Le concept store Empreintes est situé au cœur du Haut Marais. C’est là que créateurs et designers d’Ateliers de France se croisent et se côtoient. Découverte de ce concept store des métiers d’art.
Empreintes – Ateliers d’art de France
Ateliers d’art de France est le syndicat professionnel des métiers d’art. Il fédère plus de 6000 artisans d’art répartis dans la France entière. Depuis 2016, ce syndicat propose un lieu dans lequel les artisans peuvent exposer leurs créations et se faire connaître.
Au commencement, les Ateliers d’art de France représentaient exclusivement les céramistes. Depuis, le champ d’action s’est élargi à toutes les spécialités, du travail du cuir à celui du bois en passant par les bijoux et les textiles. C’est précisément ce que l’on peut constater dans ce concept store made in France : Empreintes.
Empreintes – nouveaux talents
Dans ce concept store, pas de collection permanente, pas de réassort. De nouveaux talents, des pièces en série courte, voire même des pièces uniques. Pour la rentrée, dès aujourd’hui vous pourrez découvrir les créations des derniers talents sélectionnés, toutes pensées autour de la matière et de ses transformations aussi multiples qu’inattendues.
Septembre étant aussi le mois de la rentrée déco, c’est le Vase qui est mis à l’honneur, lui qui est un objet aussi décoratif qu’utilitaire.
Le concept store Empreintes est installé sur 3 étages, chacun proposant un focus sur une thématique, une matière.
Empreintes – mes coups de cœur
Je suis sensible à l’artisanat, tout le monde le sait maintenant. Et c’est donc naturellement que j’ai donc été séduite par un grand nombre des artisans présentés.
Voici donc ma sélection de coups de coeur.
Suki paris
Des sacs en cuir, entièrement confectionnés en région parisienne. Des formes plutôt classiques réhaussées de détails et de finition qui en font des pièces uniques.
Jean-Michel Daluzeau
Ce créateur de talent redonne vie aux bouteilles de vins qu’il récupère auprès des viticulteurs de sa région.
Atour complémentaire : des objets beaux , élégants et très abordables puisque chaque pièce est à 24€. Une idée de cadeau original et unique en son genre.
Thibaut Malet
Planches à découper et plateau de service en bois aux lignes pures et délicates sont ses créations phares.
Marylin Vince
La céramique peut revêtir plusieurs formes. Ici, elles sont délicates et subtiles, et c’est pour ça que je les aime.
Se balader du côté du jardin du Luxembourg, de la rue Soufflot au Panthéon, je ne m’en lasse jamais. D’ailleurs, si je devais choisir un hôtel à Paris, ce serait probablement par ici. Ici tout est possible : être confronté aux grands hommes et femmes de la Nation, profiter des superbes expositions photos installées régulièrement sur les grille du jardin, se perdre dans les petites rue du quartier latin. Et désormais, pour se restaurer, il y a une brasserie pas comme les autres : Le Choupinet !
Le Choupinet
Le Choupinet – déco traditionnelle ?
Oui, mais avec une touche de douceur inégalée à ce jour. J’ai nommé les nounours du XIIIème qui ont désormais envahi la ville, et qui se sont installés en terrasse avec les clients ! Et donc naturellement, un d’entre eux a déjeuné avec nous.
Le Choupinet – en terrasse
Il était là, en terrasse, accoudé sur une jolie table bistrot traditionnelle, et assis sur une chaise cannée comme on les aime. A l’intérieur, un bar, des cuisines apparentes derrière de larges baies vitrées, et le nom de l’établissement en néons rouges flamboyant.
Bref, Le Choupinet a tout pour plaire, les nounours en plus !
La carte – brasserie et plus
La carte est une synthèse des tendances de la restauration parisienne. On y trouve des assiettes à partager, des salades, ainsi qu’une sélection rôtisserie. Et puis il y a les grands classiques de la brasserie. Parce que serait une brasserie parisienne sans son croque monsieur, son burger ou son tartare. Et il y a même des cuisses de grenouilles !
Alors voici quelques exemples de cette carte. L’avocado toast pour commencer.
Et puis le burger vegan, qui ressemble à s’y tromper à un burger traditionnel !
Le poisson du jour, un filet de dorade, aurait mérité une cuisson plus précise, une chair plus tendre, mais la sauce qui l’accompagnait etait parfaite, et la purée délicieusement fondante.
Nous avons aperçu le plus gros pain perdu ever, mais nous nous sommes contentés d’un café gourmand !
Le service est agréable, l’endroit plaisant, la compagnie trop choupinette !
Le Choupinet 58 Boulevard Saint-Michel, 75006 Paris
L’enveloppe financière pour cette journée a été offerte par Hotels.com, mais toutes les opinions sont les miennes.
La brasserie Bellanger est sans aucun doute une des adresses hits de l’été, qui a fait couler beaucoup d’encre et attiré tous les influenceurs qui se respectent. J’ai donc décidé de tester aussi, un peu après le rush des premières semaines. Mieux vaut tard …
La brasserie Bellanger – le lieu
Accueillant et chaleureux, le lieu donne envie de s’installer, en salle ou en terrasse. Au sol, carreaux vintage flambant neufs, en salle, superbe bar derrière lequel s’activent des serveurs en tenue traditionnelle, chemise blanche, noeud papillon noir et tablier brodé.
La décoration de salle
Au premier regard, tout y est : tables bistrot, chaises canées de la marque Drucker, un des noms historiques du mobilier de bistrot parisien.
Cependant, en y regardant de plus près, quelques détails interpellent le regard : ces bocaux gorgés de fruits et légumes du soleil qui trônent sur l’étagère qui surplombe le bar : familiers non ?
Puis viennent ces (fausses) fleurs, disposées partout dans le restaurant …
Là aussi, d’autres images remontent du fin fond de la mémoire, ou pas de si loin d’ailleurs !
En fait, en termes de décoration, la Brasserie Bellanger, c’est un peu Big Mamma rencontre la Maison Sauvage.
Démonstration ! Pour Pink Mamma, voilà ce que ça donne . Looks familiar ?
Pink Mamma – décoration
Quant à la maison Sauvage, qui a lancé le concept même de devanture hyper instagrammable au printemps dernier, on peut dire que sa déco fleurie n’a pas laissé les créateurs de la Brasserie Bellanger indifférents !
Maison sauvage – terrasse
La vaisselle
Je concluerai sur la vaisselle. Dans une jolie brasserie, une jolie vaisselle est capitale. Sobre et élegante, elle met les plats en valeur, donne du relief au poireau, du caractère à l’oeuf mayo. Et Brasserie Bellanger l’a compris avec ce joli service, que je pourrais qualifier de parfait.
Brasserie Bellanger – la vaisselle
Sauf que…. Cette sobriété est mêlée à une explosion aveuglante de couleurs, en direct du Mexique.
Brasserie Bellanger – la vaisselle
Brasserie Bellanger – la vaisselle
Et là, je demande : pourquoi ? Alors oui, la vaisselle italienne de Big Mamma est un de leurs atouts clé qui séduit les amateurs et les autres.
Big Mamma – la vaisselle
Mais pourquoi copier ? Pourquoi ne pas s’en tenir au concept pur de la brasserie parisienne ? On me souffle dans l’oreillette que Bellanger a fait appel au même cabinet de conseil en décoration intérieure que celui qui avait créé les restaurants du groupe Big Mamma. Et là, tou s’explique. J’espère juste que pour les prochaines adresses de Victor et Charlie, ces égarements auront été revus et corrigés.
La brasserie Bellanger – la carte
Une carte le midi, une autre pour le soir, sommes nous dans une brasserie ou dans un bouillon ?
La question se pose sérieusement quand on voit l’œuf mayonnaise qui trône fièrement aux côtés du céleri rémoulade et du poireau vinaigrette. Mais le menu est travaillé, en mode carte serrée, en revendiquant produits du terroir et un sourcing auprès de petits producteurs de qualité. Il s’agit donc bien d’une brasserie.
Et c’est bon ! très bon.
Brasserie Bellanger – oeufs mayonnaise
Chaque produit est travaillé avec précision, rien n’est laissé au hasard, et ça marche. Pour l’oeuf mayo, délicate ciboulette parsemée sur une mayonnaise délicieusement aérienne. Noisettes et pommes granny Smith pour réhausser le céleri rémoulade. C’est très réussi.
En passant aux plats, le plaisir des papilles continue. Cuisson parfaite du cabillaud, le poisson du jour, générosité pour le croque monsieur et ses délicieuses frites.
La grosse déception du jour : pas de Paris Brest à la carte ! C’est leur dessert signature, il faudra que je revienne !
Brasserie Bellanger 140 Rue du Faubourg Poissonnière, 75010 Paris pas de réservation ouvert tous les jours de la semaine à partir de midi
Paris regorge de talents et de savoir-faire. Parmi eux, la maroquinerie a une place de choix. Dans « Dis, Paris, qu’est-ce que tu fabriques », je dois reconnaitre que j’ai mis l’accent sur une de mes passions : les sacs à main. Et je suis allée de découvertes en émerveillements . Devant tant de talent, devant tant de possibilités, le plus dur : faire un choix ! Envie d’un sac made in Paris ? C’est parti !
Sac made in Paris – le 100% cousu main
Le 100% cousu mainpoint sellier est le summum de la qualité dans l’univers de la maroquinerie. La garantie d’un sac qui se transmettra de génération en génération grâce à ce point connu en tant que point de couture « éternel » . Par une technique de croisement de fils noués à chaque point, si un point lâche, les autres ne bougent pas, le sac reste intact, et la réparation est simplissime !
Célia Granger
Celia Granger est sellière maroquinière. Elle propose des sacs en 100% cousus main, de petits bijoux devant lesquels il est impossible de résister. La pièce phare, celle qui m’a séduite : son sac entrelacs.
sac entrelacs par Célia Granger
Ceci est une illustration de son savoir-faire, et c’est dans son atelier boutique que vous pourrez découvrir les modèles qu’elle a déjà créés et celui qu’elle imaginera rien que pour vous !
Atelier Celia Granger 22, rue Mayet 75006 Paris sur rdv lun.-ven. 09h00 – 19h00 @atelier_celia_granger
Sac made in Paris – plus qu’un sac, un objet design
Avant de s’interesser à la maroquinerie, Sébastien Cordoléani, le créateur d’Archipel Paris, a commencé par un voyage initiatique dans l’univers du design et de la fabrication.
Sébastien Cordoléani ( photo fournie par le créateur)
Quand on découvre pour la première fois un sac Archipel, on sait. On sait qu’on est face à un objet comme on en avait jamais vu auparavant. Pas de couture, des lignes pures et sobres, du cuir en tannage végétal.
Les sacs de Sébastien Cordoléani sont d’une simplicité absolue, le secret des beaux objets. Des pièces de cuir minutieusement découpées sont ensuite pliées puis fixées par de simples rivets. Et le tour est joué ! Uniques en leur genre, ces sacs sont la garantie d’avoir une pièce que les autres n’ont pas ! En parallèle du coup de coeur pour ses sacs, j’ai eu un véritable coup de coeur pour son compte Instagram, petit bijou d’esthétisme pur.
Archipel Paris 70 rue René-Boulanger 75010 Paris sur rdv @archipelparis
Sac made in Paris – lignes couture
Gabrielle Froidevaux est passée par les grands noms de la haute couture avant de lancer sa propre marque. Elle a l’amour du travail bien fait.
Et chaque détail compte. Doublure, poches secrètes, fermoir métallique graphique, chacun de sesmodèles est à la fois élégant, trendy mais également fonctionnel.
Le plaisir commence par la découverte de son atelier écrin, face au musée du Romantisme.
Gabrielle Froidevaux
Ici se côtoient croquis, maquettes de modèles en cours de conception et mood boards / tableaux d’inspiration.
C’est là que Gabrielle coud, travaille et créé.
Gabrielle Froidevaux 14 rue Henner 75009 Paris Mar.- ven. 09h00-19h00, sam. 10h00-17h00 @gabrielle.artisan.maroquinier
Dit comme ça, je vous l’accorde, cela ne fait pas forcément rêver ! La cité de l’économie… Mais croyez moi sur parole, vous allez adorer. Avant même de passer le pas de la porte. Vous allez comprendre pourquoi en suivant ma visite guidée. C’est parti !
La cité de l’économie – un palais 3 vies
L’hôtel Gaillard, au sein duquel est installée la cité de l’économie, a eu de multiples vies.
Cité de l’économie – CITECO
Il est inauguré en 1885 après 4 ans de travaux de construction par son premier propriétaire, le banquier Emile Gaillard qui y vivra jusqu’à son décès en 1902. L’hôtel particulier est racheté en 1919 par la Banque de France qui en fait une succursale bancaire. En 1999 l’hôtel Gaillard est classé monument historique, et c’est en 2006 qu’il ferme ses portes. Les vestiges de ces deux premiers vies demeurent dans la nouvelle version de l’édifice qui entame aujourd’hui sa 3ème étape d’existence en se transformant en lieu de découverte et de pédagogie, la Cité de l’économie. C’est tout d’abord la façade majestueuse, agrémentée de ses élégantes tourelles qui s’envolent vers le ciel, qui vous séduira. L’émerveillement se poursuivra lorsque vous découvrirez l’escalier majestueux qui surplombe les espaces de réception.
C’est d’ailleurs là que commence la visite.
La cité de l’Economie – un lieu, de multiples espaces de découverte
Le défi de la Cité de l’économie est clair : rendre l’économie attrayante, et accessible au plus grand nombre. La découverte est orchestrée autour de 6 thématiques : échanges, acteurs, marchés, instabilités, régulations, et l’on finit dans ce qui fut la salle des coffres de cette succursale historique de la Banque de France.
Cité de l’économie – salle des coffres
Tout est fait pour rendre la découverte ludique, en s’appuyant sur de nombreux dispositifs interactifs, mais aussi des cas concrets, comme par exemple l’histoire de la fabrication d’un simple jean et les impacts au niveau de l’économie mondiale, ou encore le financement des retraites.
Chaque thématique est illustrée par des données chiffrées, des vidéos et des tutoriels, mais surtout de nombreux dispositifs interactifs.
Le dernier jeu s’articule autour de la négociation avec pour ambition la réduction de l’empreinte carbone de 9 pays fictifs qui doivent se fixer des objectifs régionaux puis mondiaux. Tellement d’actualité !
La cité de l’économie – l’exposition de la rentrée
La cité de l’économie propose dès la rentrée une exposition temporaire intitulée « Nés quelque part ». En écho au dernier jeu proposé dans l’installation permanente, les visiteurs se voient proposer une aventure à la croisée du théâtre et du jeu de rôles. Cette expérience leur permettra de toucher du doigt les enjeux du climat et du développement durable dans le monde. 18 personnages, 6 pays : vous serez propulsés dans la vie d’une de ces personnes, afin de vivre les enjeux quotidiens du climat et du développement auxquels il doit faire face, comprendre les solutions qui s’offrent à lui. Parce que rien ne vaut l’immersion dans une situation réelle pour mieux l’appréhender et la comprendre.
exposition Nés quelque part du 26 septembre au 24 novembre 2019 Cité de l’Economie 1 Place du Général Catroux, 75017 Paris
Tel Aviv, ville monde aux mille facettes, se visite tout au long de l’année. On peut commencer par y passer un weekend, avec la certitude de passer un séjour inoubliable. Métropole en mouvance permanente, elle comble petits et grands, amateurs de découverte culturelle, architecturale, de délices du palais, de sports et de farniente en bord de mer, sans oublier les amoureux de la fête qui ne finit jamais. Pour le weekend, un peu d’attention s’impose car l’activité ralentit…
Tel Aviv
Week-end à Tel Aviv : la plage
Il faut savoir que Tel Aviv a été classée dans le top 10 des villes côtières du monde dans le National Geographic ! De fait, la ville n’offre pas juste une plage de près de 14kms , mais plus précisément treize plages ! Chacune porte un nom, chacune propose des activités bien spécifiques pour des cibles qui se reconnaitront , invisibles à l’œil nu et pourtant désormais connues de tous.
Commençons par celle qui propose un spectacle assez unique tous les samedis matins : la plage Gordon. Dès 10H00 se réunissent ici des danseurs amateurs extrêmement doués pour participer à des séances de danses folkloriques traditionnelles. Ils créent ainsi, sans le vouloir, un superbe spectacle gratuit, que je ne rate pour rien au monde quand je suis sur place le week-end ! Un bon plan culturel qui plonge dans l’histoire du pays sans débourser un centime.
Il y a la plage où l’on joue aux matkots ( raquettes de bois et petite balle aussi ferme que rapide), Jerusalem beach. D’ailleurs, la plage est l’endroit parfait pour finir la journée, sur la Banana beach, au sud, en assistant au spectaculaire coucher de soleil sur l’église de Yafo qui se dessine sur le ciel qui s’embrase juste avant que l’astre ne sombre dans l’eau.
Dans tous les cas, la plage est le haut lieu des distractions pendant le weekend, à peu près tout au long de l’année. Bien sur, privilégiez les mois ensoleillés, pour en profiter au mieux.
Tel Aviv et ses marchés
Gorgés de saveurs, en mode explosion de couleurs, variés et adaptés à tous les goûts, les marchés de Tel Aviv sont multiples et variés, ouverts toute la semaine ou à jours fixes. Dans tous les cas, ils sont incontournables ! Le plus ancien peut être, le plus local sans aucun doute, c’est le Shouk Ha Carmel (lisez Marché du Carmel).
Shouk Hacarmel – fruits, légumes et souvenirs
Ici, vous trouverez tous les fruits et légumes de saison, des fraises charnues et sucrées à souhaits aux jus de fruits frais confectionnés sur place, en passant par les milles et une épices de la Méditerranée, celles qui donneront à vos plats des saveurs uniques. Dans sa partie haute, proche de l’avenue Allenby, c’est l’occasion de ramener quelques souvenirs, petits bracelets porte bonheur, breloques et tshirts à prix défiant toute concurrence !
ouvert tous jours de la semaine sauf le samedi
Shouk Hapishpishim – Tel Aviv – Jaffa
Au sud de Tel Aviv, à quelques pas de la plage, se trouve le marché aux puces de Jaffa : le « shouk hapishpishim » . Ici, vous trouverez des antiquités, certaines authentiques et d’autres moins, des boutiques de déco, des magasins de créateurs même. Il y a aussi bien sur les echoppes où l’on trouve shorts et pantalons aux tissus légers et colorés, parfaits pour la météo locale, et à des prix abordabels, surtout lorsque l’on prend le temps de négocier bien sur ! Tout ce quartier a repris vie il y a quelques années maintenant, et il est devenu LE lieu branché pour faire du shopping pour sa maison, et se régaler de la célèbre « shakshouka » tel avivit !
fermé le samedi
Marché artisanal de Nahalat Benyamin
En bon voisin du célèbre shouk Hacarmel précédemment évoqué, le marché de Nahalat Benyamin vous propose deux fois par semaine (mardi matin et vendredi matin) de découvrir l’artisanat de Tel Aviv. Bijoux, vases, marionnettes ou mobiles multicolores sont exposés par leur fabricants tout au long de cette charmante rue piétonne bordée de bâtisses historiques désormais rénovées. Un spot parfait pour trouvé de jolis cadeaux, se promener en admirant l’architecture de la ville, et finir en terrasse pour les citronnades dont les cafés locaux ont le secret ( avec ou sans feuilles de menthe au choix !)
ouvert le mardi matin et le vendredi matin
Tel Aviv et ses hôtels
L’hôtellerie de Tel Aviv a fait un bon dans le 21 siècle et propose aujourd’hui une offre multiple qui va de l’auberge de jeunesse aux 5 étoiles en passant par les boutique hôtels, des petites adresses abordables, et de grands hôtels fonctionnels et sans âme hérités du siècle dernier, mais qui bénéficient d’une localisation unique : le bord de mer.
Le quartier qui monte, de façon générale, et pour l’hôtellerie en particulier, est indéniablement Jaffa. Peut être un peu éloigné du cœur de la ville il a sa vie propre et un charme indiscutable.
Le port, le marché aux puces en font un incontournable de la visite de celle ville aux miles facettes.
C’est la qu’on ouvert les deux derniers 5 étoiles : leSetai qui a pris ses quartiers dans la prison historique de Tel Aviv. Ici, nous sommes dans le luxe absolu : bâtiment historique parfaitement restaurée pierre de taille fenêtre en arrondi. Il y a également le Jaffa, installé dans l’ancien hôpital français, et dont le bar extraordinaire est installé dans l’ancienne chapelle de l’hôpital.
Plus abordable, le Markethouse au cœur du shouk hapishpishim et qui propose aussi un petit déjeuner à tomber !
En remontant un peu vers le cœur de la ville des hôtels comme le Lily and Bloom (tenu et fréquenté quasi exclusivement par des français) le Vera ou le Montefiore vous permettront d’explorer plus facilement la ville à pied, que ce soit direction le shouk ha Carmel, le boulevard Rotschild où Neve Tsedek.
Il ne se passe pas un mois sans qu’un nouvel hôtel ouvre ses portes.
Week-end à Tel Aviv : quelques bons plans
Comme je vous le disais, la ville ralentit, mais ne s’arrête pas. Une multitude d’options s’offre à vous. Prenons les transports : les bus arrêtent de circuler vendredi en début d’après-midi pour reprendre samedi soir au coucher du soleil. Pourtant, on peut toujours circuler : des « taxi partagés » ( sheirut) circulent sur les lignes 4 et 5 de la ville. Il suffit de les héler et ils vous prennent en chargent si ils disposent d’une place disponible. Autre option, les trotinettes LIME que nous connaissons à Paris sont disponibles, net rencontrent un succès tout particulier le long des 8 kilomètres de plage ! Le weekend toujours, pour se régaler sans se ruiner, direction le Shouk Hacarmel, évoqué précédemment : vous pouvez manger sur place ou dans les ruelles attenantes, mais aussi acheter des fruits frais, des pitas sorties du four et autres délices qui vous permettront de tenir le weekend. Et pour le trajet Paris Tel Aviv avec hébergement sur place, il y a l’option week end pas cher avec Officiel des vacances !
En cette période de Fashion Week, tourner le dos à la mode semble une idée saugrenue, voire même un blasphème dans la capitale de la mode ! Et pourtant : c’est le pari du Musée Bourdelle qui accueille l’exposition « Back Side Dos à la mode » présentée par le Palais Galliera. E le résultat est à couper le souffle. Aussi spectaculaire que le célèbre dos époustouflant de Mireille Darc dans sa robe mythique signée Guy Laroche.
dos à la mode
Dos à la mode – une exposition dialogue
La scénographie des créations haute couture installées dans toutes les salles et atelier du musée Bourdelle constitue un véritable dialogue entre les oeuvres du sculpteur et les grands couturiers qu’il accueille dans ses murs.
Dès la première salle, les robes côtoient les sculptures pour se jauger mutuellement.
Les rencontres sont étonnantes, surprenantes, inattendues.
Qu’il s’agisse d’anges ou même de dos viril.
Le dos, ce qu’il porte de message et de signification, est l’élément central d’une exposition que l’on peut visiter en se concentrant sur les oeuvres du sculpteur ou sur celles des plus grands noms de la mode.
Mon coup de coeur absolu : la rencontre de la féminité et de l’élégance.
On pourrait se poser la question : de ces deux dos, lequel nous émeut le plus ?
Dos à la mode – rendons au dos la place qu’il mérite
Il est donc temps, pour le plaisir des yeux, de nous concentrer sur le dos dans la mode. On pourrait le penser éternel oublié, et pourtant…Dès le XIIIéme siècle ce sont les traines, prolongation naturelle du dos, qui sont l’apanage des gens fortunés et des puissants. C’est donc par ces excès d’étoffe que l’attention commence à se porter sur le dos et l’arrière de la tenue. La traine deviendra plus tard la signature des robes de mariée, et toujours la marque des robes de soirée.
Mais c’est quand il se dénude que le dos prend sa vraie place, laissant deviner le meilleur, suggérant sans pour autant dévoiler à l’excès.
Et parfois, les visiteuses, joueuses, se rêvent elles aussi statues au dos dénudé.
Une exposition superbe, qui permet aussi de redécouvrir le musée Bourdelle.
Back Side Dos à la mode du 5 juillet au 17 novembre 2019 Musée Bourdelle 18 Rue Antoine Bourdelle, 75015 Paris
Quand la chaleur s’abat sur la ville, les parisiens partent en quête de coins de fraicheur, endroits ombragés, à l’abri de la foule et du soleil. Alors trouver cette oasis au coeur de la ville, mission impossible ? Pas si vous lisez la liste d’adresses que je vais vous confier !
la terrasse secrète du Café Jacques
terrasse secrète – Café Jacques
Niché au cœur du jardin du musée du quai Branly – Jacques Chirac, ce restaurant dispose d’un emplacement hors du commun. Un jardin ombragé, avec une vue à couper le souffle sur la tour Eiffel !
Une cuisine à la fois saine et inspirée du jardin avec le chef Aurelio de la Llave Plaza, sous la houlette de Ducasse Culture.
Légumes, produits frais, en provenance de Paris et de sa région dès que c’est possible. On se régale de plats de saison, légers et savoureux. Et puis il y a le clou du repas, le superbe bar des desserts.
Comment choisir entre le flan pâtissier, le célèbre chou, crème fouettée vanillée ou encore le mille feuilles ? Je n’ai pas la réponse ! Et pour ceux qui veulent repartir avec un petit souvenir gourmand, la boutique propose les thés et les célèbres chocolats de la Manufacture Alain Ducasse !
Ouvert tous les jours sauf le lundi (hors vacances scolaires), de 9h30 pour le petit déjeuner à 19h pour la fin du goûter.
formule Entrée + Plat ou Plat + Dessert 27€ Café Jacques 27 quai de Branly, 75007 Paris
Blossom – Sofitel Faubourg
La rue Boissy d’Anglas est une rue piétonne inespérée derrière la trépidante place de la Concorde. Des enseignes de luxe, et un hôtel à l’élégance discrète : le Sofitel Faubourg.
C’est dans ce cadre feutré que le restaurant Blossom est installé, avec sa terrasse bien loin des regards des passants.
La carte – restaurant Blossom
Ici c’est la nature qui est à l’honneur, avec l’accent mis sur la légèreté ( avec le label « De-light ») et sur une offre vegan extrêmement bien fournie.
Cette assiette faite de verdure et de fraicheur dit tout sur l’esprit de la carte, et on se régale. De plats champêtres en salades de jardin, le chef Alexandre Auger privilégie saveurs et qualité des produits. Quant à la chef pâtissière, Shereen Khelif, elle s’emploie à nous régaler.
Et quant elle réinvente le Saint Honoré, on ne peut que céder à la tentation !
La photo de la terrasse provient du site de l’hôtel… Il pleuvait quand nous sommes aller diner sur place !
Formule entrée / plat du jour ou plat / dessert du jour 35€
BLOSSOM 11 bis rue Boissy d’Anglas – 78008 Paris Tel : 01 44 94 14 24 @blossomrestaurantparis
Restaurant la Démocratie
Je vous en ai parlé abondamment lors de la découverte de ce restaurant que l’on attendait pas du côté du boulevard Raspail et de Beaupassage.
Ici, c’est le produit avant tout. Les légumes sont bio et proviennent du potager du restaurant situé au Château de Courances dans l’Essonne, le foie gras d’une ferme qui en produit depuis des générations. Et les gâteaux s’invitent en voisins de la pâtisserie Hugo&Victor. On peut déjeuner, dîner, ou encore bruncher.
Ne vous arrêtez pas au côté dépouillé de la terrasse : c’était encore l’hiver ! Mais cette charmante cour jardin est unique à des kilomètres à la ronde. Et la période est idéale pour en profiter. Mais je compte sur vous, n’en parlez à personne !
La Démocratie 34, boulevard Raspail 75007 Paris Du mardi au samedi 10H À 22H et le dimanche, brunch de 12H A 16H
Jardin du café Renoir
Un joli musée à quelques pas de la célèbre Maison Rose, une porte que l’on ne pousse certainement pas assez souvent, c’est le Musée de Montmartre. Il dissimule plus que ses jolies expositions temporaires . En effet, c’est là que vous attend un jardin café : le café Renoir !
Un jardin qui surplomble les vignes, une pelouse avec en son centre un bassin chargé de nénuphars. Qui pourrait croire que nous sommes en ville ?
Boissons fraiches, planches à partager, de délicieux desserts, c’est l’endroit idéal pour s’éloigner un instant avant de retourner affronter la ville.
Il fait chaud, si chaud, alors il faut garder en tête l’objectif proche : l’été qui arrive. Et là, se pose une question cruciale, une seule : qu’allons nous porter cet été 2019 ? J’ai des préférences, la tendance dicte les siennes, il va falloir prendre de vraies décisions !
Le maillot parfait pour l’été 2019
Le soleil, le sable fin, l’eau qui nous porte, détend nos corps tendus par le stress de longs mois d’un rythme effréné. Vous vous reconnaissez dans ce tableau ? Mais alors, quelle est la meilleure tenue pour affronter ces journées estivales les pieds dans l’eau ?
On pourrait se dire que la réponse est assez binaire : une ou deux pièces ! Et pourtant, ces deux appellations sont synonymes de tant de propositions.
le maillot une pièce
Commençons par le maillot une pièce. Souvent associé à la version utilitaire de la tenue nautique, il a pourtant fait ses preuves depuis de nombreuses années ! Il peut être sexy, élégant, et surtout il sait se réinventer, brouillant même les pistes, puisque de dos, on peut serieusement se poser la question !
J’ai personnellement un penchant pour les formes épurées, et la version monochrome. Prenons quelques modèles pour illustrer le propos.
Il n’est pas nécessaire cependant de sombrer dans le noir ou le blanc. La couleur aussi existe !
Et quand je dis couleur, cela peut aller très loin, en mode chatoyant et tropical !
Le bikini
Et le bikini dans tout ça ? Là encore, le choix est vaste, et il faut répondre à certaines questions cruciales avant de trouver son bonheur. Commençons par le bas. vous l’aimez plutôt noué, ni tropcouvrant ni pas assez ? Ou encre très sexy, style tanga ?A moins que vous ne penchiez vers le modèle taille haute qui revient en force, ou vers le shorty ? Si on parle de mon cas, on écartera d’emblée le style tanga. Question de générations ! Mais cela étant dit, un bas parfaitement échancré, c’est tellement joli !
S’il fallait en choisir un, mon maillot parfait serait sans doute celui-ci. J’adore sa couleur, le haut parfaitement emboitant, et le bas juste comme il faut !
La sélection de maillots de bain femme utilisée pour étayer mes propos est celle de Banana Moon. Et pour compléter le tout, une fois le maillot de vos rêves choisi, le site propose les tenues qui vont bien, les accessoires indispensables pour compléter la tenue, sans oublier l’incontournable panier en osier.
Et si cela ne vous suffisait pas, vous ne pourrez pas résister aux espadrilles brodées, draps de plage, foutas, jusqu’aux lunettes de soleil ! En résumé, vous êtes parées . Tentant, vous ne trouvez pas ?
Quand on s’promène au bord de l’eau …. Rien de tel que la proximité d’un cours d’eau pour se sentir en été, et bénéficier d’une sensation de fraicheur. Et puis ça sent tellement l’été ! Alors je vous propose ici quelques adresses parisiennes, terrasses, péniches et restaurants en mode plage ou bord de Seine.
Le Bateau Phare
le Batofar – avant 2018 !
On connait sa silhouette familière au pied de la BNF. Les plus anciens l’auraient connu sous le nom de Osprey, puis à la fin du siècle dernier il s’appelait le Batofar, proposant ambiance festive et programmation musicale unique. Avant de fermer début 2018, il était devenu une des rares adresses réunissant clubbing et restauration dans ce XIIIème arrondissement en pleine évolution. Aujourd’hui, il reprend vie.
Dès la rentrée il nous proposera voyage, expérience sonore et gustative, mais nous en reparlerons. Commençons par cet été avec l’ouverture de la terrasse, tous les jours de 11h00 à 02h00 jusqu’au mois d’octobre.
Un bar à vins et cocktails, un espace de restauration légère à base de produits frais à déguster sur de confortables poufs et transats, en formule ou à la carte à l’heure du déjeuner. Plus tard dans l’après-midi on pourra se régaler de tapas à partager, ou pas !
Port de la gare, face, 11 Quai François Mauriac, 75013 Paris
Fluctuart
Bienvenue dans l’univers du street art et de la street food gastronomique !
Ce nouveau lieu amarré à quelques pas du Pont Alexandre III est d’ores et déjà la promesse de plaisirs multiples. Un rooftop et son restaurant où l’on pourra déguster de la street food confectionnée à base de produits d’exception exclusivement. Au niveau du quai, l’exposition permanente d’oeuvres des plus grands noms du street art : Obey, Jonone, Speedy Graphito, …ainsi qu’une librairie spécialisée en street art.
Et enfin, au niveau le plus bas, des expositions temporaires seront accueillies régulièrement. En commençant par la street artist Swoon, connue pour ses oeuvres en découpages sur papier mylar et objets de récuperation. Les pièces exposées partiront ensuite vers un musée de Berlin.
Sur Fluctuart c’est une véritable installation qui a été mise en place, rendant ainsi parfaitement hommage à l’esprit des oeuvres de l’artiste, qui seront par ailleurs projetées tous les soirs sur les quais face à la péniche.
ouverture le 4 juillet Fluctuart PONT DES INVALIDES | PORT DU GROS CAILLOU | PARIS VIIE
Mademoiselle Mouche
Elle porte le nom de ceux qui l’hébergent : les bateaux Mouche ! Une adresse en mode roof top, installée sur le toit de l’embarcadère des célèbres bateaux parisiens. A la carte, des cocktails aux noms féminins qui font mouche à tous les coups …! Espiègle, courtisane ou encore intrigante, chacune saura se reconnaitre. Le rosé est Minuty, le champagne Moët et Chandon et Veuve Cliquot. Quant au cidre, il s’agit de Sassy, la marque qui a réintroduit cette boisson dans les bars et les foyers parisiens !
Pour grignoter, vous aurez le choix entre hot dog, assiette de délices Noura ou Yarden : pita et hummus, falafel, samboussek ou samossa, de quoi assouvir toutes les petites faims.
Mademoiselle Mouche PORT DE LA CONFERENCE ( au pied du pont de l’Alma)
75008 PARIS du Mercredi au Samedi 18H-01H Dimanche 16H-01H Lundi & Mardi : Rooftop fermé au public
Polpo Plage
Pour commencer, soyons clairs, ici, nous parlons du Grand Paris. Oui, il faut passer le périphérique, mais reconnaissons le, cela semble valoir le coup !
Polpo est une brasserie spécialisée en fruits de mer ouverte toute l’année. Mais pour l’été, l’établissement est allé loin, bien plus loin, en ouvrant une véritable plage, sable fin, parasols et chaises longues. Une offre de snacking centrée sur des produits de qualité. Pour exemple, Homer Lobster, le roi du homard, sera présent à la carte de Polpo et aussi sur la plage avec deux nouvelles recettes.
ouvert les vendredis et samedis de 17h à minuit et le dimanche de 11h à 20h ( pas de service à table ) Polpo Plage 47 quai Charles Pasqua 92300 Levallois-Perret
River café
Cette fois nous sommes à Issy-les-Moulineaux. La surprise est de taille quand on passe le seuil de ce bateau où l’on imaginerait jamais découvrir cette végétation luxuriante, et le calme paisible du bord de l’eau face au parc de l’ile Saint Germain qui offre une perspective aussi bucolique qu’inattendue.
Pour l’été, le River café proposera le fleuron de la cuisine estivale : le BBQ. Des produits de qualités, tels que homard bleu ou côte de boeuf, pour des repas aux airs de vacances. Et comme un plaisir n’arrive jamais seul, le Garden Bar du River Café ouvrira de 15h30 à minuit les samedis et dimanches, histoire d’offrir une solution à tous les promeneurs qui auraient envie de se régaler d’une glace ou d’un délicieux cocktail !
River Café 146 quai de Stalingrad 92130 Issy-les-Moulineaux tel : 01 40 93 50 20