fidélité ? Rien! Une illusion d’appartenance, de prise en compte de cette fidélité sous toutes les formes. Et là encore, cette promesse tacite est bafouée.
Et pour finir sur le service client téléphonique, je pensais naïvement que les textes pré digérés et restitués sans autre forme de procès n’existaient plus ! FAUX ! Au 09 69 39 75 75, pas question de prendre en compte un contexte, un cas spécifique ! Non, juste répéter encore et encore la même démonstration d’indifférence !
Alors c’est fini, j’ai compris, et puis finalement, ça m’économisera du temps et de l’argent : je ne commanderai plus jamais en ligne sur le site.
Non, les Galeries Lafayette, ne me remerciez pas d’avoir décortiqué le processus qui mène à un client insatisfait et perdu à jamais !
EDIT 30/01/2019
Après plusieurs réclamations sur le site http://www.galerieslafayette.com, j’ai reçu ce mail ! Edifiant non ? Au fait, qui est cet intervenant complémentaire « The Other Store « ? Dans la série confusion des genres et opacité du processus on se pose là !
Edit – la suite
Je pensais le sujet clos, mais les Galeries Lafayette continuent de briller par leur qualité calamiteuse de service client. Ayant reçu ce mail hier, je le partage avec vous. Je teins à ajouter que j’ai bien compris : j’aurais du faire plus attention, j’aurais du tout lire, dans la fiche produit, dans les FAQ, faire une analyse en 3 points au moins des conditions genérales de vent. J’ai compris. J’adore la conclusion et l’espoir fou qu’entretient Chloé de me revoir très vite sur le site.
Là, je tiens à lui répondre : never again / plus jamais / nunca mas / etc… !
» Chère Nathalie, Tout d’abord, nous tenons à vous présenter nos excuses pour cette réponse tardive. Je suis navrée d’apprendre que vous n’ayez pas trouver les conditions de retour de nos vendeurs partenaires. Pourtant elles sont visibles dans la fiche du produit, dans votre panier au moment de passer commande, lors de la validation de celui-ci et dans nos FAQ. Je ne pourrais pas répondre favorablement à votre demande. J’espère que cette mésaventure n’entachera pas la confiance que vous nous accordez. Naturellement nous restons à votre disposition pour toute demande complémentaire. Nous espérons vous revoir très vite sur GaleriesLafayette.com. Chloé du Service Client«
Parfois, je m’emballe. Enthousiaste de nature, j’ai envie de tester de nouveaux services, et accessoirement de me faire plaisir ! Ce sont ces raisons qui m’ont poussée à rechercher un service de livraison de fleurs à domicile. Parce que finalement, plutôt que d’attendre qu’un inconnu m’offre des fleurs, je me suis dit que je pouvais m’en offrir moi même.
BeBloom – tout avait si bien commencé
Après une recherche , et l’examen rapide de quelques sites, du type Aquarelle ou Bergamotte, je suis tombée sur Bebloom. A vrai dire, le site mériterait de voir son look revisité avec ses couleurs extrêmement colorées criardes, multiplicité des informations, mais je suis passée outre. C’est alors que j’ai vu qu’on pouvait commander du jour pour le lendemain , en sélectionnant un créneau de 2 heures, et j’ai commencé à être tentée. Puis j’ai vu que BeBloom revendiquait une démarche durable et responsable, j’ai été définitivement séduite. Bon point, et re-bon point !
BeBloom – les bouquets
L’offre est variée et les photos définitivement prometteuses.
Pour les amoureuses des roses, avec les bouquets « lovely rose« , « red symphonie » ou encore « rose symphonie » , on a l’embarras du choix.
Les bouquets sont harmonieusement conçus, et le premier tarif , 39.90€ , concerne un bouquet qui n’a pas à rougir de ses proportions.
Si la rose n’est pas votre fleur de prédilection le site propose une grande variété de fleurs et de teintes.
En complément on vous propose un vase adapté pour moins de 10€, fort pratique pour un envoi cadeau.
Be bloom – oui mais…
J’ai donc passé ma commande pour le lendemain , en choisissant le créneau 08:00 – 10:00. Et le jour venu, j’ai attendu… Acte 1 : à 10:15 j’appelle Chronopost qui gère les livraisons pour BeBloom). Premier choc de service : après avoir déroulé mes nom, adresse, numéro de suivi, la seule réponse que j’ai pu obtenir : nous avons du retard, il n’est pas possible de vous dire quand le colis arrivera
A ma question: « ne vous est il pas possible de joindre le livreur ou son agence pour en savoir plus? », la réponse est non. Et à la demande de parler à un supérieur qui aurait ces contacts, la réponse est : »tous les supérieurs sont en réunion » ! Acte 2 : j’appelle BeBloom, deux fois. Réponse : « c’est une réclamation courante, revenez vers nous quand vous aurez reçu le paquet, et nous vous rembourserons les frais de port » Acte 3 : 11h50 : le bouquet arrive. Le livreur Chronopost se confond en excuses, mais il est trop tard ! J’ai perdu des heures dans des échanges stériles avec tous les plateaux service client concernés.
BeBloom – et pour finir
Acte 4 : j’ouvre enfin le colis tant attendu, et le bouquet est là. En lieu et place des superbes roses pimpantes attendues, un bouquet aux fleurs défraîchies et plusieurs boutons cassés.
roses BeBloom
BeBloom bouquet
fleurs defraichies
fleurs cassées
J’ai confirmé à BeBloom l’heure de la réception des fleurs. J’ai alors reçu un mail d’excuses et le remboursement des frais de port. Sachant que j’avais adhéré d’emblée à BeBloom+ qui permet d’avoir les frais de port gratuit pendant un an le minimum aurait été de rembourser cette somme. Bref.
Accessoirement, un vrai geste commercial aurait sans doute été de m’offrir le prochain bouquet. Cela aurait pu être une façon de tenter de rattraper une cliente hors d’elle, terriblement déçue, et en voie de départ.
Alors je tirerai une conclusion simple de cette expérience : le jour où j’aurai à nouveau envie de m’offrir des fleurs, je me tournerai vers les fleuristes de quartier en favorisant le commerce de proximité. Je pourrai ainsi choisir quand , choisir où , quoi et comment !
Il y a quelques semaines, Topito sortait sa carte de Paris « version honnête » . Ils y attribuaient aux 12ème et 13ème arrondissements le qualificatif de « ennui total » ! Lors de la publication de cette carte je m’insurgeais bien sur, étant moi même habitante du 13ème depuis si longtemps.
Et aujourd’hui, je viens faire la démonstration de la tendance, celle qui me donne raison et inscrit le 13ème,dans la tendance de l’été, et de l’avenir aussi !
Back to basics.
Mais qu’est-ce donc qu’un quartier hype ? Ou encore branché ? Je dirais même trendy ?
Est ce un repère de hipsters ? Un quartier à haute concentration de juice bars ? Un arrondissement qui abrite un barbier vintage à chaque coin de rue ? Dans lequel chaque nouveau restaurant à forcément une petite touche de déco scandinave ?
Il y faut bien sur au moins un restaurant où l’on doit faire la queue dans la rue pendant une heure minimum avant d’espérer parler à l’hôtesse.
Et puis, il y a la moyenne d’âge. Plus de 35 ans s’abstenir !
Des bars, mais pas n’importe lesquels. Perchés, dissimulés, pas forcément confortables mais où les mixologues ont une partie du corps visible couvert de tatouages. Idem d’ailleurs pour les baristas !
Voilà, quelques indices. Mais surtout, il s’agit de ce type de quartier pour lequel on est prêt à traverser Paris. Ce lieu si riche, qui a tant à offrir, qu’on y passerait volontiers quelques heures, encore et encore.
Alors revenons en au XIIIème pour découvrir ce qu’il nous propose. Parce que, contrairement à ce que certains pourraient croire, on ne s’ennuie pas dans le XIIIème ! Et nous allons découvrir ensemble que ce quartier est en passe de devenir hype, et plus encore.
Paris 13 – le charme de ses villages
Ennui total dans le 13ème ? Oui, pour ceux qui ne savent pas apprécier les promenades bucoliques en peine ville.
Le XIIIème fait partie de ces arrondissement périphériques de Paris qui ont été intégrés à la capitale il y a à peine 150 ans. Il en garde ce parfum de village, et il est courant de croiser des visiteurs qui s’aventurent dans ses petites rues charmantes armés du dernier guide livrant les quartiers secrets de Paris.
La Bute aux Cailles bien sur, connue pour ses ruelles pavées mais aussi pour ses bars et ses restaurants.
Citée florale, aux rues qui portent chacune le nom d’une fleur, rue Dieulafoy et ses maisons colorées, l’arrondissement permet une promenade bucolique au coeur de la ville.
Le square des Peupliers
La rue Dieulafoy et ses charmantes petites maisons multicolores.
Et tant d’autres encore à découvrir au fil des déambulations.
Ennui total dans le 13ème ? Oui, pour ceux qui n’aiment pas la découverte ni le voyage sans quitter la ville !
Paris 13 – l’exotisme au coin de la rue
Quand on parle du XIIIème arrondissement, il est fréquent d’entendre » ah oui, le quartier chinois ! ». Bien sur, il s’agit là d’un raccourci pour un arrondissement si riche et aux facettes si multiples.
Néanmoins, la communauté asiatique y est effectivement très présente, et avec elle toute l’offre exotique qui permet de voyager sans sortir du périphérique.
On peur s’équiper en vaisselle et autres mugs pour un effet « ailleurs » garanti.
Et on peut bien sur aussi se régaler, il n’y a que l’embarras du choix.
Ennui total dans le 13ème ? Oui, pour ceux qui ne s’intéressent pas à l’art, et au street art tout particulièrement.
Paris 13 – le street art everywhere
Le XIIIème arrondissement est devenu depuis quelques années le quartier incontesté du street art à Paris. Des fresques géantes visibles du métro aérien, comme cette superbe oeuvre de INTI, ici en cours de création.
Une tour, la tour 13, qui avait tant fait parler d’elle avant de disparaitre, cet art est tellement présent qu’il existe désormais des balades guidées à sa découverte.
Sans oublier Les Frigos, qui n’ouvrent leurs portes au grand public que quelques fois par an, pour permettre de partir à la découverte de ce lieu pour le moins insolite.
J’ai listé jusqu’ici ce qui fait le charme de cet arrondissement.
Mais au delà du charme, il est désormais vivant, animé, et je m’oserai même à dire branché !
Paris 13 – bars branchés et autres péniches
Ennui total dans le 13ème ? Oui, pour ceux qui ne se sont pas rendus compte que désormais, les bars branchés sont ici !
On commence parle Perchoir. Même si celui ci n’est pas encore perché. Je m’explique.
Le célèbre perchoir a pris ses quartiers au MK2 Bibliothèque. Entendez bien : pour le moment, il est en mode « posé » plutôt que « perché ». Après enquête, il s’avère que la raison en est technique et que l’an prochain il devrait pouvoir prendre de la hauteur sur les toits du cinéma.
Continuons vers les quais de la Seine, en contrebas de la BNF. C’est ici que la branchitude prend toute sa signification. Le bateau phare, le Petit Bain.
Sans oublier le Off Seine, le premier et unique hôtel flottant, célèbre pour sa bouée cygne géante, et où l’on peut prendre un verre même si on ne réside pas sur place.
Ou encore le café OZ rooftop qui s’est posé sur le toit de la Cité de la Mode et du Design.
Enseigne australienne réputée pour sa convivialité, les couleurs vives de sa déco, tout bois massif, tôle ondulée, fresque aborigène, avec un bar extérieur, une cabine Dj sur la terrasse, tout ce qui en fait un des hotspots parisiens incontournables de cette année !
Paris 13 – sans oublier tout le reste
J’ai parlé d’un certain nombre des multiples attraits du quartier. J’aurais pu aussi parler du cinéma, dont le XIIIèeme est un haiuut lieu avec sa fondation Jérôme Seydoux-Pathé, son cinéma historique les Fauvettes ou encore le célèbre MK2 bibliothèque.
Et puis il y a aussi le XIIIème estudiantin. Parce que l’arrondissement est le premier en termes de population étudiante dans toute la capitale. Et donc un arrondissement à la population jeune.
Ndlr Tiens, on a là plusieurs éléments qui concourent à faire de cet endroit un endroit cool non ?
Sans parler du plus grand incubateur européen de startups, la station F, dont l’ouverture est imminente.
En résumé, vous l’aurez compris, le XIIIème, ça vous gagne !
Sézane Paris, et plus précisément l’appartement Sézane, fait partie des derniers concept stores incontournables à Paris.
Un lieu dont le nom frémit dans les conversations, un graal, l’endroit qu’il faut connaitre quand on se revendique expert en bonnes adresses parisiennes, fashionista avertie ou IT girl éclairée.
L’endroit où il faut absolument avoir acheté récemment un accessoires, un élément vestimentaire, des chaussures, un sac, quelque chose quoi !
Back to basics. Un concept store, c’est quoi ? Et s’il fallait en citer deux à Paris, vous diriez ?
Pourquoi ? C’est simple ! Parce qu’ils ont, chacun à leur façon, innové. Créé. Inventé. Et c’est loin d’être le cas de toutes les enseignes qui ont suivi dans leur sillage en s’intitulant à leur tout fièrement » concept store ».
Colette donc : la référence absolue en termes de produit exclusif, introuvable où que ce soit ailleurs à Paris ou même en France. A la pointe de la tendance, c’est ici qu’on trouvera en avant première l’apple watch, les dernières Stan Smith, le Nokia 3310 ou encore la nouvelle montre Chanel.
Toutes les collabs les plus branchées sont lancées ici à gros coup d’évènement, rencontres, présence de l’artiste et de longues files d’attente s’installent régulièrement devant le 213 rue Saint Honoré.
Et puis il y a le célèbre water bar, où l’on peut se restaurer en croisant quelques mannequins russes de passage dans la capitale.
Et puis il y a Merci. L’idée des créateurs, Marie France et Bernard Cohen, était de créer un lieu de vieà vocation philanthropique. L’objectif atteint : scolariser des enfants à Madagascar, cette ile qui leur a tant donné lors de leur première aventure ensemble : la création de Bonpoint.
Merci est en mouvement perpétuel tout en gardant une stabilité rassurante pour la proposition food avec le used book café et la cantine, et on y trouve tout : mode, accessoires, bijoux, linge de maison, et jusqu’aux meubles. Sans oublier les accessoires pour votre cuisine ou encore des luminaires et éclairages basse consommation.
Revenons en à l’appartement Sézane.
Sézane Paris – l’appartement Sézane
De plein pied sur la rue Saint fiacre, l’appartement Sézane ressemble furieusement à une boutique.
A l’intérieur, dès la porte poussée, on plonge pour commencer dans le paradis des chaussures.
Il y a des chaussures partout. Mises en scène, entre les fleurs, sur des étagères, partout en fait.
Pas de présentoir classique, la chaussure est installe là dans un lieu de vie et les essayages s’effectuent sur de larges banquettes plutôt que sur de petits poufs inconfortables. Et puis du coup, des dizaines de clientes peuvent essayer en simultané !
Bibliothèques et fauteuils de salon, le mobilier de cette boutique a de petits airs d’appartement, c’est vrai.
Quand on y pense, tout est dans le mélange des genres.
Des livres avec des fleurs dans une bibliothèque, côtoyant des coussins, mais aussi des Tshirts et des paniers.
Et puis il y a bien entendu il y a l’espace mode. Avec quelques portants installés au coeur du salon de l’appartement, ou serait-ce dans l’entrée ?
photo L’Express
Quant aux cabines d’essayage, elles sont accueillantes, séparées de l’espace de vie, et on peut facilement imaginer les chambres derrière ces tentures.
Bon, j’avoue que le coin food manque à l’appel. Un corner coffee shop aurait été bienvenue pour pouvoir boire quelquechose avant de s’adonner au shopping en toute quiétude, ou en pause entre deux essayages.
Globalement l’appartement Sézane est un bel espace de shopping. Un bel espace dans lequel Morgane Sézalory, la créatrice de l’enseigne, vend de jolies collections, à des prix abordables, conçues à Paris puis fabriquées pour les deux tiers en Europe.
Jusque là donc, et même si je ne vois là pas de véritable innovation dans ce lieu par ailleurs plutôt agréable et spacieux, on pourrait dire qu’il s’agit là d’un concept store comme on l’entend aujourd’hui.
Mais Sézane ne s’arrête pas là, et il y a quelques mois c’est la librairie Sézane qui a vu le jour.
Sézane Paris – la libraire Sézane
Et c’est là que j’arrive à la frontière de ma compréhension du concept.
Parce que dans la librairie, ce sont des sacs qui sont vendus.
Et les livres sont relégués au rang d’objets de décoration. Voire de support pour la présentation des sacs précédemment cités.
Alors je n’ai peut-être rien compris.
Est-ce qu’ici on peut acheter tous les livres présentés, ou encore s’installer et lire tranquillement en sirotant un café, d’ailleurs offert par la maison ? Pas à ma connaissance.
Parce que les livres sont bien présents, visiblement de seconde main, sans étiquetage de prix.
Et je n’ai pas vu qui que ce soit installé et plongé dans la lecture d’un de ces ouvrages. Cela ferait d’ailleurs du lieu une bibliothèque plutôt qu’une librairie.
Par contre, les désormais célèbres bourses Sézane sont bien présentes, avec le détail du mode opératoire pour faire créer son propre modèle sur mesure.
Conclusion : dans cette « librairie Sézane « , ainsi appelée en écho supposé de l’amour des livres de ceux qui l’ont créée, le livre est mort, inexistant, transformé en papier peint version 3D.
Et là je dis non ! Parce que dans ce cas précis, il ne s’agit plus de concept, mais d’insulte aux écrivains de tous les ouvrages installés là.
Alors que quelqu’un me dise ici et maintenant que je me trompe ! Qu’on me dise qu’ici les livres sont à vendre, et que, pourquoi pas, l’argent est reversé à une association caritative ( ce qui bouclerait la boucle avec Merci et son used books café ) !
J’aime l’idée de passer une nuit dans un bel hôtel parisien. Et pourtant, oui, j’habite bien à Paris.
Call me crazy !
Parce que, pour moi, 24 heures hors de chez soi, peuvent être complètement dépaysantes. Même si ces 24 heures se déroulent sans ma propre ville.
Parce que d’un coup, le quotidien n’a plus le même visage. Parce que soudain, il n’y a plus à organiser, gérer, mais juste se laisser porter, profiter, découvrir avec les yeux ouverts.
On me propose régulièrement de tester des établissements en tous genres, mais, contraintes du calendrier et mise en place logistique ont fait qu’à ce jour, je n’avais jamais accepté.
Jusqu’à aujourd’hui.
Quand une agence, dont je tairai le nom, me propose de découvrir une résidence hôtelière 5 étoiles en plein centre de Paris, à côté des jardins du Palais Royal, je réfléchis, et je dis oui.
Parce q’une de mes contraintes organisationnelles s’appelle Ebène, mon labrador, qui nécessite d’être doggy sittée quand nous ne sommes pas là. Et la Clef du Louvre Paris accepte les chiens. Assez rare pour que je sache apprécier.
Et parce que demain, c’est mon anniversaire.
Et comme C Lui a décidé de prendre sa journée en cette occasion, toutes les conditions étaient réunies pour un séjour qui promettait d’être parfait.
J’accepte donc, nous échangeons de nombreux messages, et la réservation est confirmée, validée, y compris mon horaire d’arrivée.
La clef du Louvre – promesse et préparatifs
Alors j’avoue : j’ai joué le jeu.
J’ai tout préparé.
Le sac avec les affaires d’Ebène.
Ma valise, y compris la tenue complète pour faire du sport et découvrir ainsi les équipements proposés par la résidence.
Et puis, un anniversaire n’est-il pas la date rêvée pour se livrer au jeu des bonnes résolutions du genre : je vais me remettre au sport, je vais manger sainement, je serai bienveillante avec mon entourage, etc, etc… ?!
Nous voilà donc prêts, valise bouclée, et nous prenons la route, direction la rive droite et une aventure de 24 heures.
Ce qui aurait du être un séjour parfait
Arrivés sur place, pendant que C Lui part garer la voiture, je rentre dans le lobby et m’approche joyeusement de l’accueil en annonçant : bonjour, j’ai une réservation au nom de …..
Et là, étonnement, regard interrogatif, appuyé d’un « ça m’étonne« …
Et c’est là que les échanges deviennent surréalistes. Et c’est là que je commence à bouillonner, intérieurement pour commencer, extérieurement ensuite.
Parce que, tout le monde peut se tromper. SOIT.
Mais une fois que le problème est là, il y a de multiples possibilités.
Et dans un établissement 5 étoiles, c’est assez simple, puisqu’il n’y en a qu’ une.
D’abord, règler le problème du client, en payant du principe simple qu’il a raison, et ensuite gérer la sauce interne. Dans le secret de son bureau, sans exposer au client l’ampleur de la débâcle organisationnelle qui a mené à cette situation.
Mais à La Clef du Louvre, les choses se passent autrement.
Et pourtant. J’ai même été jusque’à montrer les mails, tous les mails échangés avec l’agence pour aboutir à cette réservation.
Mais rien n’y fait. Non, non, non.
Eux : « Nous allons faire notre possible pour régler ça «
Moi : « Ne pouvez pas joindre le directeur ? »
Eux : « Nous allons lui envoyer un mail »
Moi : » Et un coup de fil sur son mobile ? Ce serait sans doute plus rapide non ? »
Eux : » Ah, oui… Mais elle ne répond pas »
Moi : « Mais enfin, en cas d’urgence, il y a bien quelqu’un que vous pouvez joindre de façon immédiate non ?! »
Etc… Etc…
Entre temps, C lui est revenu du parking, et, pour éviter de m’énerver encore plus, nous partons nous dégourdir les jambes dans les jardins du Palais Royal, en leur disant qu’à notre retour, nous sommes sûrs que tout serait forcément réglé.
Jardins du Palais Royal
Et bien non ! Rien n’est réglé.
Et le discours est le suivant : il suffit que vous preniez une chambre, vous la payez, et on verra demain.
Et ça avec un sourire sur demande qui respire l’arrogance et la désinvolture. Ce n’est pas ça le service client.
Action, réaction : nous sommes repartis.
La clef du Louvre – bilan d’une expérience calamiteuse
Nous voilà donc de retour chez nous.
Avec notre valise, qui n’a jamais été déballée.
Avec les affaires de sport, qui resteront encore longtemps là où elles sont. Avec ce sentiment déplaisant d’avoir perdu notre temps.
Mais surtout, avec quelques éléments d’information sur ce qu’est l’approche client dans la résidence La Clef du Louvre.
Parce que ce qui s’est passé là est une preuve flagrante de l’incapacité à prendre en compte un client dans une situation « hors norme ».
Parce qu’il a été clair pendant ces dizaines minutes d’échange que nos interlocuteurs étaient enfermés dans ce qui semblait être leur « procédure » et en aucun cas formés ou même désireux d’en sortir pour se mettre à la place du client et lui faciliter la vie.
Parce que du personnel réellement à l’écoute ne nous aurait jamais laissés repartir. D’aucune façon, dans aucune circonstance.
Alors voilà.
C’était la première fois que j’acceptais ce genre de test. Je ne sais pas vraiment quand sera la prochaine !
Par ailleurs, je tiens à ajouter un message personnel, à l’attention de l’agence, et aussi du groupe hôtelier, c’est à dire celles que j’ai eues en ligne après cet épisode, et qui m’ont tenu ces mêmes propos :
» je ne peux que me confondre en excuses, je suis vraiment désolée »
Et bien non, dans ce genre de circonstances, la seule option n’est pas de se confondre en excuses, même si c’est déjà un premier pas.
Les autres choix ? Laissez libre votre à votre imagination, demandez vous quels petits plaisirs pourraient atténuer le souvenir de cette expérience !
J’aimerais tant pouvoir dire que les clients comptent toujours par dessus tout .
J’aimerais tant pouvoir me féliciter de la qualité de la prise en compte de nos problèmes, dans tous les domaines.
J’aimerais savoir que quel que soit le désagrément, la société , marque, structure avec laquelle je traite saura me proposer des solutions
J’aimerais …
Seulement voilà ! C’est si rarement le cas !
Le service client d’Air France
J’ai longtemps fait l’éloge de la réactivité d’Air France sur les réseaux sociaux, de la qualité d’écoute des interlocuteurs, dans toutes les situations et à toute heure. En effet, à plusieurs reprises, j’ai utilisé mon réseau social préféré, Twitter, pour régler de petits soucis concernant mes vols, et souvent avec succès.
Et puis il faut dire qu’Air France met largement en avant l’importance attachée aux clients. D’ailleurs la compagnie aérienne revendique 8 engagements pour veiller au bien être de ses clients.
Preuve en est …
Air France – nos 8 engagements
Lettre ouverte à Air France
Alors, cher Air France, j’aimerais vous raconter une histoire.
Et j’aimerais qu’ensemble, nous la confrontions à vos engagements, histoire de voir …!
C’est l’histoire d’un vol New York – Paris, le #AF007, programmé pour un départ à 18h50, sur le mythique A380.
Et tout commence par un SMS d’information, vers midi, pour annoncer un retard de 3 heures.
On peut donc dire, cher Air France, que vous avez respecté votre premier engagement !
Oui mais voilà.
Une fois sur place, c’est là que cela commence à se dégrader.
Parce que, cher Air France, faire traîner, continuer à laisser penser que le vol décollera, et laisser les heures passer, cela ne compense pas le fait que vous donniez une informations concernant ce retard.
Et faire traîner, sans vous occuper des centaines de passagers, sans leur donner un verre d’eau, ni quoi que ce soit pour se nourrir, dans quel engagement pensez vous classer ce type de comportement ?
Et toujours dans la série » vous tenir informé » , pensez vous que dire aux passagers, je cite « nous avons un problème technique et la pièce manquante n’est disponible qu’à Roissy » est une posture qui participe au bien être de vos clients passagers ?
Et quand, au bout de plusieurs heures d’attente et de stress, vous avez finalement transféré en car les passagers vers un hôtel à plus d’une demi heure de route en leur annonçant 24 heures de retard, à quel engagement faisiez vous référence précisément ?
Air France
Parce que, s’il s’agit de « proposer des solutions alternatives » , je vous invite à relire de plus près le détail de la promesse !
Cette promesse que vous avez balayée d’un revers de main en disant simplement » la période est chargée, alors vous comprenez … »
Alors je dois le dire, je me suis largement exprimée sur les réseaux sociaux, Twitter ET Facebook, et on m’a répondu.
Sauf qu’on m’a répondu avec des formules du type » nous regrettons le délai » ou encore » nos équipes sur place sont à l’entière disposition de nos clients afin de les assister » et je pense sincèrement que cela manque de « fond » et de « contenu » !
Cher Air France – j’ai fait un voeu
Alors, cher Air France, j’aimerais imaginer un service client qui ne me dise pas d’ouvrir une réclamation , mais qui prenne tout en charge et s’occupe de me rembourser sans que j’ai à expliquer que l’avion n’a pas décollé parce que la pièce nécessaire à le réparer n’était pas disponible !
Cher Air France, j’aimerais un service client qui tienne le même discours que ce soit au téléphone, sur Twitter, Facebook, et ailleurs.
Mais surtout, cher Air France, j’aimerais qu’une compagnie nationale de l’envergure de la votre n’ait pas le culot d’annoncer un retard de 24 heures sans même sourciller, en donnant des explications aussi surréalistes que « nous n’avons pas la bonne pièce pour réparer notre avion », ou encore « vous comprenez, ce sont les fêtes qui approchent ( pour rappel nous sommes le 15 décembre, pas le 23) et il ne nous est donc pas possible de vous transférer sur d’autres vols »
Et là, cher Air France, je pourrais enfin croire à vos engagements, et surtout le premier, celui que vous revendiquez avec ce slogan : France is in the air.
Parce que, à l’heure où nous parlons, le vol #AF007 n’est pas « in the air « !
Pour moi, Darty a toujours été une référence absolue en qualité de Service Après Vente.
SAV DARTY
D’abord, pour ce qui concerne la prise de rendez vous
Une réactivité hors pair, un accueil téléphonique parfait, rapide et efficace
Des créneaux horaires de 2 heures qui n’obligeaient pas à rester bloqué chez soi en attendant desesperement le technicien comme c’est le cas pour la plupart des concurrents
Et cela tous les jours de la semaine, y compris le weekend
Puis, pour la réparation elle même
efficace
diagnostique sûr
remplacement des produits quand nécessaire
Mais ça, c’était avant
Voilà donc qu’en décembre 2015 j’ai acheté un téléviseur. Chez Darty. Un téléviseur qui devait donner lieu à un envoi de bons d’achats Darty dans le mois qui suivant l’achat. Bons que je n’ai jamais reçus, mais nous en reparlerons.
Il s’avère que ce téléviseur avait un défaut. Un défaut que je n’ai pas vu immédiatement puisqu’il s’agissait d’un halô gris dans une zone de l’écran, halô visible uniquement sur fond blanc, ou très clair.
C’est donc il y a une semaine que je me suis décidée à appeler le service client.
Et c’est là que tout a commencé.
SAV Darty – nouvelle version
D’abord l’appel
Pour un achat tapez 1
Pour le SAV tapez 2
S’il s’agit d’un televiseur tapez 1
Un conseiller va vous répondre….
Bip, Bip, bip ….
Après 3 tentatives pendant lesquelles je me suis appliquée à taper les bons numéros, et pour lesquelles, à chaque fois, la conversation était coupée, j’ai donc fait un peu tous les choix pour finalement parler à un conseiller.
Lequel m’a immédiatement transféré au prétendu bon interlocuteur. Lequel prétendu bon interlocuteur qui ne m’a pas quasiment pas laissé ouvrir la bouche, m’a dit qu’il me passait à je ne sais qui pour prendre un rendez-vous, mais qu’il fallait que je débranche et rebranche mon poste, parce que, je cite, « c’est comme pour les ordinateurs » .
Vous imaginez bien que cette opération hautement technique n’a rien changé au problème.
Bref.
Et j’ai donc eu mon rendez-vous, pour le vendredi matin, créneau horaire 08h00 – 13h00. Parce que les créneaux horaire de 2 heures, c’est fini. Désormais, il faut être disponible toute la journée quasiment.
Oui mais voilà, c’est jeudi que le technicien est venu !
Sauf que je n’étais pas chez moi ! Alors il m’a appelée. Et là, je lui ai redécrit le problème, et lui a immédiatement dit : c’est un led de la dalle, il faut la changer…
dommage que le SAV en ligne n’ait pas ris 10 secondes de plus pour m’écouter, tout le monde aurait gagné du temps, et Darty de l’argent !
Bref.
La réparation – étape enlèvement
Un rendez-vous est donc à nouveau programmé, pour venir retirer le téléviseur, et en livrer un de prêt.
Rendez-vous programmé pour vendredi, créneau horaire : 12h00- 18h00 ….
Nous voilà donc vendredi matin, 07h58, et mon téléphone sonne : « bonjour madame, c’est pour vous dire qu’on sera chez vous entre 09h30 et 11h30 » !
Moi « Mais vous deviez venir l’après midi »
Lui « ah, bon, je ne sais pas.. »
Moi « Bon, peu importe, je suis là »
Et ils sont arrivés, à 09h15. Enlèvement de l’appareil défectueux, installation du téléviseur de prêt, ils étaient partis.
La réparation – la suite
Voilà où j’en suis. Dire que je sais précisément quelle sera la suite des évènement,s je ne sais pas. On m’a parlé de 10 jours pour l’un, 15 pour l’autre, on devrait me rappeler pour prendre rendez-vous.
Tout ce qui vient de se passer ne me laisse pas ni très confiante, ni très optimiste.
Nous verrons.
Une chose est sure, le SAV Darty a évolué, et ce n’est clairement pas dans la bonne direction.
La question : pourquoi ?
Enfin, dernier point : les fameux bons d’achats qui nous avaient été promis lors de l’achat : toujours rien ! Malgré deux visites en magasin, et une interpellation Twitter du compte @Darty_SAV ….