Jour 27 – Demain, nous saurons

Jour 27, weekend de Pâques, et en théorie, il ne reste que quelques jours de confinement. Je veux dire, si l’on s’en tient aux dernières annonces en date qui donnaient le 15 avril comme fin de partie. Mais demain, le président Emmanuel Macron prendra la parole. Nous savons déjà qu’il prolongera le confinement.

Jour 27 – prolongation du confinement

Ce qui est amusant ( c’est insupportable ces commentaires et ces débats alors qu’il n’a pas encore parlé !) c’est que les esprits se déchainent déjà, dans la presse comme sur les réseaux sociaux.

Et chacun y va de son opinion, de son analyse. Le tout basé sur rien ou pas grand chose. On se demande bien ce qu’ils pourront ajouter lorsque le président aura finalement parlé.Sans parler des affirmations scientifiques de haute voltige, concernant la pertinence du maintien du confinement, ou pas. Emises par des personnes de tous les domaines professionnels, et de préférence pas celui de la santé. Ou encore sur l’efficacité d’un médicament en cours de test, ou pas. C’est comme si la France entière était devenue experte en recherche médicale et phénomènes viraux.

Alors on se demande : jusqu’à quand ? Et les hypothèses vont bon train. Et soudain, ça m’a frappé. Même si j’aurais aimé croire à la version « encore deux semaines et le 29 avril on va pouvoir émerger » , je n’y crois plus ! Pourquoi ? Parce qu’il est évident que si c’était la décision annoncée, les célèbres ponts de la première quinzaine de mai projetteraient des millions de personnes en quête de nature et d’extérieurs sur les routes de France. Avec le risque que les professionnels ( les vrais) annoncent : une deuxième vague encore plus violente que la première à peine maitrisée à ce jour. Alors demain soir j’écouterai Emmanuel Macron avec attention quand il nous annoncera que nous en avons encore pour un mois.

Prenez bien soin de vous.

 

 

Jour 26 – tension

Certains commencent à craquer. D’autres ont perdu l’enthousiasme et l’énergie des débuts. Et aujourd’hui, jour 26 du confinement, j’ai réagi à un tweet politique, ce que je fais jamais. Je me suis énervée ! Et je l’ai fait savoir. Alors pourquoi ?

Jour 26 – après sera-t-il différent ?

Nous vivons un évènement planétaire  sans précédent. Les humains à travers le monde doivent faire face au même péril, sans considération de nationalité, de genre ou de localisation géographique. Certains d’entre nous sont néanmoins bien mieux lotis. Citoyens d’un pays au système de santé solide, disponible, gratuit, nous savons que quoi qu’il arrive, nous serons pris en charge.

Et j’ai cette certitude que c’est cette chance qui nous donne une responsabilité. Elle nous rend responsables du monde de demain. Celui que nous laisserons aux générations futures.

Dans mon esprit, cela devrait commencer par une cohésion des esprits. Et aussi par un changement profond face à cette situation et ce qu’elle augure de demain.

Quand je parle de changement profond, il s’agit de notre façon de consommer, de nous déplacer bien sur, de travailler aussi. Et notre façon d’échanger avec ceux qui ne pensent pas comme nous.

Et là, force est de constater que rien ne change, ou pas grand chose.

Après une période d’accalmie sur Twitter, les manoeuvres politiques reprennent de plus belle. Jamais dans le constructif, toujours dans la critique. Jamais dans la proposition, toujours dans la destruction.

Voilà pourquoi  je me suis énervée. Contre les donneurs de leçons, les critiques gratuites. Voire même les pseudo interrogations, plus hypocrites encore que les attaques frontales.

De certains protagonistes du monde politiques, je n’attends rien, et depuis longtemps. Ils ont un rôle, un personnage créé et entretenu. Mais de ceux en qui j’ai une certaines confiance, j’attends qu’ils donnent le meilleur. Et quand ce n’est pas le cas, la déception est plus violente.

Je m’en remettrai, mais est ce que ce sera le cas de notre pays, et de notre monde? Là, je suis de moins en moins optimiste.

Passez une belle journée.

Jour 25 – weekend pascal

En ce jour 25, vendredi du weekend de Pâques, le produit de première nécessité sera indéniablement le chocolat. Parce que confinement ou pas, qui va nous priver d’une quête de douceur, que ce soit dans les jardins, les jardinières, ou encore sous les lits et derrière les coussins. Quant aux cérémonies religieuses, elles se feront confinées. Il y a cependant une grande Dame sur laquelle tous les regards ont été braqués aujourd’hui.

Jour 25 – Notre-Dame de Paris vibre à l’Ave Maria

Pour ce weekend de Pâques unique en son genre, la cathédrale Notre-Dame de Paris a ouvert ses portes, presqu’un an après l’incendie terrible qui l’a ravagée. Une émotion très particulière j’imagine pour ceux qui ont eu le privilège de pouvoir pénétrer dans le lieux.

On a pu voir que le sol avait été débarrassé de ses gravas, et surtout que la cathédrale avait repris ses esprits.

Il ne nous reste plus qu’à être très patients et à espérer que, très bientôt, nous pourrons recommencer à l’admirer de plus près. Avant bien sur de pouvoir y pénétrer à nouveau. Mais ça, c’est une autre histoire !

Très joyeuses Pâques à tous ! Prenez soin de vous.

Jour 24 – une certaine routine

Les journées s’égrènent doucement, et ce jour 24 ressemble désormais dangereusement aux précédents. Je crois que l’on peut désormais dire que je me suis installée dans une  certaine routine. S’habitue-t-on vraiment à toute situation ?

Jour 24 – ma semaine type de confinée

Si j’employais le vocabulaire Facebook pour décrire mon statut professionnel, je dirais « c’est compliqué« . Du coup, je n’ai pas de contraintes horaires, pas de visio conference ou de pont tel sur lequel me connecter. Et seulement quelques rares sollicitations extérieures. Ceci bien sur impacte grandement mon quotidien ! Alors , sans que je ne le décide vraiment, une routine s’est installée. Rassurante ou déprimante ? Trop tôt pour le dire !

Bien sur, tout commence par la promenade du chien

Et puis la séance (quasi) quotidienne de sport : abdo fessiers,  course sur le tapis de course dépoussiéré pour l’occasion.

Ensuite, direction les fourneaux. A vrai dire je fais une légère overdose ( ARRETEZ DE POSTER DE LA BOUFFE SUR TOUS VOS COMPTES INSTAGRAM !!!!) de recettes partagées sur les réseaux sociaux en quantité que je qualifierais d’indécente…Mais cela ne m’empêche pas de cuisiner. On peut même dire que je le fais bien plus qu’habituellement. Le défi : faire bon et varié, sain aussi bien sur, sans avoir à faire des courses plus qu’une fois par semaine !

Les courses, on en parle ? Dans mon esprit, partir faire mes courses alimentaires est devenu une corvée, plus même, une mission commando.

Cette image date du début du confinement, ce qui explique la doudoune. Mais le reste est toujours d’actualité : caddie personnel, gants, masques, et même lingettes désinfectantes. Ensuite, il y a la file d’attente. D’abord dehors (en moyenne 30/40 minutes au Monoprix de l’avenue d’Italie). Puis, à l’intérieur, ne pas toucher directement les poignées, éviter les autres clients dans les allées… Bref, loin de la partie de plaisir !

Pour la dimension intellectuelle, il y a les heures d’écriture bien sur. Et puis d’éventuels réflexions sur de nouveaux projets. Mais j’avoue que je n’ai pas toujours l’énergie pour cet aspect là.

Lecture, séries ( parfois 1, parfois 2…saisons ou épisodes!)  quelques coups de fil, beaucoup, longs. On a tellement de choses à se dire soudain, alors que l’on ne voit plus personne ! En fait, dans certains cas, les liens se reserrent même.

Et puis encore une promenade pour le chien…

Bien sur, il faut se tenir informé. Et puis il y a l’apéro balcon, ou l’apéro skype, avant d’applaudir à 20h00.

Diner, et finalement, la journée est passée...

Et vous, votre routine ? Ou bien êtes vous capable de réinventer votre journée jour après jour ?

Jour 23 – j’ai découvert ZOOM

Il est capital pour moi de sortir de cette période de confinement avec la certitude d’avoir appris, produit, crée. Comme évoqué précédemment je me suis donc penchée sur le nouveau réseau à la mode : TikTok. Mais en ce jour 23 j’ai utilisé Zoom pour la première fois. Pour fêter le premier jour des Pâques juives : Pessah.

Jour 23 – la technologie au service de la tradition

Ce mercredi 8 avril est le premier jour des Pâques juives. Habituellement cette fête se passe en famille, en chansons et en prières, autour d’une table chargée de plats traditionnels. Les adultes prient, les enfants reprennent en chœur les refrains. Cette histoire d’esclaves libérés du joug des pharaons d’Egypte. Ils quittent le pays de leur malheur pour partir vers la liberté.
Alors bien sûr il a fallu célébrer cette fête qui parle de chemin de liberté en étant enfermés, en confinement. Mais c’est cette technologie à laquelle on reproche souvent d’isoler les individus des autres, qui nous a sauvés cette année. Grâce à elle la fête a pu se célébrer en rassemblant des familles dispersées aux quatre coins de France, et dans le monde entier.
C’est cette même technologie qui commence à permettre aux personnes âgées confinées dans leurs Ehpad où seules à domicile de se rapprocher de ceux qu’elles aiment.
Alors il ne me reste plus qu’à vous souhaiter de très bonnes fêtes.

Hag sameah

Jour 22 – j’ai regardé des séries

En ce jour 22, je fais un premier bilan télévisuel. Trois séries m’ont particulièrement marquée. Trois séries dont les protagonistes sont des femmes. Leur parcours semblent n’avoir que très peu en commun. Il se déroulent à des époques différentes, géographiquement éloignés. Pourtant chaque destinée est sous tendue par cette même volonté absolue d’écouter sa propre voix.

Unorthodox

Unorthodox - renaissance
Unorthodox – renaissance

Cette mini série en quatre épisodes se déroule aujourd’hui, au XXIème siècle.  Elle retrace le parcours d’une femme qui naît et grandit dans la communauté juive orthodoxe la plus conservatrice de Brooklyn. Privée d’éducation, avec pour seule perspective celle de se marier et d’enfanter encore et encore. Et pourtant, une jeune femme, Etsy, décide de prendre son destin en main et d’écouter sa propre voix. Inspirée de l’histoire vraie de l’auteure Deborah Feldman « Unorthodox »  décrit le quotidien au sein de cette communauté . Un subtil jeu de flash backs autour de la principale protagoniste maintient le suspens et nous laisse découvrir sa vie par petites touches parfaitement maîtrisées. Sans jugement ni parti pris, sans sombrer dans la facilité d’une une approche manichéenne. On apprend beaucoup sur cette communauté enferrée dans un passé révolu. Et l’on comprend d’autant mieux le courage  extraordinaire d’Etsy prête à plonger dans un inconnu aussi excitant que terrifiant pour enfin tracer sa propre voix.

Self Made: Inspired by The Life of Madam C.J. Walker

Nous sommes à la fin du XIXème siècle. Une femme que rien ne destine à une vie d’exception va créer un empire de produits de beauté. C’est la comédienne Octavia Spencer, Oscar du meilleur second rôle féminin en 2012 pour « La Couleur des sentiments » qui joue le rôle de C.J Walker. Née en Louisiane, elle est la première de sa famille à naitre libre. Toute sa vie elle luttera pour son indépendance et pour l’émancipation des femmes afro-américaines. Envers et contre tous, elle montera un empire cosmétique et entrera dans le célèbre Guinness book of records en tant que « première Afro-Américaine millionnaire de l’histoire « . A déguster sans modération.

The crown

Avec The Crown on plonge dans l’histoire avec un grand H. Le hasard a voulu que je visualise le premier épisode précisément le 5 avril 2020, jour du discours tant attendu de la Reine Elisabeth II.
Celle collusion chronologique m’a immédiatement plongée dans la vie de cette souveraine à la destinée unique au sens premier du thème. Je n’en suis qu’à la moitié de la seconde saison et pourtant j’ai déjà l’impression d’avoir tant appris sur la femme qui se cache derrière la couronne et le titre. On comprend à quel point l’histoire se répète au fil du siècle de la vie de la souveraine. Les crises personnelles mais aussi politiques qu’elle a affrontées et qu’elle a surmontées avec succès. Je vous laisse, il me reste encore une saison et demie à dévorer !

J’ai aimé côtoyer ces femmes qui ont su prendre leur destin en main et habité leur vie comme peu d’entre nous avons le courage de le faire. Une vraie source d’inspiration en ces temps hors normes.

 

 

Jour 21 – il pleut.. Et le moral , ça va ?

Aujourd’hui nous sommes arrivés à 3 semaines pleines de confinement. 3 semaines de soleil, de temps exceptionnellement printanier. Et pourtant, aujourd’hui, jour 21 du confinement, il pleut.

Jour 21 – il pleut, comment va le moral ?

Nous n’avons pas eu depuis des années une telle météo en ces mois de mars et avril. Du soleil, toujours et encore. Mais aussi une température douce et clémente. Tous les ingrédients parfaits pour donner des envies d’ailleurs, d’extérieur en tous cas. Et le temps n’en semble que  plus long. Le choix a été fait de nous annoncer le confinement et son prolongement par périodes de 2 semaines seulement. Mais nous sommes réalistes Il va falloir tenir encore un tout petit peu plus que cela. Sans parler de l’après. Qui pourra sortir d’abord, dans quelles régions, après quels tests ?

Autant d’incertitudes, de doutes qui favorisent une certaine inquiétude, pour ne pas parler de stress !

Et vous, vous en êtes où ? Voici un petit graphique ( par Philippe Bodino sur Twitter)

Jour 20 – promener mon chien au temps du Covid

En ce jour 20, cela fait donc 20 jours que je promène mon chien, ma bébé labrador, chaque jour, comme il se doit. Toujours équipée de mon attestation. Toujours dans un rayon de quelques centaines de mètres de mon domicile. Et toujours pour une durée lui permettant de se soulager, ni plus, ni moins. Et à ma grande surprise, cela donne régulièrement lieu à des attaques, dont certaines très violentes.

Jour 20 - promener mon chien
Jour 20 – promener mon chien

Jour 20 – je continuerai à promener mon chien

Rentrons dans les détails. Quand je promène Ebène, c’est son nom, il m’arrive de faire une ou deux stories. J’ai la chance de vivre dans un très joli quartier où chaque rue a un charme à (re)découvrir. Voilà pourquoi je partage. Comme je le fais quand j’arpente la ville de long en large en temps « normal ». Sauf que dans le cas présent, je le fais à côté de chez moi. Avec dans une main mon téléphone, et dans l’autre, la laisse, et un sac plastique… Vous voyez ce que je veux dire. Ce sont ces partages, qui ne sont pas quotidiens, qui ont donné lieu aux première attaques !

La première :  » Même si vous ne rencontrez personne, et bin moi je vais sortir, mes enfants, mes parents... » « Un peu de respect pour ceux qui restent confinés » !

Là, j’explique gentiment que je sors mon chien , mais non, cela ne s’arrête pas ! Deux jours après, la même : » Il y a des gens qui meurent à cause de vous ! »

Alors là, j’avoue que j’ai été très partagée . Face à une telle accusation, si immonde, si déplacée, j’ai eu des envies de…( je préfère ne pas partager ici mes réactions primaires ) Mais j’ai opté pour une version soft qui se terminait par la suggestion de cesser de me suivre.

Le pire, c’est qu’il y a aussi eu des agressions verbales dans la rue ! Je suppose que la dame plantée là dans la rue en train d’envoyer un sms fait partie de ces personnes qui pensent que les chiens sont vecteurs du virus. Et là, quand elle a vu arriver mon chien à un mètre d’elle, et donc moi un mètre derrière, elle a commencé à m’insulter.

Mais pourquoi ? La peur doit elle nous rendre tous fous ? Cette situation totalement inédite ne devrait-elle pas faire jaillir en nous ce qu’il y a de meilleur, de plus humain, de plus bienveillant ? Et du coup, soudain, je commence à avoir peur de demain.

Et en attendant, je continuerai à promener mon chien.

 

Jour 19 – encore un weekend

« Encore un weekend, un weekend pour rien , une argile au creux de nos mains… » Pour ceux qui n’auraient pas reconnu, il s’agit d’une adaptation brillante d’une chanson de Jean-Jacques Goldman ! Et voilà, c’est le jour 19, et le 3ème weekend de cette période de confinement. Mais dans ces circonstances, on en fait quoi de nos weekends ?

Jour 19 – prendre le temps

Personnellement, j’ai décidé de prendre le temps. Après une période de frénésie d’action, j’ai pris la décision de m’autoriser à ne rien faire, surtout le weekend. Et si c’est facile à dire, c’est moins facile à faire ! Parce que plus rien ne différencie vraiment les jours ouvrés des jours non travaillés. Ne rien faire du tout, on pourrait se dire que c’est naturel, mais en fait, cela nécessite un apprentissage !

Par exemple, cela signifie de ne pas penser au repas de midi ni à celui du soir. Pas question non plus de vider le lave vaisselle, ni de passer une éponge dans la cuisine. Je ne vous parle même pas de faire du tri dans ses papiers, ni même dans ses étagères. Et puis il y a les courses (bon, d’accord, une fois par semaine), les coups de fils à passer, les informations à ne pas manquer. Enfin une fois par jour, plus virerait au masochisme.

Sans oublier les images à mettre en ligne sur Instagram, les vidéos à tourner pour enfin comprendre TikTok, et l’article du jour à écrire !

Bon, je vous laisse, il faut que je passe l’aspirateur, et que je commence l’article de demain !

Jour 18 – propreté à Paris au temps du Covid

En ce jour 18, j’ai envie de partager mon indignation. Nous vivons une situation de fin du monde. La moitié de la planète est confinée, les autorités sont prises sur la réorganisation de tous les services dans tous les domaines. Des centaines de personnes meurent en France, chaque jour. Et pourtant, certains se comportent précisément, exactement, comme si tout était comme avant. Mais quand comprendront-ils ?

crédit photo : www.paris.fr
crédit photo : www.paris.fr

Jour 18 – Paris et la propreté

Je suis parisienne, et je l’admets, sans l’ombre d’une hésitation, il y avait matière à amélioration dans le domaine de la propreté avant cette crise sanitaire sans précédents. On remarquera d’ailleurs que c’était un des thèmes clé dans de nombreux programmes pour les municipales.

Mais aujourd’hui, n’est-il pas temps de mettre de côté ces sujets du quotidien pour se concentrer sur l’essentiel ? Je veux parler de la santé des personnes en charge du nettoyage de la capitale par exemple. Ou encore du traitement des urgences dans le domaine de l’entretien de la voirie. Le maire de mon arrondissement, Jérôme Coumet, répond de façon extrêmement factuelle à une attaque minable d’une politicienne de la pire espèce, opposante dans le cadre des elections municipales.

Et là, nous sommes dans l’univers de la politique, dont on sait qu’il n’est pas toujours brillant. Mais j’ai également lu des commentaires similaires sur les réseaux sociaux. De la part de personnes qui, finalement, profitent d’un confinement plus que confortable. Mais qui surtout sont plus que prêtes à recommencer comme avant dès que l’occasion se présentera. Ils n’ont pas compris qu’il n’y aura jamais de « comme avant ». Et qu’il est temps peut-être de commencer à s’interroger sur ce que nous allons pouvoir changer, profondément, en commençant par nous même .

Mais heureusement, à chaque fois que je commence à perdre la foi, un évènement me redonne espoir !

Jour 18 – une lueur d’espoir

Il y a quelques jours, ou bien était plus d’une semaine, je ne sais plus, j’ai un peu perdu le sens du temps, une poubelle de rue s’est déversée sur la chaussée, juste au bout de ma rue. Etait ce le vent, ou bien le sac plastique qui a craqué, difficile à dire, et là n’est pas le sujet. La vraie surprise, je l’ai eue plus tard, quand, en sortant de chez moi, je suis tombée sur un monsieur, équipé de gants de ménage, et d’un grand sac poubelle. Il était là, courbé sur le caniveau, et il ramassait avec application tous les déchets qui trainaient.

J’étais tellement surprise que je n’ai pas immédiatement compris. Et je ne l’ai pas assez remercié. Parce que je sais qu’il habite dans le quartier mais pas dans cette rue, qu’il emprunte régulièrement pour promener son chien. Et son geste n’en est que plus admirable !

Alors la prochaine fois que je le verrai je le remercierai comme il se doit. Et je lui dirai que c’est lui qui a participé à me redonner espoir.

Prenez soin de vous, prenons soin de nous !